Journaliste, pourquoi pas ?
Il existe actuellement en France environ 28.000 journalistes répertoriés comme professionnels (carte de presse). Leur nombre est en réalité bien plus important si on y ajoute les “pigistes”, c’est-à-dire les journalistes occasionnels rémunérés à l’article, et qui peuvent cumuler cette activité avec une autre profession. Plus un grand nombre de journalistes bénévoles, qui travaillent essentiellement pour les petites presses associatives...
La profession comprend trois branches : la presse quotidienne (en récession) ; la presse de télévision (stable) ; et la presse magazine (en léger développement). C’est elle qui nous intéressera donc ici en priorité.
Malgré tout, les contours du journaliste restent flous, en raison de sa nature même ; à mi-chemin entre le professionnel, rouage d’une entreprise, et de l’écrivain penseur individuel ; et à mi-chemin entre le spécialiste d’un domaine souvent pointu (le droit, la finance, le sport, la bourse, la politique...), et le généraliste capable de vulgariser, sur commande, n’importe quel sujet, dans la journée...
C’est la raison pour laquelle, malgré l’existence de 8 écoles officielles de journalistes en France (voir annexe), seuls 15 % des journalistes reconnus ont bénéficié d’un cursus académique. Les autres étant des autodidactes, venant de formations non spécifiques (lettres, philo, droit, économie, sciences...).
Ce manuel pratique s’adresse à tous ces nouveaux qui voudraient tenter leur chance dans cette activité : en leur fournissant les techniques de base incontournables du journalisme qui leur feront gagner des efforts et du temps.
L’écriture journalistique : but et techniques
A qui s’adresse ce manuel ?
Ce livre est un manuel d’initiation à l’écriture de presse. Il concerne ceux qui veulent devenir des journalistes “pigistes” (ou comme on dit aujourd’hui des “journalistes free-lance”), c’est-à-dire ceux qui, sans être des salariés permanents d’un seul journal, vendent à un ou plusieurs journaux ou magazines, des articles rédigés à leur intention, dans un domaine donné, à titre gratuit ou payant.
Le grand paradoxe de l’écriture de presse est le suivant : c’est, en quantité, l’écriture que nous lisons le plus. Car qui ne lit pas au moins un journal par semaine ? Ou ne regarde jamais la télé ? Ou n’écoute jamais la radio ? Mais c’est le type d’écriture qui est le moins enseigné dans les études, qu’elles soient littéraires ou scientifiques. C’est largement vrai en France. Sans doute, un peu moins aux Etats-Unis, ou les Universités, plus soucieuses d’efficacité, enseignent les techniques journalistiques. En France, la situation n’évolue que lentement, et si l’Université s’intéresse à la presse, ce n’est trop souvent que pour l’analyser et la critiquer, mais presque jamais pour l’imiter...
De fait, celui qui veut devenir journaliste, doit fréquenter les écoles professionnelles de journalisme (Paris, Lille) ou suivre leurs cours du soir...
C’est à ces étudiants-la que ce manuel s’adresse en priorité.
Mais il pourra être aussi utile à un grand nombre d’autres personnes qui veulent faire de l’écriture un loisir rémunérateur ou bénévole, au service d’associations.
A tous ceux qui - sans vouloir se déranger - veulent quand même s’initier à domicile à l’écriture de presse, pour produire eux-mêmes des articles.
. Pour gagner leur vie, ou arrondir leurs fins de mois...
. Pour rendre service à des organismes, institutions, associations, dont ils ont en charge le bulletin ou la revue.
. Pour les salariés, dans les entreprises, qui veulent prendre en charge tout ou partie du journal d’entreprise, ou y contribuer.
. Pour les militants de tous bords, qui veulent faire connaître leurs idées.
. Pour les cadres, ingénieurs, biologistes, médecins, et autres professionnels, qui veulent écrire dans des journaux de leur spécialité, pour acquérir une notoriété professionnelle.
