Couverture

Anna,
grand-mère
de Jésus

 

L’histoire extraordinaire d’une femme qui a changé le monde en donnant naissance à une lignée spirituelle

 

Claire Heartsong



Ariane Éditions

Titre original anglais :Anna, Grandmother of Jesus

Copyright © 2002 Laura Anne Duffy-Gipson

Originalement publié par S.E.E. Publishing

 

© 2009 Ariane Éditions inc. pour l'édition française
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Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ni reproduite d’aucune manière sans la permission écrite préalable de la maison d’édition, sauf de courtes citations dans des magazines ou des recensions

 

Traduction : Huguette Demers

Révision : Martine Vallée

Révision linguistique : Monique Riendeau, Francine Dumont

Photo de la page couverture : Diane Kaye

Graphisme et mise en page : Carl Lemyre

Conversion au format ePub : Carl Lemyre

 

Première impression : septembre 2009
ISBN papier : 978-2-89626-063-8
ISBN ePub : 978-2-920987-236-6
ISBN Pdf : 978-2-920987-234-2

 

Dépôt légal :
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009
Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2009
Bibliothèque nationale de Paris

 

Diffusion

Québec : Flammarion Québec – 514 277-8807 www.flammarion.qc.ca

France et Belgique : D.G. Diffusion – 05.61.000.999 www.dgdiffusion.com

Suisse : Servidis/Transat – 22.960.95.25 www.servidis.ch


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Pour l’édition de livres – Gestion SODEC

Imprimé au Canada

Résumé

Quatrième de couverture

 

 

Cet ouvrage remarquable regorge d’informations concernant les esséniens, les initiations, les sociétés secrètes et d’avant-garde qui ont travaillé à préserver les enseignements véritables de Jésus.

Son message a pour but d’amener le Divin féminin dans notre quotidien afin de compléter notre parcours initiatique en tant que disciples d’aujourd’hui.

Chapitre 1

Une lettre d’Anna, de Mont-Carmel

Chère amie, cher ami,

Que la paix et l’amour vous enveloppent en ce jour. Je vous salue. Je suis Anna. Vous me connaissez aussi en tant que mère de Marie et grand-mère de Jésus. Le fait que vous lisiez cette lettre, une introduction à mon histoire, est en quelque sorte un miracle, car la transmission de ce message traverse de vastes plages de temps et d’espace. Et pourtant, je suis là, plus proche que vous ne pouvez le penser.

Je vous lance une invitation personnelle, celle de m’accompagner dans un voyage qui suivra le sentier initiatique secret que ma famille et moi-même avons emprunté il y a 2 000 ans. C’est dans votre imagination que nous nous rencontrerons et que nous voyagerons ensemble au fil d’un récit dans lequel je me révélerai. La seule différence entre mon sentier de l’époque et le vôtre aujourd’hui, c’est que votre vie journalière actuelle est à la fois le temple et l’école de mystères et que vous êtes votre propre maître enseignant et gourou. Ainsi, quand, avec d’autres, vous vous rassemblez en groupe, magistralement égaux, l’intention bienfaisante collective peut alors amplifier le pouvoir de l’influence individuelle de chacun.

Je vous offre ma version d’une histoire complexe, fascinante, une histoire parmi tant d’autres, porteuse d’un pouvoir transformateur et qui présente Jésus, l’être humain, et Jésus, le Christ. Tout au long du chemin sinueux qui nous amènera à rencontrer le Christ « face à face », je vous révélerai une abondante matière relativement aux anciennes initiations esséniennes que j’ai maîtrisées. Ce sont ces mêmes initiations que j’ai facilitées pour Mère Marie, Yeshua ben Joseph (Jésus), Marie Madeleine et d’autres adeptes qui ont incarné et illustré le Christ ou « la Voie du Maître de la rectitude » (manière d’employer correctement l’énergie). J’ai partagé ces enseignements traitant de la sagesse et de la haute alchimie (pratiques intérieures relatives à l’énergie) avec bien des intéressés et, maintenant, je vous transmets les secrets de l’immortalité physique et spirituelle, de la résurrection, et d’autres mystères. Je le fais parce que vous, mon cher ami, avez demandé la liberté et le pouvoir personnel. Vous êtes bien préparé à vous servir de ces cadeaux au profit de tous alors que nous traversons une périlleuse période de transformations menant à la naissance d’un nouveau monde.

Je réalise que des périodes de changement irrévocable, telles que vous en vivez actuellement dans votre monde, peuvent être extrêmement pénibles sur le plan des croyances retranchées et du protocole dogmatique qui, autrefois, indiquaient le chemin menant à Dieu et la manière d’entrer en relation avec « lui ». Je suis prête à vous rencontrer sur votre terrain, où que vous soyez. Puis, nous partirons ensemble vers un lieu de rencontre où le connu et l’inconnu se courtisent et commencent à se fondre. Cette cour mystique de la conscience est une mystérieuse promenade entre les mondes menant au point de rendez-vous où l’on retrouve le divin Féminin intuitif, inconditionnellement aimant. Dans son étreinte, tous les pôles se rencontrent, guérissent, retrouvent leur intégrité et deviennent de puissantes expressions d’amour équilibrées et harmonieuses.

À voyager avec moi, vous pourriez vous retrouver dans le rôle du détective métaphysique et devoir creuser, approfondir, exposer, examiner et présenter sous un meilleur éclairage les vieux paradigmes cosmologiques tels que Créateur/Création et sauveur/victime/tyran. Comprenez ceci mon ami : en apportant une plus grande clarté à la voie empruntée par le Christ initié, mon intention n’est pas d’argumenter ou de prouver que je connais la vérité sur ce qui « s’est vraiment passé » il y a 2 000 ans ni de démontrer que le point de vue d’un autre est erroné.

