Écrivain et dramaturge français
Homme discret, Jean Anouilh travaille d’abord dans une agence de publicité. Mais en 1928, une représentation du Siegfried de Jean Giraudoux le décide à écrire pour le théâtre. Dès 1930, il devient le secrétaire de Louis Jouvet (acteur et metteur en scène français, 1887-1951, directeur du théâtre de l'Athénée), une collaboration de courte durée en raison d’incompatibilités d’humeur, mais qui le conduit à écrire L’Hermine (1932). Ses maitres, outre Musset et Marivaux, « mille fois relus », sont aussi différents que Claudel, Pirandello, Shaw ou Molière.
Dramaturge prolifique, il classe ses pièces, toutes empreintes d'un profond pessimisme, en catégories aux intitulés révélateurs : pièces « noires » (Antigone, 1944), « roses » (Le Bal des voleurs, 1938), « grinçantes » (La Grotte, 1961), « brillantes » (La Répétition ou l'amour puni, 1950), « costumées » (L'Alouette, 1953), « secrètes » (L'Arrestation, 1975), ou encore « farceuses » (Le Nombril, 1981).