Philippe Mathelet est né en 1960 à Moutiers Tarentaise (73).
Après une formation à la lithothérapie énergétique, il découvre une méthode qui met en lien la biologie, l’anatomie, la physiologie, la chimie et la minéralogie.
Il complète sa formation par des recherches personnelles dans ces différentes disciplines, et explore également la phytothérapie, la gemmothérapie et le domaine des compléments alimentaires.
Après neuf années de conseils personnalisés et de pratique de sa méthode innovante visant à restaurer une harmonie naturelle du corps humain grâce à l’action des minéraux, il souhaite diffuser plus largement son savoirfaire.
Philippe Mathelet est créateur du magasin Crystal et Bien-Être. Cet espace au concept novateur et dédié au bien-être, allie les minéraux aux plantes ainsi qu’aux produits naturels, tout en privilégiant l’écoute et le respect de la nature et des hommes.
L’être humain est par nature paresseux, du moins je le pense. Il veut toujours aller vite, il demande du résumé et de la simplicité. Cette dernière permet, certes, de comprendre facilement, mais elle ne doit pas déboucher sur le simplisme qui, par ignorance de la complexité, dispense de la réflexion.
Dans sa volonté d’aller à l’essentiel, Homo sapiens utilise toutes les techniques possibles. Au cours de son évolution, l’Homme a même créé la pensée binaire : noir ou blanc, masculin-féminin, yin ou yang… Simplifier par souci pédagogique, c’est bien, mais ignorer la complexité des choses et ne pas vouloir « connaître pour comprendre » sont préjudiciables.
L’Homme est certes paresseux, mais il est également inventif : pour aller au plus vite, il va donc inventer des constructions mentales lui permettant de simplifier son raisonnement et sa manière de penser.
De merveilleux résultats peuvent en découler, comme de moins bons. Dans cette dernière et large catégorie se retrouvent ce qu’on peut nommer « les clichés », les aberrations, les préjugés et les idées fausses. Une rubrique très large qui concerne aussi le domaine de la santé, de la médecine, de notre corps et de ses métabolismes.
Au fur et à mesure de mes rencontres avec le public, à l’occasion de mes conférences, formations ou entretiens, il m’a paru important de passer en revue certaines de ces idées fausses qui accompagnent notre quotidien et qui ont trop souvent la vie dure tant elles sont ancrées dans nos pensées, au point de former de véritables stéréotypes.
Il était temps de lever le voile afin d’y voir plus clair.
Le pain est le socle ancestral de notre alimentation et, à l’image d’un très grand nombre d’aliments, se retrouve sur nos tables sous des formes et des qualités très variables.
Force est de constater que l’intolérance au gluten est en nette augmentation, et que cette anomalie n’est plus rangée dans la catégorie des « phénomènes de mode », comme cela a pu être le cas pendant longtemps.
Rare du temps de nos grands-parents, cette maladie se multiplie et n’a rien de « psychologique ». Quand notre corps n’arrive plus à digérer un ensemble de protéines, désigné sous le terme « gluten », que l’on retrouve dans le blé, l’avoine, l’orge, le seigle et l’épeautre, il se crée une maladie cœliaque. Le gluten se trouve aussi bien dans les céréales raffinées que dans les céréales complètes.
Au cours de la digestion, les gliadines du gluten ne sont pas ou très difficilement digérées, et leur présence dans l’intestin entraîne une réaction inflammatoire, source de troubles intestinaux et de destruction des cellules, les microvillosités intestinales. Mais ces dérangements, déjà bien désagréables par eux-mêmes, induisent une mauvaise absorption des nutriments utiles à l’organisme pouvant entraîner des insuffisances en fer, calcium*, vitamines B9 et B12.
En cas de carence, une maladie cœliaque non traitée peut se traduire par des complications diverses et variées. On peut même quelquefois constater que les intestins deviennent poreux, laissant ainsi passer des fractions d’aliments non digérés dans le sang. En cause, bien évidemment et une fois de plus, la modification de nos céréales et du mode de fabrication du pain impulsée par le productivisme agricole sous la coupe de l’industrie agroalimentaire. Car plus une farine est riche en gluten, plus la pâte lève et mieux le pain et les viennoiseries plaisent au consommateur.
On a mis longtemps à s’intéresser véritablement à ce phénomène, et on commence lentement à faire le lien entre cette intolérance et la multiplication des cas d’arthrose, de dermatites, de dépressions…
Pour finir, je vais souffler le chaud et le froid :
Il faut donc partir à la chasse au gluten des produits que vous consommez, ce qui prend du temps, de l’énergie et qui impacte le budget.
À souffler le chaud et le froid, on peut « tiédir » l’atmosphère : la relance d’une bonne santé intestinale par la prise de probiotiques et de compléments alimentaires permet de digérer le gluten et de passer le cap, car les symptômes ne révèlent parfois qu’une simple intolérance, qui ne se traduit pas toujours par une allergie ou une manifestation d’une maladie cœliaque installée durablement.
Alors que de nombreuses voix se font entendre pour dénoncer les effets secondaires des statines et leurs cortèges de répercussions sur la santé, les thérapies alternatives ou complémentaires surfent sur la mode de la levure de riz rouge.
Parmi les arguments avancés et générant un chiffre d’affaires non négligeable, on trouve celui du « produit naturel », c’est-à-dire non chimique. Partant de là, on le considère comme meilleur et bien entendu « non agressif », et sans effets secondaires. Après tout, « une plante ne peut pas faire de mal… ».
Or, le composant principal de la levure de riz rouge est la monacoline K, qui est une lovastatine. Un usage inconsidéré de cette substance, tant par le dosage que par la durée du traitement, peut donc entraîner les mêmes effets pervers que les médicaments.