Mes longs moments d’introspection m’amènent à poser le regard sur les vastes horizons du paysage historique de la Terre. Je vois une nature sauvage criblée d’interminables périodes de souffrance et jonchée de scénarios dramatiques en lambeaux. Je ressens le chagrin de l’humanité et cela m’amène à me poser de poignantes questions. En avons-nous terminé avec l’apprentissage de la sagesse dans la dualité ? Sommes-nous rassasiés de jouer nos rôles mélodramatiques favoris ? Pouvons-nous embrasser les deux pôles comme égaux en divinité et savoir que Dieu/Déesse s’exprime dans toutes les formes ? Pouvons-nous nous satisfaire de nous reposer dans l’amour tout simplement, après avoir connu son opposé ?

Je vous livre mes expériences telles que je les ai vécues dans le contexte du vieux paradigme ésotérique (caché) qui était en place il y a 2 000 ans. Au fur et à mesure qu’on avance, je vous invite à examiner, questionner et restructurer tout ce que je partage avec vous de manière telle que vous vous sentirez reconnu, habilité et appuyé alors que vous traversez les initiations christiques parfois ardues qui se présentent dans votre vie, au moment même où nous nous parlons.

Comment nous y prenons-nous pour restructurer les paradigmes qui ne nous servent plus ? Tout d’abord, cela exige une compréhension des vieux systèmes de croyances, comme je vous en fais la démonstration dans mon histoire. Ensuite, il faut invoquer la vision d’une nouvelle forme harmonieuse de pouvoir individuel et collectif réel et lui permettre de se manifester. Alors même que ces représentations de l’ancien et du nouveau paradigme s’amalgament, d’importantes questions vous viennent à l’esprit. Quels sont les principes éternels qui activent le plus grand potentiel de la vie et procurent un sentiment de continuité et de stabilité durant une période de grande transition et de profonde transformation ? Y a-t-il des perspectives dans l’ancienne manière d’entrer en relation avec le Créateur et la Création qui rehaussent notre vision collectivement choisie ? Quelles doctrines du passé faut-il abandonner puisqu’elles s’avèrent clairement dépassées ?

Utilisant ces questions comme jalons, je nous invite à avoir le courage d’être de simples aventuriers ouverts d’esprit, optimistes, appréciateurs et innocents. Alors que nous explorerons un vaste éventail de lieux, de sujets et de points de vue, je préférerais que nous poursuivions notre questionnement tout au long de notre cheminement au lieu de nous placer en position de défendre des réponses. N’en avons-nous pas assez de faire des guerres « saintes » à la défense des « bonnes réponses » ?

Je vous invite à vous joindre à moi dans une exploration des plus opportunes de ces questions essentielles, tous deux persuadés que les réponses sont déjà là, dans l’attente que nous les dévoilions. J’offre mon histoire comme outil de battage afin de séparer le blé de la sagesse éternelle de la paille encombrante et inutile. Je vous présente un miroir afin que vous puissiez vous voir avec plus de clarté, sachant que vous êtes la réponse aux questions les plus intrigantes qui occupent votre esprit et la réalisation du plus profond désir de votre cœur.

Je vous prie de noter que lorsque je m’adresse à vous, je vous appelle « mon ami » et non « mon enfant » parce que nous en sommes arrivés à une période de recouvrement du pouvoir au cours de laquelle vous et la planète Terre vivez un rite de passage et parvenez à maturité. Si j’ai joué un rôle maternel depuis des temps incommensurables dans les affaires de l’humanité, cette fois je désire que nous nous rencontrions à titre de pairs et d’amis. Vous avez mûri suffisamment pour que les crises de colère infantiles et les jeux de pouvoir adolescents ne retiennent plus votre intérêt. Je vous offre avec plaisir mon amour maternel inconditionnel, mon réconfort et mon exemple, mais il n’en reste pas moins que le moment est venu pour vous d’être votre propre messie.

Vous et moi avons entendu nos demandes respectives de rencontre. Je viendrai donc chez vous et, de là, nous entamerons notre voyage sans distance. Votre lieu de résidence importe peu, que ce soit un ermitage isolé de montagne, une austère grotte dans le désert, un monastère, un appartement urbain sophistiqué, un ghetto urbain, une prison ou une vaste propriété de banlieue. Ce qui importe, c’est que vous laissiez vos sentiments du moment présent vous habiter lorsque vous me rencontrez. Il en va de même pour moi ; mon apparence a peu d’importance. Toute image bienveillante et fortifiante que vous puissiez avoir de moi peut servir à établir un sentiment de connexion initiale. Je vous l’assure, vous me reconnaîtrez quand vous me verrez sur le seuil de votre porte ouverte. Je préférerais tout de même que vous en veniez à me connaître comme JE SUIS, au-delà de toutes les images qui me distancieraient de vous de manière hiérarchique ou qui pourraient perpétuer nos vieux rapports dysfonctionnels.

Souvenez-vous de ceci, mon ami : ce n’est pas l’imposante distribution des personnages qui est primordiale dans mon histoire. Il importe peu que vous sachiez qui j’ai été, bien que j’aie servi à titre d’émissaire des royaumes célestes engagés dans la création originale de cette planète et que mes incarnations représentant la Mère divine aient été nombreuses. Je voudrais que vous sachiez que mon voyage avec vous et avec ce cher joyau des cieux – la Terre – m’a pourvue de grands trésors de compassion et de sagesse. Ni ma version de l’histoire du Christ ni le débat visant à prouver qu’elle est vraie ou fausse ne revêtent d’importance. Ce qui est infiniment plus important, c’est l’énergie d’amour nourrissante et transformatrice de vie qui passe dans mon discours et va au-delà des mots.