. Pour les spécialistes du commerce et de la publicité, qui veulent faire connaître leurs produits et les faire vendre.
. Pour les personnes qui travaillent dans les relations publiques...
. Pour les retraités qui veulent conserver une activité...
. Et plus généralement, pour tous ceux qui désirent écrire des articles publiables.
Je pense, en particulier, à toutes les “bonnes plumes” qui voudraient écrire des romans, des essais, des écrits littéraires. Mais qui, en attendant, pour pouvoir vivre décemment, plutôt que de décharger des cageots aux halles, préfèrent gagner quelque argent en écrivant des articles, spécialement pour des mensuels, qui ne leur donne pas des délais trop rapides.
Il vous faudra faire vos classes. N’espérez pas publier du premier coup dans un magazine national ! Mais il y a certainement, près de vous, quelques journaux ou magazines locaux, ou spécialisés qui pourraient accepter vos premiers articles, gratuits ou, rapidement, payants.
Un livre en deux parties
Ce livre est organisé en deux grandes parties.
. La première touche au savoir et au savoir être :
. Qu’est-ce que le journalisme ?
. Qu’est-ce qu’être journaliste ?
Une réflexion sur ce sujet est incontournable pour celui, ou celle, qui prétend écrire pour la presse.
. La seconde touche au savoir-faire :
. Comment, en pratique, s’y prendre pour écrire un article ? Cela, sachant que les règles de l’écriture journalistique, sont en opposition, avec celles enseignées dans le domaine académique (narration, dissertation...).
Il faut en prendre conscience, sous peine de se voir systématiquement refuser tous ses articles !
Le nouveau pli à prendre, n’est cependant pas si difficile que cela, mais il demande un minimum d’entraînement.
Ce livre décline principes et techniques. Il vous appartient de les mettre en œuvre.
Comment vous convaincre de franchir le pas ? Peut-être en vous citant mon propre cas. Pendant 5 ans, en début de carrière, j’ai été journaliste d’entreprise, et j’ai publié 2 articles par mois. Par la suite, pour une vingtaine au moins de journaux très différents, j’ai publié plus de 500 articles, en partie gratuits, en partie payants.
Bien d’autres personnes sont dans mon cas.
Je voudrais aussi ajouter que, si j’ai pu publier une vingtaine de livres, c’est à l’apprentissage de l’écriture journalistique que je le dois. Je n’aurais jamais réussi à convaincre un éditeur, sans lui présenter des articles de ma main, ni avoir fait état de cette compétence.
A votre tour, je vous souhaite bonne chance...
ENIGME 1
Jean Durand revient en France après un séjour de 6 mois dans les fin fonds de la Patagonie, d’où il rapporte des souvenirs inoubliables, et des centaines de magnifiques photos en couleurs...
Il décide de rédiger un bel article, et de l’adresser à 7 magazines consacrés aux voyages. Et qui, semble-t-il, publient des articles tout à fait semblables à ce qu’il propose...
Or, par 7 fois, c’est l’échec : l’article est refusé. Il est furieux !
Enigme : trouver 7 raisons plausibles pour lesquelles cet article, malgré ses qualités, se verra, à tous les coups refusé...
ENIGME 2
Face à un nouveau journal, comment déterminer, de manière sûre, le niveau socioculturel de son lectorat ?
ENIGME 3
Pourquoi est-il souvent conseillé d’écrire non pas un seul, mais deux articles différents, en même temps ?
(Solution p...)
Les genres de journaux et d’articles
« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne connaît pas son port » (Sénèque)
Ecrire un article, c’est répondre à la demande d’un journal, et en termes de genre journalistique. Pas d’écriture possible, tant qu’on n’a pas déterminé :
Le type de journal,
Le genre journalistique à adopter.
Cette première distinction fait l’objet des deux parties de ce chapitre.
