Maître Saint-Germain
Manifester
ses pouvoirs spirituels
Vivre en équilibre dans un monde
en mutation
Pierre Lessard
Ariane Éditions
Chers amis,
Depuis maintenant plus de 25 ans, les Éditions Ariane explorent ce grand thème de l’éveil de la conscience. Inévitablement, c’est toute notre perception de la réalité qui en a été modifiée. Nos auteurs, tels des guides tout au long de notre parcours, nous ont permis de découvrir divers aspects de la réalité – ses multiples dimensions. Des mondes vivants sur les plans subtils se sont alors révélés à nous. Tant la vie hautement évoluée de cet univers et les Maîtres ascensionnés que les Esprits de la nature ont alors partagé avec nous leur vision de notre parcours, de l’étendue de notre réalité et, en particulier, de notre potentiel. Nous avons désormais pris conscience que la réalité que nous pensions immuable est quelque chose de malléable. Qui plus est, qu’elle est le reflet de notre cheminement intérieur, de nos croyances. Certes, tout cela a nécessité un certain apprivoisement.
Pour plusieurs, la capacité de communiquer avec l’au-delà, de percevoir les mondes subtils ou, encore, de manifester la guérison est perçue comme une sorte de don. Ils savent qu’un jour cela sera sans doute possible pour eux, même si cela leur semble encore lointain. Le livre que vous tenez entre vos mains s’inscrit sur un autre anneau de la spirale. C’est un manuel pratique pour développer vraiment et maintenant vos pouvoirs de manifestation, de guérison et de communication avec les plans subtils.
Ces pouvoirs sont présentés comme faisant partie de notre nature à tous et correspondent tout à fait à notre potentiel d’expression actuel. Mais cela va plus loin en fait, car ce livre nous invite à la pratique proposée – essentiellement un travail visant à hausser notre taux vibratoire – non seulement pour notre propre bénéfice, mais parce que c’est le seul moyen dont nous disposons ensemble pour recevoir l’inspiration nécessaire en vue de sortir l’humanité du bourbier de ses problèmes actuels. Nous ne pourrons pas régler nos problèmes à partir de la conscience qui les a créés au départ. Pour accéder à une conscience nouvelle, nous devons élever notre taux vibratoire. L’équation est claire, à l’instar des directives de Maître Saint-Germain. Ces directives s’adressent à vous, chers lecteurs, dans votre moment présent, là où vous êtes en cet instant. La durée de la transition de l’humanité vers une ère de plus grande paix dépendra de leur mise en application. Bien sûr, votre propre bonheur également. La joie profonde de retrouver votre pouvoir naturel de créer est au cœur de ce manuel.
Certes, je suis un éditeur, mais mon travail va au-delà du simple fait de publier des livres. Chose certaine, je ne peux rester indifférent devant l’implication d’un livre comme celui-ci. Depuis deux ans déjà, je participe à la collecte du matériel pour son contenu et je me sens évidemment très motivé à mettre en pratique ces enseignements. Mais, comme vous le savez, le quotidien a ce don de nous occuper ailleurs – pour toutes sortes de raisons. En ce sens, nous avons pensé qu’un DVD d’accompagnement serait très utile à chacun. Il vous faut savoir aussi, et Maître Saint-Germain commente cet aspect dans ce livre, qu’avec l’expérience, la pratique proposée ici n’exigera pas nécessairement une heure de votre temps chaque jour. À la longue, votre concentration et votre ressenti seront tels que quelques minutes suffiront. En fait, vous développerez une présence à Soi qui vous étonnera. Ceux qui désespèrent de pouvoir respecter une discipline découvriront que le propos de ce livre la transcende pour en faire quelque chose de bien plus fascinant. Avec le temps, la communication et la coopération consciente avec les mondes subtils deviendront alors tout à fait naturelles, et notre réalité en sera le divin reflet.
J’aimerais ici remercier Pierre Lessard, Josée Clouâtre, Christine Falaise ainsi que tous nos collaborateurs pour des moments fort chaleureux vécus tout au long du processus de réception du matériel de ce livre et de la production du DVD.