Bien que j’aie fait mon ascension, j’ai choisi librement de revenir de temps en temps sur le plan terrestre afin de continuer à participer à l’évolution de la Terre. Mon profond amour pour chaque particule et chaque expression de vie m’incite à rester proche. Je suis revenue à ce point-ci afin de pouvoir faire avec vous ce long voyage tant attendu et des plus extraordinaires. Je le fais non pas comme un sacrifice, mais parce que je sais profondément que mon union complète en Dieu est inséparable de la vôtre et de celle de la Mère Terre. Il me suffit, en guise de récompense, de savoir que mes récits ont déclenché votre mémoire de nous en train de parcourir ce chemin auparavant, rêvant notre vision d’une Nouvelle Terre, et que notre amour nous a réunis une fois de plus. Nous pouvons goûter au réconfort, sachant que toutes nos aventures, passées comme à venir, nous ont préparés à cette parfaite conclusion que nous nous sommes promis de célébrer.

Je suis ravie de vous servir à titre de « transformatrice » de paradigme, d’entraîneuse à ce sport qu’est la vie, de sage-femme et d’amie très accessible. Je marche à vos côtés sur le sentier qui vous mène à découvrir que vous êtes le Christ bien-aimé tant recherché. Je vous offre ma main en toute camaraderie afin que nous puissions nous souvenir de ce fil de lumière résistant qui tisse toute la vie en une tapisserie impeccable, toujours changeante et sans coutures révélant l’amour infini de Dieu Mère/Père et sa grâce. Indépen­dam­ment de son nom, cette lumière éternelle révèle que votre destination est plus proche que toute pensée limitée que vous puissiez avoir. Vous, mon éternel ami, êtes le chemin, la lumière et celui par qui tout arrivera.

Laissez s’ouvrir la porte menant à votre cœur christique. Entrez et « connaissez-vous vous-même ».

Prenez plaisir à ce voyage de retour à la maison qui passe par le recouvrement des mémoires.

Anna

Claire Heartsong


C’est en 1990, alors qu’elle se soumettait à un long processus initiatique avec les maîtres ascensionnés Jésus (Yeshua Sananda) et Saint-Germain, que Laura Anne Duffy-Gipson reçut le nom de Claire Fontaine Heartsong. Son apprentissage avec certains êtres des royaumes élevés débuta en 1986 et se poursuit encore à ce jour. Sa vie est consacrée à l’équilibre harmonieux de la liberté qui vient avec le pouvoir intérieur et de l’union entre tout ce qui vit. Une partie intégrale de cette réalisation est facilitée par le retour du cœur féminin dans la relation consciente et sacrée. Cette activité au nom de la Mère divine est accomplie avec l’assistance et la présence d’Anna, la mère de Marie et la grand-mère de Jésus.

Depuis 1986, Claire a aussi travaillé à l’équilibre des pôles masculin et féminin en tant qu’émissaire des Hathors, des êtres ascensionnés interdimensionnels qui servent les humains en les initiant à la guérison par le son, à la haute alchimie et à la relation sacrée.

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Remerciements de Claire

Je désire exprimer mon éternelle gratitude au Père/Mère de mon âme qui, entendant le cri de mon enfance, continue de répondre à ma prière : « Qui suis-je ? Quelle est la raison de ma présence ici, sur cette étrange terre ? Comment retourner à la maison ? Ouvrez-moi à l’amour et à la sagesse ! » À Anna, Yeshua, Mère Marie et les Conseils de lumière, JE SUIS vôtre pour servir à l’élévation de toute vie, en continuelle collaboration dans l’Unité. Ma vie reconnaît à jamais l’Ami éternel et le Bien-aimé dont la présence et l’étreinte me soutiennent.

Je souhaite souligner la grande part qu’a jouée ma famille terrestre. D’abord ma mère, Eileen, qui m’a mise au monde, ce qui m’a permis de me lancer dans une autre merveilleuse aventure ; puis mon père, Harold, maintenant libre de me guider vers des pâturages plus verts à partir de l’autre côté ; et mon frère, Hal, du fait d’être ici. Dans l’éternelle étreinte, je remercie mes partenaires de vie, Jim et Arthur, pour leur amour inconditionnel, alors que nos voies séparées nous ramènent à l’Un. Quant à vous, mes filles bien-aimées Susanne, Lara, Melinda, Heidi, et vos compagnons de vie, vous êtes toujours dans mon cœur. Et enfin, puisse ce livre guider mes petits-enfants, la lumière du monde, vers leur véritable héritage.

Ma sincère gratitude à ma grande famille spirituelle pour l’encouragement remarquable et soutenu et l’appui tangible qui ont permis de manifester ce livre sur le plan physique. Parmi tous ces gens, je désire souligner spécialement l’apport de Tom Kenyon, Joan Reddish, Virginia Essene, MiraEl et Jodi Levy. Un livre de cette ampleur n’aurait pu aboutir à sa forme finale sans les personnes qui ont contribué à sa production. Recherche historique et annotation préliminaire : Allisone. Révision : Alma Rose, Scott Moore, Larry Gautreaux, Mary Grace, Beth Black et Jack Kerlin. Édition finale et production : Virginia Essene, Pat Proud, Alma Scheer, et le comité SHARE-SEE. Mes remerciements à Shannon, de Lightbourne, pour le dessin de la page couverture [NdE : de l’édition originale américaine] ; à Aaron Abbasson, pour les cartes géographiques ; et à Todd Billingsley, pour la conception esthétique du livre et la publication assistée par ordinateur.

Et merci à vous, cher ami, d’avoir appelé Anna à se manifester sous cette forme. Puissent ses mots d’amour vous apporter le réconfort et puisse sa vie de sagesse inspirer la vôtre. Merci également aux uns et aux autres.

