Une femme qui reste une femme est un être complet. Nous avons entre 40 et 70 ans et nous ne sommes plus ce furent nos mères, nos grands-mères, nous vivons plus longtemps qu’elles. Nous sommes une génération charnière. Aujourd’hui, nous entretenons notre capital beauté et notre santé, faisons des projets, entretenons des liens sociaux, retentons notre chance avec un autre homme, refaisons notre vie ou restons libre et sans contrainte. Nos enfants sont assez grands, nous sommes parfois seules et prêtes à tout recommencer. Jeter un nouveau regard sur notre vie professionnelle, partir, apprendre un nouveau métier, une nouvelle langue, prendre des cours de danse, de yoga, nous tourner vers l’ésotérisme, l’histoire des religions… Savoir apprivoiser la vie, et pourquoi pas apprivoiser l’idée de la mort.
Nous avons envie d’aimer et d’être aimée, sous le signe de la nouveauté ou celui de la « répétition ». Nous avons gagné des guerres et nous en avons perdues d’autres. Nous sommes finalement les mêmes, mais en mieux : nous avons gagné en empathie, en patience, en persévérance, en flexibilité, en clairvoyance, en intelligence et aussi en sensibilité. Nous menons tout de front, avec des priorités égales. Le temps qui nous a emmenées jusqu’ici nous regarde, comme des femmes qui ont enfin pris le pouvoir.
D’ailleurs qui nous aurait donné ce pouvoir ? Sûrement pas les hommes. Les féministes se sont battues pour qu’aujourd’hui « le droit d’être une femme » soit un modèle international. Et les femmes libres sont solidaires de celles qui feront un jour leur propre révolution…
Dans ce siècle en mutation, il nous reste des antiquités à corriger, comme par exemple les termes « consommatrice de moins de 50 ans » et « panier de la ménagère », reliefs des jours passés.
Désormais, nous goûtons le vin, nous pilotons des Rafale, nous sommes à la tête de restaurants gastronomiques, nous sommes tireurs d’élite, chefs d’entreprise, politiques, intellectuelles et les catastrophes naturelles ont enfin des prénoms masculins.
La bonne nouvelle, c’est qu’il ne faut plus « vendre son âme au diable » pour s’abreuver à la Fontaine de Jouvence. Mais il faut s’aimer assez pour mériter ce qu’on nous offre aujourd’hui. Faire du sport, manger sain, et prévenir plutôt que guérir. La longévité est une affaire biologique. Les interventions esthétiques seraient vaines si le vieillissement faisait de nous des dames « décaties » à la plastique irréprochable, comme un hiver tyrannique surprenant un printemps impensable : des seins comme des missiles sur un glissement de terrain…
Ce guide prend en compte aussi tout l’aspect social et psychologique de la vie des femmes modernes, héritières de la révolution féminine.
Il vous fera prendre conscience qu’une autre partie de votre vie ouvre son chapitre. Il vous apprendra à accueillir les années avec le sourire car c’est un moyen de ne pas vieillir, ou au moins, de rester toujours jeune et de garder l’envie, le désir de plaire.
Le maquillage d’une femme entre 40 et 70 ans doit être le plus transparent et naturel possible. Nude disent les magazines.
Il doit étourdir, émouvoir, et vous ne devez pas « singer la jeunesse ».
Deux bonnes nouvelles : c’est la mode de la transparence et les hommes n’apprécient que très peu ce que les magazines vous vendent à longueur de colonnes et de dossiers. Tous ces « enduits » dont les femmes raffolent effraient les hommes.
Prenez soin de vous, montrez-vous telle que vous êtes, faites du sport, n’hésitez pas à pousser les portes des blocs opératoires, les cabinets médicaux qui pratiquent la médecine esthétique, et autres centres de lasers qui vous feront rajeunir ou rester jeune tout en restant vous-mêmes.
Il est fort probable que l’on vous trouve encore plus belle qu’avant, plus sereine, plus calme, plus féminine, tout simplement…
Symbole érotique, objet de fantasmes et de fusion, la bouche d’une femme est un signal très puissant. Et les lèvres sont la « région » la plus attirante du visage.
Vous pouvez vous munir d’un roller avec une solution anti-âge qui stimule les tissus. Ça pique un peu mais ensuite la peau est tellement fraîche !
Grâce à cet exercice, rendez vos lèvres plus charnues. Pressez vos lèvres en les poussant vers l’avant exagérément, comme si vous vouliez envoyer un baiser. Maintenez une tension maximale comme si les deux narines allaient rejoindre les lèvres. Arrêtez-vous quand la crispation est trop forte. Relâchez les muscles.