Marc Vallée
Éditeur
L’être libre est celui qui pose son regard avec amour sur toutes les formes de vie qui se déploient et participent à une création collective. Il est libre parce qu’il choisit d’orienter son regard, son attention. Il est libre par sa nature. En comprenant de plus en plus ceci il peut vivre sur cette terre dans une harmonie et un équilibre croissants – ce qui lui permet d’aller vers une guérison.
Vous pouvez facilement observer et ressentir que cette terre est souffrante, que cette humanité est souffrante, de même que les hommes qui la composent. Vous ressentez aussi que cette souffrance est maintenant d’une telle ampleur que cela provoquera une réaction amenant tôt ou tard les humains à s’unir pour en transformer la cause.
La guérison, tant de la Terre, de l’humanité que de chaque individu, est en soi un processus d’unification. Le processus de guérison en est certes un de retrouvailles de soi et du Soi dans un mouvement d’union. S’il n’y a point de division, de séparation, il n’y a point de déséquilibre, de malaise, de douleur et de souffrance. Les souffrances individuelles composent la souffrance collective et les souffrances collectives sont associées à la souffrance de la Terre elle-même et de toutes les formes de vie de la nature.
Tout humain, puisqu’il s’est créé sur cette terre, physiquement et psychiquement, a en lui les capacités de retrouver l’équilibre, de se recréer et de renaître à lui-même dans une expression de la santé. C’est dans un parcours de joie que l’être pourra guérir ses maux, ses douleurs, ses blessures.
L’humain est venu sur cette terre pour collaborer, par son expression, au grand mouvement créateur universel. Il est venu vivre la joie pure et l’extase en déployant son essence dans l’union aux différentes formes de vie qui se manifestent ici. Voilà le dessein premier de l’incarnation. Certes, cela n’est pas de souffrir en tentant de se libérer des causes de la douleur. Toutefois, en raison des inscriptions mémorielles et génétiques, des croyances, des blessures passées et des attachements, l’être vivra des déséquilibres douloureux. Il est important qu’il puisse retrouver la voie et les capacités de transcender la douleur et la souffrance.
Néanmoins, comme il a été dit précédemment, la souffrance que l’être vivra dans son corps ou dans sa psyché, bien qu’elle soit pénible et non nécessaire à la vie sur cette terre, aura tout de même la possibilité de jouer un rôle. Lorsque la souffrance sera plus importante que les petites satisfactions qui la créent, l’individu ressentira que des éléments n’ont pas de sens dans sa vie et il cherchera à se transformer.
Le processus est simple. Lorsque vous allez vers une voie, lorsque vos attitudes, vos comportements et vos états y sont tous orientés et que vous sentez que vous n’êtes pas heureux, que vous souffrez, et que vos souffrances sont plus importantes que les petites joies découlant de vos choix, il est tout à fait naturel pour vous de vouloir changer.
Tant et aussi longtemps que l’individu se contentera de satisfactions superficielles et éphémères, il nourrira inconsciemment la souffrance et celle-ci s’intensifiera jusqu’au jour où il choisira le changement. Souvent, les événements extérieurs intensifient cette souffrance. Ce peut être un accident ou le départ d’un proche. La souffrance qui s’intensifie est un appel aux changements et à l’utilisation des pouvoirs de guérison, qui sont, nous le rappelons, tout à fait naturels.
Imaginons que vous marchez dans une forêt en suivant un parcours solitaire dans l’intention de réfléchir à un projet. Il vous faudra tout de même nourrir votre corps et vous assurer que tous vos corps sont en équilibre pour participer de manière optimale à votre projet. Si votre corps physique se blesse, il faudra bien le guérir afin de continuer votre réflexion. Vous n’êtes pas allé dans la forêt pour vous guérir ; toutefois, il faudra bien y arriver afin de poursuivre votre projet, votre but réel. Il en est de même de l’incarnation. L’humain n’est pas venu sur cette terre porteur d’un but de guérison. Cependant, la guérison fait partie de la voie qui lui permettra d’être beaucoup plus libre dans l’exercice de ses autres pouvoirs.
Bien sûr, le pouvoir de guérison débute par la capacité de l’être à se nourrir avec justesse, à puiser à même les nourritures disponibles, physiques et subtiles, les éléments susceptibles de hausser son rythme vibratoire. La pratique vers ce but est appelée « reprogrammation alimentaire ». Nous aborderons aussi non seulement la faculté de se régénérer, mais celle de ressentir, de comprendre et de transformer les sources du déséquilibre. Ces sources sont généralement dues à des déséquilibres d’ordre émotionnel et mental. L’individu aura à comprendre en premier lieu ce qui a créé sa dégénérescence, soit les sources de ses déséquilibres, pour optimiser sa régénérescence.