Dédicace

Ce livre est dédié au retour de la Mère divine,
amenant ainsi le Christ de la compassion à naître en chaque cœur.
Puissent tous les êtres connaître la liberté et l’union.
Puissent tous les êtres être en paix.
Dans l’Unité,
JE SUIS
Om.

La Palestine Biblique

Avant-propos de Virginia Essene

Certains parmi nous servent d’historiens célestes et de conteurs, révélant des perceptions cachées depuis longtemps à l’intérieur de la psyché humaine et des informations qui aident à expliquer notre vie sur terre avec ses mystères, grands et petits. Si vous êtes en quête d’une conscience plus élevée et que vous êtes doté d’une nature spirituelle et d’un esprit ouvert, nous vous invitons à vous joindre à nous alors que nous allons explorer les concepts non traditionnels qui continuent d’influencer la vie humaine à notre époque.

Depuis 1986, la S.E.E. Publishing Company – rattachée à la fondation à but non lucratif SHARE – vous a proposé sous forme de livres un large éventail d’informations inspirées et canalisées. Cette fois, dans notre 10e livre, nous introduisons une femme extraordinaire et puissante prénommée Anna qui conçut sa fille Marie dans la lumière et lui enseigna les philosophies et la manière de vivre des esséniens, de telle sorte qu’elle soit en mesure de remplir son rôle de mère de Jésus, le Messie attendu.

Bien que les lecteurs du matériel d’Edgar Cayce puissent être au courant de l’existence des esséniens et de l’importance spirituelle d’Anna pour Marie, son petit-fils Jésus, Marie Madeleine et d’autres, on doit se demander pourquoi les bibles et les livres d’histoire mentionnent rarement son rôle essentiel. Comment est-il possible qu’Anna ait été oubliée ou ignorée depuis si longtemps par deux religions d’importance majeure ? Pour cette raison, nous vous présentons Anna et un petit groupe de Juifs très réservés qui ont créé délibérément une sainte communauté de serviteurs de la lumière capable de soutenir le plan divin connu comme étant « la plus grande histoire jamais racontée ».

Si nous fouillons la littérature judaïque en quête d’une réponse, nous découvrons qu’elle ignore totalement le rôle vital joué par Anna en ces profonds temps bibliques qui ont précédé la naissance de Jésus. Les Juifs de l’époque avaient-ils rejeté l’importance du groupe essénien en général ou avaient-ils seulement écarté Anna parce qu’elle était une femme ? Nous ne le savons pas. Peut-être que ces Juifs, tout comme l’Église catholique qui a d’ailleurs finalement élevé Anna à la sainteté, ignoraient tout simplement son véritable rôle dans les événements qui se sont déroulés en Terre sainte il y a 2 000 ans. Fait incroyable, l’Encyclopédie catholique récente écarte Anna dans le commentaire suivant : « Nous ne savons rien de sûr relativement à la mère de notre Marie bien aimée. Même pour ce qui est de son nom et de celui de son mari Joachim, nous devons nous en remettre au Protévangile [ou les évangiles apocryphes] de Jacques, un document pourtant très ancien dans ses premières formes, mais sur lequel on ne peut se fier. »

Bien qu’Anna fût officiellement élevée à la sainteté, son importance paraît grandement diminuée dans la doctrine de l’Église catholique romaine jusqu’au milieu du 6e siècle, quand l’empereur Justinien 1er lui consacre un temple. Et on dit que le pape Constantin introduisit au début des années 700 la dévotion à Anna dans l’Église de Rome. Le silence concernant sa vie se poursuit jusqu’aux 14e et 15e siècles, alors que sa popularité semble reprendre. Cette appréciation touchante d’Anna est artistiquement exprimée par Léonard de Vinci (1452-1519), artiste peintre connu dans le monde entier par son dessin en grand [ou carton] intitulé La Vierge, l’Enfant Jésus avec sainte Anne et saint Jean-Baptiste, aujourd’hui conservé à la National Gallery de Londres. Dans ce portrait de groupe, on voit juste derrière et un peu à côté de Marie, sa mère Anna, la main pointant de manière évidente vers un croquis de la ville sainte, reconnaissant peut-être la source spirituelle de la famille aussi bien que l’importance des enfants Jésus et Jean-Baptiste.

Les siècles passent et les motifs de l’Église catholique deviennent de plus en plus immoraux. Certains théologiens et philosophes accusent ouvertement l’Église, dénoncent ses comportements et la défient. Les mouvements de la Réforme continuent de porter des accusations. C’est Frédéric le Grand lui-même qui tranchera en écrivant, en 1790 : « Jésus était vraiment un essénien ; il était imprégné de l’éthique essénienne. » Moins d’un siècle plus tard, le questionnement religieux et la ferveur se poursuivant, Ernest Renan écrit un livre qui suggère que le « christianisme est un essénisme ayant largement réussi ».

Quelles que soient les raisons expliquant cette pénurie d’informations passées, nous vous invitons maintenant à ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire biblique en rencontrant Anna et les esséniens. Le moment est venu de reconnaître qu’un plan complexe d’assistance en provenance des royaumes célestes exigeait l’incarnation dans un corps physique de volontaires spirituels qui allaient aider à ancrer et à réaliser les prophéties anciennes selon lesquelles un Messie allait s’introduire dans la vie physique. Nous soutenons qu’Anna, la grand-mère de Jésus, a coopéré volontairement avec de nombreux êtres célestes pour mettre en place l’événement divin qui allait permettre d’amener Marie, Jésus, Marie Madeleine et d’autres à s’incarner sur la planète Terre. Cependant, cela n’était possible qu’avec la collaboration des membres disciplinés et dévoués de la communauté essénienne à Mont-Carmel (Israël) qui servaient de matrice réceptive d’énergie. (Voir la carte sur la page ii.)