Pour simplifier, j’appelle toutes les formes de publications, “journaux”, chaque fois qu’il n’est pas indispensable de préciser leur nature précise (bulletin, revue, magazine, etc).
Les 4 critères des journaux
Par rapport aux mille et une formes d’écriture possibles, littéraires ou fonctionnelles, l’écriture journalistique se caractérise par les 4 critères suivants.
1) Le support est toujours un périodique d’actualité : journal, magazine, revue...
Ces périodiques sont émis sous une même présentation (format, mise en page, illustration). A intervalles réguliers : jour (quotidien), semaine (hebdomadaire), quinzaine (bimensuels), mois (mensuels), deux mois (bimestriels, trois mois (trimestriels), 6 mois (biannuels), un an (annuel).
Comme son double sens l’indique, la presse, c’est à la fois une machine d’impression rapide multiple et l’idée d’urgence pour traiter de l’actualité et paraître à temps.
2) Ces journaux visent un public large.
Plus ou moins large selon les cas, mais bien plus large en moyenne que tous les autres écrits, notamment les livres.
Le tirage moyen d’un livre se situe entre 1.500 et 5.000 exemplaires, alors que les journaux multiplient ces chiffres par 10 ou 100. D’où la nécessité d’adopter un style très lisible accessible au plus grand nombre.
3) Ces journaux ne sont jamais constitués (contrairement aux livres) d’un seul texte, mais d’une mosaïque de textes courts, appelés articles, et rangés, par page ou rubrique (politique, social, économie, sports...)
4) Ce qui distingue ces journaux, c’est à la fois leur support et leur présentation.
Support ou média : écrit, radio, télévision, internet...
Présentation : de la simple feuille ronéotée, à l’impression de luxe en quadrichromie, sur lourd papier glacé, et illustrée de somptueuses photos.
Mais les journaux sont aussi très variés, de par leurs cibles : le public auquel ils s’adressent.
SÉLECTIONNEZ VOTRE TYPE DE JOURNAL
Ainsi tout journal se distingue au moins par 3 paramètres :
Temps : sa périodicité
Lieu : sa zone de distribution
Qualité : support, format, illustration, épaisseur (qui déterminent son prix de vente)
1) La PQN : Presse Quodidienne Nationale
Ce sont les journaux les plus connus et repérés par leur tendance politique. De droite à gauche : Le Figaro, La Croix, Le Monde, Libération, l’Humanité, etc..
C’est une presse d’opinion, une presse de style critique, qui se nourrit des grands problèmes politiques et socio-économiques. Concurrencée par la télévision, elle est aujourd’hui en baisse.
2) La PQR : Presse Quodidienne Régionale
Situés dans les grandes villes de province, ces journaux couvrent la valeur d’un département à une région. Ex : Aquitaine : Sud-Ouest ; Midi-Pyrénées : La Dépêche du Midi, etc....
Contrairement à la précédente, c’est une presse d’information plutôt consensuelle, qui met en valeur les initiatives locales positives, de tous bords. Ses concurrents sont la radio et la télévision régionale.
Elle se caractérise aussi par des pages locales intérieures qui varient selon les éditions locales. Pages qui sont rédigées par les correspondants locaux (dits “localiers”).
3) Les news magazines nationaux
En couleurs et de plus petit format, ce sont des hebdomadaires nationaux de synthèse qui se consacrent à analyser de manière critique les grands faits de société. Ex : Le Point, l’Express, le Nouvel Observateur...
Leur ton est volontiers critique. Leur spécialité est les “dossiers” et les articles de synthèse orientés.
4) La presse professionnelle/syndicale
Ce sont des journaux hebdomadaires ou mensuels liés à l’exercice d’une profession : agriculture, commerces, industrie...
Ex : L’Argus, journal des professionnels de l’automobile, donnant notamment la cote des voitures d’occasion. Cette presse est écrite par des professionnels pour des professionnels ou des amateurs éclairés.
