Katherine Pancol
Katherine Pancol, née en 1954 au Maroc, ancien professeur de lettres et journaliste, rencontre un franc succès avec Les yeux jaunes des crocodiles, qui reçoit le prix Maison de la presse en 2006. Son douzième roman, paru aux éditions Albin Michel, raconte les aventures quotidiennes de Joséphine, mère de famille dans la tourmente, et de tout le petit monde qui l’entoure. Ce genre séduit, d’autant qu’il parle de thèmes très actuels (divorce, mères célibataires…) une suite est parue en 2008 sous le titre La valse lente des tortues.
Antoine Cortès est au chômage. Lui qui aime jouer l’homme intéressant et sûr de lui ne supporte plus cette situation. Il se sent minable, et cherche du réconfort dans les bras de sa jeune maîtresse Mylène. Suite à une dispute violente, Antoine décide de quitter sa femme Joséphine. Il s’installe avec Mylène, esthéticienne, dont l’amour et l’admiration lui permettent de se sentir important et respecté.
Joséphine, qui n’a jamais eu de grande estime d’elle-même, se sent responsable de la situation : elle ne prend plus soin d’elle depuis longtemps, infantilise son mari, ne fait pas grand-chose pour sortir du quotidien. Antoine parti, elle se retrouve seule avec ses deux filles à élever. La situation n’est pas facile à plusieurs points de vue. Au-delà de la séparation à surmonter, les relations avec sa fille aînée, Hortense, sont extrêmement tendues. L’adolescente ne cesse de lui reprocher la vie modeste qu’elles vivent et le départ de son père, et se dispute avec sa mère à chaque occasion. Les finances de la famille, déjà serrées avant le départ d’Antoine, sont au plus bas, et malgré les heures supplémentaires, Joséphine a du mal à joindre les deux bouts. Heureusement, son beau-frère Philippe lui propose secrètement un petit job complémentaire de traduction afin d’arrondir ses fins de mois.