Mais qui étaient ces esséniens très réservés ? Voilà la question. Les seuls commentaires que le monde occidental du début du premier millénaire reçut quant à l’existence des esséniens vinrent d’écrivains classiques.

Malheureusement, bien que leurs commentaires soient intéressants, ces auteurs décrivaient, je crois, la communauté essénienne de Qumran, différente de celle d’Anna à Mont-Carmel. Bien que les esséniens aient eu comme caractéristique commune d’habiter en communautés agricoles, spirituelles et disciplinées d’individus pacifistes, reclus et ascétiques, divorcés du courant dominant des idées politiques et sociales et des pratiques religieuses judaïques, ils pouvaient différer de façon importante sur certains points.

On dit des esséniens de Mont-Carmel qu’ils maintenaient une pureté rituelle stricte, qu’ils mettaient leurs possessions en commun, qu’ils travaillaient dur et qu’ils n’avaient pas d’esclaves. Ils ne recherchaient pas le plaisir et la richesse, et ils élisaient leurs propres chefs parmi les leurs. Leurs contemporains les considéraient comme très bizarres parce qu’ils avaient des habitudes strictes relativement à leur diète et à leur santé, qu’ils refusaient d’offrir des sacrifices animaux à l’instar des autres Juifs et qu’ils se servaient d’un calendrier solaire plutôt que lunaire. On disait même que certains d’entre eux pouvaient prédire l’avenir.

Ce que ces écrivains de l’époque ne réalisèrent pas, c’est qu’il y avait plusieurs communautés esséniennes et que c’était précisément les membres d’un petit groupe mystique à Mont-Carmel qui étaient intensément dévoués au projet et engagés dans la venue d’un messie sur la Terre. Aucun de ces écrivains ne s’est apparemment rendu compte que la sagesse qu’Anna partageait avec sa fille Marie et, plus tard, avec son petit-fils Jésus découlait d’enseignements spirituels profonds et d’initiations qui allaient influencer la croyance chrétienne au cours de son développement.

Dans ces pages, vous en viendrez à connaître Anna dans son rôle de directrice principale de la communauté spirituelle essénienne de Mont-Carmel, l’enclave secrète de l’école de mystères qui lui a permis de partager sa connaissance céleste avec tous ceux et celles qui furent sous sa tutelle. Femme extraordinaire qui fut capable d’étaler sa durée de vie sur plus de 600 ans, Anna révèle l’intimité des membres de la communauté essénienne et leurs rapports personnels, avec comme toile de fond l’occupation romaine de la Terre sainte. Vous découvrirez ses capacités et ses responsabilités exceptionnelles, y compris la conception dans la lumière et la naissance de Marie, et subséquemment la conception dans la lumière de Yeshua par Marie, ainsi que sa naissance et son éducation. Ce panorama qui explique ce que les esséniens ont dû faire pour Jésus, Marie Madeleine et une légion de disciples et d’autres compagnons bien connus du drame christique insiste sur leur rôle essentiel d’assistance auprès de Jésus pour lui permettre de remplir sa mission messianique.

Nous voyons comment la résurrection de Jésus a permis la formation d’une Église qui a déifié Jésus en tant que sauveur et non pas comme maître essénien et guérisseur ayant appris à chacun à exprimer son propre Christ intérieur. Ainsi, on mettait l’essénisme de côté pour donner libre cours à la montée du christianisme en tant que théologie et entité organisationnelle.

Fait intéressant, jusqu’en 1928 il existait peu d’informations écrites sur les enseignements esséniens susceptibles d’être lus par le public contemporain. Puis, un fervent linguiste et chercheur nommé Edmond Bordeaux Szekely, Ph. D., fut capable de trouver et de traduire un surprenant manuscrit araméen datant du troisième siècle et un vieux texte slave. Ce matériel contenait une information élaborée sur les esséniens, un groupe spirituel exceptionnel. En outre, il mettait particulièrement l’accent sur leur dévouement profond à la santé et aux pratiques de guérison démontrées par Jésus. Le Dr Szekely en fit le travail de sa vie. Pendant 50 ans, il continua de traduire ces authentiques écrits esséniens, qui furent ensuite repris en 26 langues, et de les publier surtout en petites brochures bon marché. Son travail permit ainsi aux croyances esséniennes de recevoir une plus grande attention à l’échelle mondiale. De plus, ce chercheur fut capable de cofonder une organisation essénienne internationale avec Romain Rolland, mystique du 20e siècle et récipiendaire du prix Nobel de littérature 1915.

Pourtant, il n’est fait aucune mention particulière d’Anna et de sa fille Marie dans les écrits du Dr Szekely. C’étaient plutôt les enseignements de Jésus et ses pratiques de guérison contenus dans les évangiles esséniens qui captaient alors l’attention du public. Dans l’un de ses livres, L’Évangile essénien de la paix, l’auteur présentait le texte suivant :

« Quand Dieu vit que son peuple allait périr parce qu’il ne voyait pas la lumière de la vie, Il choisit les meilleurs d’Israël pour faire briller cette lumière devant les fils des hommes. Ces élus furent appelés Esséniens. Ils instruisaient les ignorants, guérissaient les malades et se réunissaient le soir de chaque septième jour pour communier et se réjouir avec les anges. » (Cité dans L’Évangile essénien de la paix, livre 3, publié sous le titre Vivre en harmonie avec l’univers, de E. Bordeaux Szekely, aux Éditions Soleil, 1984. La fraternité des anges, Prologue, p. 174.)