5) La presse des sports, loisirs, hobbies
Souvent des magazines en couleurs dédiés à un sport : moto, planche à voile, alpinisme, ski, randonnée, parapente...
S’adresse à des inconditionnels de ces activités. Se porte assez bien avec le développement de ces loisirs (et la manne publicitaire qui va avec...).
6) La presse de tourisme et voyages
Une presse en pleine expansion, liée aux agences de voyages, compagnies de transport, et comités de tourisme. Belles photos couleurs.
Echelle régionale : Bretagne, Sud-Ouest, Provence, etc.
Echelle internationale : Partir, Géo, Grands reportages, etc.
7) La presse féminine
Hebdos ou mensuels, essentiellement axés sur la mode, la santé, la beauté, la psychologie...
Ex : Elle, Marie-Claire, Biba...
Une presse très concurrentielle visant des “cibles” jeunes femmes célibataires (Cosmopolitain), jeunes mère (Famili)...
8) La presse confessionnelle ou doctrinale
Journaux et magazines liés à une religion (catholique, protestante,...) ou à une doctrine quelconque...
9) Les autres journaux spécialisés
Il y en a environ 4.000 vendus en France en kiosque !
10) Les journaux d’entreprise
“House organ” : journal de relation publique externe. “Journal interne” : destiné aux salariés. Si on cumule ces 2 formules, on arriverait à un total de quelque 30.000 titres en France.
Ces journaux sont pour la défense, l’illustration et la promotion de leurs entreprises.
11) Les journaux de collectivités locales
(Mairies, départements, régions...) assez liés à la personnalité politique des dirigeants, et toujours en faveur des intérêts locaux.
12) Les journaux supports d’annonces commerciales
Ce sont des journaux gratuits qui tirent 100 % de leur revenu de leurs annonceurs : entreprises ou particuliers. Mais ils sont preneurs de petits textes d’intérêt général pour “meubler” leurs rubriques...
En pratique : avant d’écrire pour un journal, il est indispensable de le lire et de l’étudier de près pour se “couler” dans sa mentalité et son style. N’espérez pas, du premier coup, écrire dans un journal prestigieux. Soyez réaliste : visez plutôt en bas de cette liste (à partir du n° 8).
Un journal est une entreprise, qui suppose une répartition du travail.
Des les petits journaux, ce sont les mêmes personnes qui cumulent tout ou partie de ces tâches. Dans les grands journaux, il peut exister une extrême division des tâches. Et donc il est important, en pratique, que le journaliste sache frapper à la bonne porte : ni trop haut ni trop bas dans la hiérarchie.
Celui qui veut proposer, par exemple, un article sur le sport, aura intérêt à s’adresser directement au chef de la rubrique sport (voir figure 1).
Comment faire en pratique ? Réponse : consulter dans chaque journal l’“ours”, c’est-à-dire le pavé inséré dans chaque numéro qui donne l’organisation du journal et le nom (et le téléphone) des personnes qui tiennent ces postes (Exemple : fig.2).
Figure 1 - STRUCTURE-TYPE D’UN QUODIDIEN
Figure 2 - UN “OURS”
Bien qu’il n’existe aucune distinction officielle de ces genres, et que les appellations puissent varier selon les journaux, la plupart des journalistes s’accordent sur la notion de sous-genres journalistiques.
Un genre est une manière spécifique de traiter l’information - événement.
Bien qu’il existe tout un continuum entre les deux, on commencera par répartir ces genres autour de deux pôles : l’information (faits) et le commentaire (opinions).
a) Cinq grands genres majeurs (nobles)
1) Le compte-rendu (d’événement)
Par exemple : d’une conférence de presse, d’un congrès, d’un événement sportif, d’un procès, etc, etc.
Le journaliste s’efface devant l’événement qu’il rapporte en disant: “voici ce qu’il s’est passé”.