Faites 10 fois cet exercice.
Massez horizontalement la partie supérieure de vos lèvres de l’intérieur vers l’extérieur, en utilisant le bout de vos doigts. Ensuite, répétez ce mouvement horizontal sur la partie inférieure de vos lèvres, en commençant par le milieu de votre menton. Enfin massez verticalement la partie située entre votre bouche et votre menton.
Hydratez avec un baume protecteur et traitant dont vous absorberez les excès avec un mouchoir en papier. Puis redessinez les lèvres avec un crayon ou un feutre proche de leur couleur. Appliquez-le sur toute la bouche en suivant les stries de vos lèvres, ce qui fixera le rouge à lèvres. Préférez le gloss au rouge à lèvres, car le rouge à lèvres, tout comme le khôl, risque de filer dans les ridules qui cernent vos lèvres. Si vous êtes adepte du rouge, appliquez avant un peu de crayon nude, une sorte de ton sur ton fruité afin de combler les invasions, et appliquez un rouge à lèvres discret.
Hydratez avec des baumes légers, hydratants, gourmands. Maquillez très peu la bouche pour aller à la plage. Le soir, c’est autorisé, avec un rouge à lèvres hydratant corail ou orangé.
Misez sur les soins apaisants et hydratants, baumes colorés, ou neutres. Maquillez-vous avec des cosmétiques soins, qui vous mettent en valeur et vous soignent. Pas de nuit sans un baume à l’aloe vera, à l’arnica, à la cire d’abeille, à l’huile d’olive ou d’amande douce.
De l’eau ! Un à deux litres par jour. Exfoliez une fois par semaine, soit avec un exfoliant cosmétique classique, soit en ayant recours à des recettes maison. Choisissez un baume avec un filtre FPS, anti-UV, qui vous protégera du vent, du soleil, du froid et des intempéries en tous genres, sauf peut-être des chagrins d’amour, de l’URSSAF et de l’ingratitude des enfants…
Les bras sont moins toniques, car en vieillissant, nous perdons de la masse musculaire, et la masse grasse s’installe à sa place, sans compter la peau qui se relâche et qui perd de son élasticité. Le relâchement cutané donne un aspect très disgracieux, sauf si vous avez eu la bonne idée de faire régulièrement du sport et d’insister sur ces zones qui ne sont pas très sollicitées. Quand les triceps n’ont pas été assez « surveillés », ils interdisent le port de manches courtes et de manches longues trop serrées… Les bras donnent ainsi une assez bonne appréciation de notre âge. Comme les mains. Que vous soyez ronde ou mince, les bras doivent être au moins fermes. Et s’ils sont déliés, ils vous garantissent une gestuelle et une attitude jeunes, assurément gracieuses…
Il y a des solutions pour atténuer vos éventuelles cicatrices post-opératoires et faire disparaître des tatouages has been, en fonction de la profondeur, de la couleur et de la forme :
• Il existe une gamme de crèmes de blanchiment que vous trouverez dans toutes les bonnes parapharmacies et instituts. Après une semaine d’application, les cicatrices deviennent pratiquement invisibles. Idéal pour les cicatrices dites superficielles.
• Le peeling fort est aussi très intéressant pour effacer les cicatrices. C’est un traitement à base d’acide trichloracétique. Après trois mois sans soleil – obligatoire – vous retrouvez une peau transformée, fraîche, ferme avec l’éclat en plus ! Tarifs : 200 à 400 euros la séance.
• Le laser pigmentaire. Les technologies au laser, de plus en plus performantes, rendent possible la disparition de cicatrices très inesthétiques, post-accidentelles ou post-chirurgicales, qu’elles soient boursouflées, rouges, blanches, ou pigmentées. Ces prises en charge s’avèrent très efficaces, à condition que vous soyez prêtes à suivre le protocole de plusieurs séances.
Indispensable, indiscutable, obligatoire et régulière ! Voici quelques exercices pour les muscles derrière les bras. S’il est difficile de déloger les amas graisseux à ces endroits, il est facile en revanche de corriger leur aspect atone, en raffermissant les muscles alentour et notamment le triceps, qui est très peu sollicité et qui a plus l’air d’un flan que d’un bras si on ne s’est pas penché sur son cas. Choisissez des sports qui utilisent des rames : canoë-kayak, aviron, rameur. Mais aussi danse, natation, nage palmée, randonnée aquatique avec de l’eau à la hauteur des seins, aquagym, aquaboxing, vélo elliptique ou golf.
À faire chez vous, tranquillement.
