Katherine Pancol
Katherine Pancol, née en 1954 au Maroc, ancien professeur de lettres et journaliste, a rencontré un franc succès avec Les yeux jaunes des crocodiles, qui a reçu le prix Maison de la presse en 2006. La valse lente des tortues, sa treizième œuvre, parue aux éditions Albin Michel en 2008, est la suite de ce roman. Il raconte comment se poursuivent les aventures quotidiennes de Joséphine, mère de deux filles et devenue contre son gré écrivain à succès, et de tout le petit monde qui l’entoure. On retrouve évidemment dans ce deuxième tome les mêmes personnages que dans le premier, de même que l’écriture de Katherine Pancol très portée sur les sentiments de ses actants, mais l’intrigue de La valse lente des tortues ne fait pas de l’œuvre une simple suite : c’est un roman à lui seul, plaisant et agréable à lire.
Beaucoup de choses ont changé depuis la révélation d’Hortense à la télévision. Joséphine a déménagé dans le 16e arrondissement de Paris, Shirley et Gary se sont installés à Londres, Hortense également où elle suit une école de styliste, et Iris est en dépression dans une clinique. Joséphine reçoit un paquet contenant les derniers effets d’Antoine. En rentrant chez elle, elle repense à son défunt mari et à tout le chemin parcouru depuis leur séparation. Subitement, elle est agressée par-derrière. Elle reçoit des coups de couteau au niveau du cœur, est insultée et rouée de coups. Elle se relève : le paquet d’Antoine l’a sauvé d’une mort certaine. Elle raconte son agression à Luca, qu’elle fréquente depuis plusieurs mois, et celui-ci ignore totalement le sujet et continue de parler de son frère jumeau. Elle décide de ne rien dire de son agression à Zoé. Le lendemain, Zoé reçoit une carte de son père qui donne de ses nouvelles. Elle est ravie : elle le croyait mort. Jo n’y comprend rien. Mais elle est encore plus préoccupée par le mystérieux agresseur : Mme Berthiet, une professeur de Zoé qui a le même chapeau qu’elle, est assassinée à coups de couteau.