Il est important, dans ce processus de guérison, de saisir que le déséquilibre naît d’un conflit intérieur, d’une forme de négation de soi. Cela peut être associé à un thème karmique ou à une interprétation particulière de sa vie actuelle. Quels que soient les pouvoirs énergétiques et spirituels de la personne, le processus de guérison signifie qu’elle devra nécessairement être ouverte à des changements d’attitudes, de comportements et d’états intérieurs.
Nous vous invitons donc d’abord à identifier les principales sources du déséquilibre à partir du besoin de reconnaissance en chaque être, puis à voir comment cela permet un regard novateur sur le processus de guérison et, enfin, à soutenir ce processus par la reprogrammation alimentaire – physique et subtile.
Les capacités de l’être à se guérir sont associées à sa disponibilité à transformer ses états intérieurs, à redéfinir ses idéaux, à abandonner des croyances et à modifier ses comportements et ses attitudes. Ainsi, il pourra non seulement par ses pouvoirs stimuler la guérison des tissus, des organes ou des systèmes affectés, mais faciliter le processus continu de régénérescence cellulaire.
Pour bien saisir ce processus de guérison dans sa globalité et dans chacun de ses éléments, nous vous proposons d’abord de tourner ensemble notre regard vers les causes des déséquilibres.
Nous vous invitons à faire en sorte que dans cette observation et ce qui en résultera, il n’y ait point de jugement ni de culpabilité envers vous-même. Le déséquilibre, chez l’individu ou dans la collectivité, a plusieurs causes, plusieurs sources reliées à la vie actuelle de la personne, à son histoire dans un continuum d’incarnations (son karma), et à l’histoire et l’état actuel de l’humanité.
On ne peut identifier un déséquilibre comme quelque chose d’isolé n’ayant qu’une cause physique. Chaque déséquilibre s’inscrit dans un mouvement beaucoup plus global où l’histoire de chacun est importante et où la collectivité dans son ensemble est impliquée. Voilà pourquoi la guérison de l’individu est aussi en relation avec la guérison de la collectivité, qui plus est, avec la guérison de la Terre entière et toutes ses formes de vie.
Puisque la santé est intimement reliée à ce dont se nourrit l’individu – sur tous les plans –, elle est aussi associée à ce que la collectivité et cette planète lui offrent comme nourriture. Le processus de guérison est à la fois complexe par la multitude des éléments qui interviennent, et simple par le fait que la personne n’a pas à tout comprendre, mais plutôt à oser être à l’écoute des sensations intérieures qui la guident vers une recherche de joie et d’amour privilégiant la santé. Si le processus de guérison est complexe, la santé est simple. C’est pourquoi il est souvent plus joyeux de porter un regard sur la santé et ce qui aide à la faire rejaillir que sur tous les processus de guérison complexes.
Les sources des déséquilibres que nous exposerons ici méritent certainement une observation beaucoup plus en profondeur que ce que nous présenterons dans notre parcours sur les pouvoirs de guérison. Nous dirigeons ici votre attention sur l’importance de considérer les pouvoirs de guérison selon une perspective spirituelle. Au lieu de favoriser des compromis de fond qui camouflent ces pouvoirs et créent un équilibre précaire et éphémère sous des apparences de satisfactions superficielles, cette perspective entraînera une véritable transformation de la relation de l’être à lui-même et à son environnement. Nous ouvrons donc la porte à un traité spirituel sur les sources réelles des déséquilibres, leurs effets sur la psyché et leur dissolution.
Le besoin de reconnaissance non satisfait est la source de tous les maux, de tous les déséquilibres physiques, émotionnels ou mentaux.
Le besoin de reconnaissance naît d’une sensation de séparation, de division, d’abandon. Lorsque le fœtus est conscientisé par la vibration de l’âme-esprit, la fusion de la lumière à la chair provoque un éclatement extatique. Par la suite, la sensation du corps dense et limité provoque un instant – qui pourra durer toute une vie – une sensation de contraction dans la matière, de séparation de l’univers vaste, infini et subtil. De là, va naître le besoin de reconnaissance qu’il est et qu’il fait partie du Tout.