• Debout, corps incliné à environ 30°, les mains posées contre un mur, coudes pliés à l’horizontale, faites des mouvements de pompes, en poussant sur les mains pour vous éloigner du mur. Gardez toujours le dos droit, le ventre et les fesses serrées. Faites 3 séries de 10.
• Assise au bord d’une chaise, le dos bien droit, bras tendus vers le ciel avec un poids de 3 kilos entre les mains. Pliez les coudes, en laissant le poids se placer derrière la tête. Puis relevez les bras vers le ciel. Attention à ne pas fléchir le cou. Faites 3 séries de 10.
• Dos droit, jambes en fente, bras le long du corps, mains tournées vers l’avant avec un poids d’environ 1,5 kilo. Remontez le coude droit vers l’arrière puis tendez-le. Revenez en position de départ, en décomposant le mouvement en sens inverse. Faites de même avec l’autre coude en changeant de jambe. Faites 3 séries de 10.
Exfoliez deux fois par semaine ! Et mettez une crème raffermissante et hydratante matin et soir.
Ce sont surtout les accessoires qui serviront pour la mise en beauté. Une jolie montre l’hiver, un bracelet, discret et assez serré, seront les bienvenus. Trop de bijoux aux poignets n’est pas du meilleur effet, le maître mot est la sobriété.
Un bracelet d’esclave sur une peau dorée ? Il faut avoir des bras très fins, être mince et très musclée. Mais vous n’êtes pas punie, si ce n’est pas le cas, utilisez des huiles sèches légèrement pailletées qui sentent bon le monoï, la noix de coco, la vanille, des lignes de soins hyper hydratants avec une touche d’auto-bronzant, des gelées rafraîchissantes et ultra pénétrantes. Misez aussi sur des crèmes après-soleil qui combinent soin et cosmétique, elles sont hydratantes, soyeuses et sentent l’été. Choisissez un déodorant naturel, comme la pierre d’alun. Humectez-la avec de l’eau et passez-la en roll-on sous les bras. Vous ne mélangerez ainsi pas votre parfum avec celui d’un déodorant classique dont les « notes » ne font pas vraiment rêver ! Mais le seul vrai cadeau que vous puissiez faire à vos bras, c’est du sport, du soleil et de la natation. Ils seront naturellement sexy.
Prenez de bonnes initiatives : faites du sport, aérez-vous.
L’udvartana : ce massage minceur, réalisé avec de la farine de pois chiche et des herbes ayurvédiques, est spécialement recommandé pour les personnes qui ont quelques centimètres à perdre au niveau des cuisses, du ventre, des hanches et des bras. Ce massage permet de détoxifier la peau en profondeur et favorise l’élimination des déchets en améliorant aussi la circulation sanguine. Ce massage ayurvédique est assez dynamique et exige une grande précision, ainsi que des mouvements déliés et concis.
La fibreuse est la plus tyrannique et la plus difficile à traiter, elle est particulièrement dense et sensible à la palpation. Effet « peau d’orange » garanti ! Elle donne à la vue un effet bosselé, cartonné et pour tout dire « cabossé ». C’est la cellulite des paresseuses et des pénitentes, car elle s’est accumulée au fil des années. On la rencontre très rarement avant 50 ans.
C’est l’éternel féminin. Et une véritable catastrophe naturelle pour les femmes modernes qui sont en quête permanente de perfection. Autre mauvaise nouvelle : ça n’arrive JAMAIS aux hommes parce qu’elle est programmée génétiquement et hormonalement pour s’installer aux endroits que nos camarades de jeux adorent regarder et caresser ! Toutes les femmes ont de la cellulite, y compris les plus minces. Enfin, presque : certaines femmes, même rondes, n’en ont pas. Mais c’est souvent le fait de l’hérédité ou de la chance, car la médecine n’est pas une science exacte et la nature joue à la roulette russe avec nos nerfs.
L’adipeuse est une forme de cellulite moins difficile à traiter et moins insultante au regard que la cellulite fibreuse et sa sœur l’œdémateuse. Debout et couchée, la peau est lisse. Mais lorsqu’on la pince, la voilà qui apparaît, avec débauche de creux et bosses. Cela dit, elle reste discrète quand on ne vient pas la chercher.
L’œdémateuse saute aux yeux. Elle présente des irrégularités tissulaires, qui s’observent aussi bien debout que couchée. Elle se caractérise par une rétention d’eau importante. On sent à la palpation profonde (et presqu’à la caresse !) des nodules de graisses et des traces blanches qui persistent après la stimulation de la peau. Le tonus musculaire est déficient.