Cependant, ce n’est qu’au cours des années 30 et 40 qu’on verra apparaître en Amérique la première et fascinante description de la communauté essénienne de Mont-Carmel. Elle nous sera offerte par Edgar Cayce, médium très connu. À partir d’un état de transe autogénéré, Cayce a produit 14 000 « lectures » au cours desquelles il a parlé d’Anna et des esséniens à l’occasion. Il a décrit ces derniers comme les membres d’une petite secte juive spirituelle qui se forma au deuxième siècle avant la naissance de Jésus et qui se maintint quelque 68 années après la crucifixion de Jésus et la destruction du temple juif. Les lectures de Cayce sur les esséniens ont confirmé qu’il y avait indéniablement un lien entre la famille de Jésus et ses amis, et les communautés esséniennes.

Après avoir défini le terme essénien, signifiant « en attente », Cayce spécifia que des divisions étaient survenues parmi les Juifs et que ces derniers s’étaient scindés en plusieurs sectes, telles que les pharisiens, les sadducéens ainsi qu’un petit groupe appelé les esséniens. Ce dernier groupe représentait ces Juifs qui chérissaient des individus ayant été visités par le surnaturel ou ayant eu des expériences exceptionnelles sous la forme de rêves, de visions ou de voix intérieures. Cayce rapporta que ces esséniens désignés étaient le produit des enseignements de Melchisédech tels que propagés par les prophètes Élie, Élisée et Samuel, et qu’ils s’étaient offerts comme canaux pour recevoir de l’information spirituelle d’origine divine. Ils s’étaient joints en une communauté d’amour et de dévouement, menant une vie sainte faite de bonnes actions et honorant les femmes comme étant les égales des hommes. Par-dessus tout, les esséniens croyaient en un plan divin pour l’évolution humaine et se préparaient consciemment à être dignes d’accueillir le Messie dans le monde.

Edgar Cayce mentionne spécifiquement qu’Anna était présente sur la terre promise dans les jours précédant et suivant l’entrée du Prince de la paix dans le monde physique. Il la décrit comme une voyante et une prophétesse au sein d’une organisation capable d’interpréter le temps et les lieux d’après les étoiles, et de calculer les effets numérologiques sur la vie physique. Apparemment, elle était hautement considérée parmi les esséniens. Elle initia un grand nombre d’individus, y compris les douze jeunes filles dont la pureté était suffisamment élevée pour recevoir les énergies de la conception dans la lumière nécessaires à la conception du Messie. Anna elle-même donna naissance à Marie par le processus de la conception dans la lumière et elle aida Marie à faire de même. Ainsi, et de bien d’autres manières, c’était une sainte femme et elle fut activement engagée dans la préparation de l’arrivée du Messie.

Il est fascinant de constater qu’une partie de ce que les lectures de Cayce décrivaient ferait l’objet de découvertes en Israël, en 1947. En effet, les manuscrits de la mer Morte ayant été découverts près de Qumran (Israël), les archéologues effectuèrent des fouilles à cet endroit et y découvrirent un squelette féminin, comme la lecture de Cayce l’avait annoncé. Ces évidences scientifiques ont corroboré les propos de ce dernier quant à l’existence réelle des esséniens et au fait que les femmes faisaient partie de la communauté, même à Qumran.

Il nous a fallu presque 2 000 ans pour découvrir les manuscrits de la mer Morte, une évidence qui prouve que les esséniens ont vraiment existé et qu’ils ont joué un rôle dramatique dans l’histoire humaine. Comme des voix du passé, les 800 fragments qui constituent cette découverte archéologique de l’époque moderne d’Israël prouvent que des esséniens vivaient vraiment en communauté à Qumran.

Peut-être avez-vous lu ou entendu dire que les manuscrits de mer Morte sont à ce jour considérés comme les plus vieilles évidences bibliques qui existent. Si ce n’est pas le cas, je vous les recommande en preuve que les esséniens ont bel et bien existé. Cependant, ils portent surtout sur la communauté de Qumran et n’identifient pas nécessairement le travail de la communauté de Mont-Carmel. Parmi le trésor découvert dans les jarres trouvées dans la première caverne explorée près de l’ancienne communauté de Qumran, il y avait sept manuscrits presque intacts et prêts à être traduits. L’un de ces manuscrits était entièrement lisible et contenait le livre d’Isaïe de l’Ancien Testament qui datait d’avant l’exemplaire juif le plus ancien de cette même source biblique ! Cette découverte souleva une grande excitation en même temps que de la crainte chez les théologiens et les historiens qui se demandaient ce que cela allait signifier au regard de nos compréhensions religieuses actuelles. (Quand j’ai visité Jérusalem en 1984, un élégant bâtiment appelé le Temple du livre avait été construit pour garder les manuscrits en sécurité et pour étaler en un rouleau continu autour de la pièce circulaire le merveilleux manuscrit ancien d’Isaïe placé derrière un écran de verre humidifié. C’était excitant pour moi d’avoir sous les yeux un morceau de texte si ancien, même si je n’en connaissais pas la langue.)

Ce qui est curieux dans cette découverte extraordinaire, c’est qu’elle a nécessité un processus de traduction laborieux qui se poursuit encore à ce jour et dans lequel se sont engagés de nombreux professionnels de nations et de religions différentes. Le secret entourant le contenu des manuscrits et le long processus de traduction du matériel ont tous deux causé un scandale parmi les érudits, des accusations et des discussions dans le monde entier, le tout coloré par les attitudes compétitives et souvent peu coopératives des individus concernés.

Néanmoins, le public peut finalement lire aujourd’hui quelques-unes des traductions des écrits des esséniens datés d’il y a 2 000 ans, incluant des parties de quelques évangiles présentés dans les manuscrits. Il est toutefois regrettable que les manuscrits n’aient pas été signés individuellement par leurs scribes et que le lieu ou la date de leurs travaux ne soient pas mentionnés. Il reste encore tant de mystères !