Le besoin de reconnaissance est en soi un besoin d’union.
Il ne s’agit pas de reconnaissance de la personnalité. Dans les structures actuelles de vos sociétés, les individus sont souvent provoqués dès leur jeune âge afin de se déployer dans un environnement concurrentiel encourageant la performance et créant la comparaison et l’opposition entre eux. Dans ce cadre, plusieurs chercheront une reconnaissance de leur image, de leur ego, en fonction des résultats ou comparaisons obtenus. Ce type de reconnaissance ne satisfait pourtant jamais le besoin existentiel de reconnaissance.
La recherche réelle et inconsciente de l’être est plutôt celle d’une reconnaissance de sa nature universelle et de son droit d’exister égal à tous. Cette reconnaissance est une véritable expression de l’amour.
Il est paradoxal d’observer comment chacun cherche à être aimé pour ce qu’il est, non pour ce qu’il fait, alors qu’il tente pourtant avec acharnement de faire ce qu’il croit devoir faire pour être aimé. Cet énoncé présente véritablement une clé de compréhension de ce qui crée le déséquilibre et favorise l’équilibre, la santé et la joie.
Le besoin de reconnaissance existe en chaque humain avant même sa naissance. C’est un besoin universel, mais qui a aussi ses particularités, son essence. C’est, pour l’humain, un besoin de sentir qu’il est accueilli comme un membre de la grande famille des âmes de l’univers, tout en ayant sa teinte particulière.
Cette reconnaissance est attendue de la mère, puisque cette dernière a pour rôle premier d’accueillir physiquement et spirituellement l’enfant. Elle aura à l’accueillir dans une reconnaissance de sa source et de son individualité, et à faire en sorte qu’il puisse aussi, par le regard reconnaissant de la mère, se reconnaître lui-même. Le besoin de reconnaissance souhaitée et projetée vers la mère est en fait une recherche de reconnaissance de l’humanité entière et de l’univers. Voilà pourquoi, sa vie durant, l’individu recherche cette reconnaissance tant de sa famille biologique que de ses amis, de ses collaborateurs et des Maîtres de lumière qui le guident. Pour lui, elle est en soi une sensation d’exister et d’être aimé pour ce qu’il est.
Or, cette reconnaissance ne pourra pas être obtenue totalement de l’extérieur si elle n’est pas d’abord obtenue de soi. Si l’enfant recherche cette reconnaissance de la mère, c’est qu’il cherche dans le regard et la vibration de celle-ci les inducteurs l’autorisant à s’accueillir lui-même. Par le véhicule de sa mère, il entre en relation avec l’humanité tout entière et, sans s’en rendre compte, de façon très inconsciente, il cherche une autorisation d’aimer ce qu’il est.
Nous insistons sur ce point, car cette compréhension stimulera une autorisation et une propension à se reconnaître soi-même, et de là à accepter son incarnation et son individualité. Nous pourrions nous étendre longuement sur les voies de la guérison, mais les pouvoirs de guérison ne pourront réellement s’éveiller sans l’amour de soi. L’être aura à retrouver et à accepter en lui ses véritables dons, ses véritables qualités ainsi que sa véritable pulsion de vie – dans la façon qu’elle cherche à s’exprimer. Tant et aussi longtemps qu’il cherchera à s’adapter à ce qu’il croit devoir être, il créera un écart entre sa nature véritable et son personnage. Et si l’adaptation peut créer des inconforts, la suradaptation ouvre les portes à une multitude de formes de déséquilibre.
Tant et aussi longtemps que l’être n’est pas en harmonie avec lui-même, tant qu’il ne s’autorise pas à répondre à ce qui le fait vibrer, toute voie de guérison sera partielle, incomplète et ne pourra le mener à la santé réelle. Lorsqu’il est séparé de lui-même et qu’il refuse, ou occulte, consciemment ou inconsciemment, le fait d’être ce qu’il est et de s’exprimer selon sa pulsion de vie, il connaîtra des insatisfactions profondes. Son besoin de reconnaissance ne pourra être satisfait. Car si on le reconnaît et qu’il n’est pas dans sa pulsion de vie, que reconnaît-on ? Même si l’individu est inconscient du processus, il sentira une insatisfaction.