2) Le reportage (sur le terrain)
Par exemple : reportage sur la guerre en Yougoslavie, reportage sur l’éruption du volcan X, reportage sur les difficultés des paysans dans le Cantal, sur la grève qui paralyse une usine depuis 8 jours, etc.
Le reportage est un genre synthétique qui révèle :
. les observations sur le terrain,
. les informations officielles,
. les informations officieuses,
. les déclarations de participants ou de témoins,
. et les réflexions du journaliste.
3) L’enquête (sur une affaire)
Alors que le reportage est à dominante descriptive, l’enquête est à dominante intellectuelle : elle vise à établir les tenants et les aboutissants d’une situation (heureuse ou malheureuse et souvent conflictuelle).
4) L’interview (d’une personnalité)
C’est le seul genre journalistique entièrement composé de questions-réponses.
5) Le portrait (d’une personnalité)
Description physique et morale d’un personnage (connu ou inconnu mais typique).
b) Cinq petits genres (mineurs)
Ces genres sont dits mineurs car, dans tous les cas, les journalistes ne sont pas à la source de l’information. Ils se bornent à répercuter, en la mettant en forme, l’information parvenue au siège du journal. C’est le journalisme “assis” par rapport au journalisme “de terrain”.
1) Le communiqué
Texte officiel émanant d’une source et destiné à être repris. Exemple : communiqué d’un ministère, d’un parti politique, de la gendarmerie, d’une personne privée.
Le communiqué peut : annoncer, dénoncer, critiquer, démentir, confirmer, etc.
2) Le texte d’auteur
Texte écrit et signé par un écrivain, un journaliste, un intellectuel, dans lequel il donne son avis personnel (sans souvent engager la rédaction du journal). Ce texte touche le plus souvent un débat de fond de l’actualité : chômage, immigration, système éducatif, télévision, etc.
3) Courrier des lecteurs
Extraits de lettres de lecteurs qui félicitent ou blâment le journal pour ses prises de position (avec souvent une réponse des journalistes visés).
4) La revue de presse
Sur une affaire donnée, de courts extraits de commentaires d’autres journaux.
5) L’information-service
Informations factuelles touchant la vie pratique : nécrologie, météo, cinémas, théâtres, réunions, manifestations (dates, lieux, horaires...).
B - Les 5 genres à dominante de commentaire
Plus que sur les faits, ces genres mettent en valeur les idées et les opinions.
On en distingue aussi 5 sous-genres.
1) L’éditorial
C’est un court papier de tête du journal, le plus souvent signé de son rédacteur en chef, et consacré au plus important sujet du moment. C’est un genre “noble” et engagé par excellence.
2) La Tribune (souvent “libre”)
Article signé d’une personnalité proche du journal, et consacré à une réflexion sur des faits d’actualité.
3) Le papier d’expert
Article sur un point technique, demandé par le journal à un professionnel supposé compétent (économie, droit, social, sciences,...).
4) La chronique
Feuilleton écrit, numéro après numéro, par le même auteur-journaliste, supposé compétent dans son domaine (Arts, littérature, politique social, sport...).
5) Les “papiers d’humeur”
Pamphlet, “billet d’humeur”, caricature, satire... Articles souvent courts ou très courts, consistant à réagir “à chaud” et de manière passionnée à des événements, des décisions...
Tous ces “papiers” peuvent être en dominante :
. tragiques (après une catastrophe),
. pathétiques (après une belle histoire humaine),
. comiques, humoristiques (pour railler),
. satiriques (pour se moquer, ridiculiser).
N.B. On peut, dans le genre bref, y ajouter les “Echos” consacrés à la vie privée ou semi-publique de personnalités de la politique, des Arts, du spectacle : fêtes, repas, dîners, rencontres, flirts, divorces, remariages, invitations, bals, etc.
Echos fréquents dans la presse dite “à scandales” ou “à potins”, notamment consacrée à la vie des vedettes et têtes couronnées. Mais qui peuvent aussi concerner des domaines plus austères comme la Bourse, la finance, la politique...