Cependant, pour quiconque s’y intéresse, une profusion d’informations est offerte sur les manuscrits de la mer Morte dans des livres d’abord, puis dans d’innombrables articles. De plus, les moteurs de recherche sur Internet nous signalent plus de 19 000 mentions reliées à des sites Web !

En dépit de toute cette information, je dois dire que dans toute la recherche relative aux manuscrits de la mer Morte, nulle part il n’est fait mention de la grand-mère de Jésus, Anna ; par ailleurs, on dit très peu de choses de sa mère, Marie. C’est triste. Cela me suggère que la vérité au sujet des esséniens ésotériques et d’Anna, qui ont facilité la venue du Messie, demeure cachée dans la communauté de Mont-Carmel, laquelle entourait l’école de mystères. Grâce à d’autres auteurs inspirés, à l’information contenue dans ce livre, ou à une fouille archéologique non effectuée encore à l’emplacement physique de Mont-Carmel, une fouille qui s’avérerait révélatrice, peut-être pourrons-nous enfin savoir et apprécier ce qui s’y est déroulé. Entre-temps, les implications et la signification de la question des esséniens nous invitent, 2 000 ans plus tard, à interpréter la valeur historique et religieuse de ces derniers, et ce, à partir des opinions, des perceptions et des conclusions qui nous sont propres, comme toujours.

En présentant ce livre sur Anna et les esséniens, nous espérons que vous pourrez y puiser quelque chose d’inspirant qui élèvera votre conscience et vous donnera le courage et l’élan pour accomplir les buts particuliers de votre âme que vous souhaitez atteindre. Et si le matériel présenté engendre en vous une nouvelle perception des choses et un empressement plus vibrant à être au meilleur de vous-même en tant qu’être humain spirituel, nous serons comblés.

Pour terminer, j’aimerais vous laisser avec un court commentaire extrait d’un fragment d’un manuscrit appartenant au Livre essénien des révélations.

 

« Ton esprit m’a pénétré,

Forgeant ma conscience,

Me révélant ton secret merveilleux.

Il a fait jaillir en moi

Une source de connaissance,

Une fontaine de puissance,

Un torrent d’amour et de sagesse

Semblables à la splendeur

De la lumière éternelle. »

(Fragment du Livre essénien des révélations, p. 169)

Annexe C

Lexique des termes ésotériques

Celui qui est oint : Un être qui a atteint l’illumination – un Christ ou un Bouddha. L’huile éthérique servant à l’onction et produite par la glande pinéale logée dans le cerveau a été totalement activée.

Araméen (un dérivé d’une langue du Moyen-Orient antique) : L’araméen était la langue maternelle de Yeshua et celle dont il se servait dans ses enseignements. La vision araméenne du monde est holistique, interdimensionnelle et non dualiste comparativement à celle que l’on retrouve dans les traductions grecques des discours de Yeshua qui sont à la base de la Sainte Bible.

Initiation(s) portant sur l’ascension : Les processus qui permettent l’ascension de la conscience individuelle jusqu’à l’illumination complète, l’unité, l’immortalité et l’union avec le Créateur Source.

Atlantide et Lémurie : Des civilisations anciennes hautement évoluées qui se développèrent chacune sur un continent qui s’enfonça, pour l’une dans l’océan Atlantique et pour l’autre, dans le Pacifique.

Corps Ba : Le corps de lumière égyptien équivalant au corps causal ou à la présence Je Suis universelle qui, de manière neutre, est témoin de l’évolution de l’âme et de la vie physique, et les dirige.

Trè-Haut bien-aimé : Le Soi divin qui est amour absolu, amoureux et bien-aimé.

Livre de la vie : Dans les royaumes éthériques, toute pensée, toute action, toute cause à effet et toute sagesse sont enregistrées sur un genre de grille holographique composée de lumières, de sons, de couleurs et de géométries sacrées. Cette grille de lumière psychiquement accessible est aussi appelée Annales akashiques.

Souffle de vie : La force de vie respirée d’une manière consciente afin d’amplifier ses effets.

Fraternité de Tat : Une confrérie atlante (et peut-être plus ancienne) comprenant des adeptes femmes et hommes, des hauts initiés, des prêtres savants et des artisans qui connaissaient et pratiquaient les mystères qui rendent possibles l’ascension et l’immortalisation de la conscience.

Fraternité-sororité de la Lumière : Une association cosmique et planétaire d’êtres ascensionnés conscients qui ont atteint la maîtrise des plans subtils et physiques. Ils demeurent souvent sur terre ou près du plan terrestre pour faciliter l’évolution de la Terre et de l’humanité depuis le commencement des temps jusqu’à ce que toute vie ait ascensionné.

Christ : Un poste de service planétaire dans lequel un homme ou une femme a atteint la pleine conscience illuminée. Chaque âme porte en elle une présence christique.

Conscience christique : L’expérience d’unité absolue qu’une personne fait en même temps qu’elle embrasse des formes et des énergies transitoires.

Initiation de la crucifixion : Le rite de passage dans lequel la conscience de séparation de l’initié est complètement reconnue et où commence la transmutation.

Androgyne divin : L’état naturel et originel de la conscience avant « la séparation des sexes » dans lequel les attributs masculin et féminin sont fusionnés, équilibrés et harmonieux. Le but de l’initié, qu’il soit homme ou femme, est de retrouver la conscience de l’androgyne divin.

Mère divine : L’intelligence derrière et à l’intérieur de tout vide et de toute forme. Elle est l’égale du Père divin. Elle est la colle coalescente et la force qui dissout toutes choses. Elle est personnellement accessible. Elle embrasse inconditionnellement toute sa création.

Corps de lumière égyptiens : Selon le système utilisé, les anciens Égyptiens percevaient de cinq à dix corps de lumière comprenant le corps physique le plus dense jusqu’aux corps spirituels les plus subtils.

Illumination : L’état où la conscience de la séparation est transcendée et les fonctions supraconscientes et expansives du cerveau sont activées.

Christ féminin : Une femme qui a atteint la conscience christique.

Jardin du paradis : L’état naturel de la conscience unifiée où l’être mange librement du fruit de l’Arbre de vie dans un état d’innocence originelle. Le fruit donne la sagesse, cette dernière étant produite du fait de choisir entre des pôles contrastés et d’harmoniser ces pôles.

Gnose : La révélation directe de l’Absolu sans l’aide d’un sauveur ou d’un prêtre médiateur.

Codes d’ascension du Graal : Des structures de lumière subatomiques présentes dans l’ADN provenant directement de la Source créatrice et assurant l’évolution ascendante de toutes ses émanations.

Grand Plan : Le schéma ascendant/descendant conçu par la Source créatrice et utilisé par celle-ci, en tant que cocréatrice avec la création pour assurer l’éternité de l’expansion et de l’évolution.

Salles d’Amenti : Le monde de la « Terre intérieure » sur le plan de son aspect psychique et de ses royaumes dimensionnels plus élevés où des sommités résident, enseignent et facilitent l’évolution planétaire.

Hathors : Des êtres ascensionnés interdimensionnels, maîtres de l’amour et de la guérison par les sons, qui vinrent sur terre il y a plus de 850 000 ans pour assister la Terre et l’humanité dans leur évolution. Ils facilitent la création cohérente par la haute alchimie, qui transmue les émotions discordantes, les pensées, les comportements, les systèmes et les structures basés sur la peur.

Haute alchimie : Le Grand Œuvre de l’âme ou Magnus Opus, où la conscience instinctuelle inférieure est transmuée, puis élevée dans la conscience christique.

Saint-Graal : Le récipient éternel et immaculé de la conscience qui renferme et préserve les structures cohérentes de l’intelligence cosmique sous la forme de lumières, de sons, de couleurs et de géométries sacrées. C’est aussi le vide qui donne naissance, soutient et reflète parfaitement le Créateur dans toute la Création. C’est un aspect et une fonction de la Mère divine. De sa matrice / son utérus sort l’enfant saint – le Christ ascensionné –, spiritualisant ainsi la matière. La coupe de communion de Yeshua était le symbole de ce grand Saint-Graal cosmique.

Saint-Esprit de la Vérité (promesse) : Un aspect de la Mère divine qui atteste, révèle et guide. Sa présence réconforte. Il est cette paix qui dépasse l’entendement.

La présence Je Suis (Seigneur Dieu de mon être) : Le corps causal qui dirige et manifeste, par le truchement de l’âme, son extension et la vie physique. C’est le Très-Haut bien-aimé.

Immortalité – physique et spirituelle : L’immortalité physique est la capacité d’utiliser consciemment les hormones sécrétées par les glandes pituitaire et pinéale, de telle sorte que le corps physique se renouvelle continuellement. Ainsi, l’âme a plus de temps pour atteindre la maîtrise de soi et pour servir. L’immortalité spirituelle est la capacité de l’âme de rester consciente de son identité personnelle et de conserver la mémoire au fur et à mesure qu’elle ascensionne dans ses corps de lumière plus élevés durant sa transition, à partir de sa forme physique.

Corps Ka : Le corps de lumière égyptien qui est aussi le corps physique du jumeau éthérique.

Corps Khat : Le corps de lumière égyptien qui est aussi le corps physique.

Échelle de lumière : Le système des sept chakras lumineux qui facilite l’illumination.

Langages de lumière : Les vibrations de communication qui viennent de la musique des sphères ou de sons de la Création. Certains langages de lumière sur terre tirent leur origine d’autres univers, galaxies et mondes qui ont ensemencé l’humanité.

Loi de l’Un / Loi de la vie : Un code d’éthique des relations dans lequel toute la vie est perçue comme une unité interconnectée et interdépendante.

Conception dans la lumière : La conception consciente d’enfants où les codes de lumière de l’ascension sont délibérément cultivés et ancrés dans l’œuf de la mère et la semence du père pour que l’ADN de l’âme évoluée qui s’en vient puisse recevoir sa plus haute assignation de service. Ces enfants entrent sur le plan terrestre avec peu de voiles d’oubli, sinon aucun. Les processus d’illumination et d’ascension sont aussi des formes de conception dans la lumière.

Lignage du Graal matri-christique : Un lignage à résonance spirituelle qui peut inclure, sans y être limité, la filiation par le sang grâce à laquelle des âmes évoluées s’incarnent dans le but spécifique d’assister l’ascension planétaire en tant que Christs. Les femmes détiennent les codes du Graal et les transmettent sous la forme d’enseignements de la sagesse, de transmissions d’énergie et de matériel génétique. Les hommes initiés endossent le rôle de gardiens des porteuses de codes et d’activateurs des codes d’ascension du Graal.

Merkaba : Un véhicule interdimensionnel constitué d’une conscience unifiée cohérente et d’un champ d’énergie électromagnétique en contre-rotation qui rend possible l’ascension du corps physique, le voyage dans le temps et la téléportation. « Le char de feu » d’Élie était un véhicule Merkaba.

Mariage mystique : L’union, sur le plan horizontal, des attributs du masculin et du féminin divins à l’intérieur de la conscience. C’est aussi l’union consciente, dans l’axe vertical du Père Esprit et de la Mère Matière, qui engendre l’enfant de lumière.

Mystères d’Isis-Osiris : Les enseignements et les pratiques de sagesse de l’Égypte ancienne qui atteignent leur point culminant dans l’illumination de la conscience.

Initiation de la résurrection : Le rite de passage qui transmue complètement la conscience de séparation et réalise l’unité illuminée avec la Source créatrice et la Création.

Montées successives de civilisations :