Imaginez que vous êtes un artiste, mais que toute votre vie vous avez renoncé à votre art. Que va-t-on alors reconnaître de vous ? Une personnalité agréable, votre caractère, vos performances, et quoi encore ? Bien sûr, vous êtes heureux de cette reconnaissance et cela vous apporte une certaine joie, mais profondément en vous, il y a tout de même une insatisfaction. Que vous en soyez conscient ou non, l’insatisfaction existe en vous. La force de vie, la pulsion de vie est l’expression de l’essence qui est vraiment associée à vos caractéristiques propres. S’il n’y a pas de réponse à cela, vous vivrez des insatisfactions. Bien sûr, vous aurez un ensemble de petites joies, mais aussi des insatisfactions profondes qui généreront des malaises et éventuellement des maladies.
Le besoin de reconnaissance non satisfait, de son existence réelle tant dans l’univers que sur terre, est à l’origine de la peur existentielle et de la peur fondamentale de l’être.
La peur de ne plus exister, qui se manifeste souvent dans celle de mourir, dans la peur de la nuit ou du sommeil, et dans la résistance à la méditation, est en soi la peur d’être désagrégé dans le Tout.
La peur fondamentale est celle de ne pas remplir son mandat d’incarnation. Ces peurs sources provoqueront inévitablement de multiples contractions qui déséquilibreront l’être tant physiquement que psychiquement.
Nous observons que la très grande majorité des humains sont porteurs d’un conflit, lequel est un véritable saboteur, car il fait en sorte que les humains ont trop souvent l’impression que le passage sur cette terre en est un de douleurs, dans le but de se préparer à un monde meilleur. Ce conflit intérieur influence les rapports entre les hommes et fait en sorte que la vie sur cette terre semble limitée, d’où la difficulté d’accéder à la magnificence de cet univers, comme si les êtres étaient emprisonnés. Ce faisant, ils vivent des contractions qui se transforment en déséquilibres et en maladies.
Quelle est donc la cause de ce blocage ? Avant même la naissance de l’être, au moment de sa conscientisation, la sensation de sa nature universelle et de son essence individuelle s’inscrit dans ses cellules. Par ces termes, nous entendons qu’il y a inscription cellulaire de son mandat dans l’incarnation, soit ce qu’il est venu faire et réaliser sur terre pour collaborer à l’évolution universelle et vivre une joie pure.
Comme il a été discuté précédemment, chaque être se présente sur cette terre imprégné d’une essence propre. C’est ainsi que chaque humain ressent au plus profond de lui-même une pulsion de se déployer selon ses dons, dans une voie qui le fera vibrer dans la joie et l’amour. (Par don, nous entendons un aspect de l’être à partir duquel il s’exprime avec une joie spirituelle profonde, et non une faculté exceptionnelle en comparaison des autres.) C’est en fait ce qu’il a à offrir – comme lui seul peut le faire – à la grande œuvre collective.
Après la naissance, les inscriptions mémorielles karmiques se manifesteront inévitablement sous la forme de contractions, de peurs et d’insécurités, tout cela étant le fruit d’interprétations, à différents niveaux, des expériences passées. Ainsi, même si l’être est mû par une essence qui lui est propre, il subira l’influence de ces charges karmiques en plus des influences de son milieu familial, éducationnel, social, religieux, économique, politique, etc., qui affecteront son besoin de reconnaissance.
Il y a donc à la fois une pulsion de vie créative et des peurs. L’individu a besoin d’une reconnaissance de ce qu’il est véritablement, un être de lumière incarné, et ses expériences passées par moments l’en écartent. L’influence de son environnement peut diminuer ou augmenter cet écart, et cela crée un véritable conflit intérieur.
Plus l’être sera uni à ce qu’il est véritablement, plus il pourra se déployer et sentir la force de l’énergie universelle en lui, et plus il pourra laisser se dissoudre son passé. Il renaîtra et retrouvera son état véritable d’être de lumière incarné. Toutefois, l’ampleur des inscriptions et des influences pourra l’éloigner un temps de son essence véritable. Ainsi, au lieu de se déployer dans ce qu’il est, il cherchera davantage la reconnaissance de son milieu et se niera lui-même.
Comprenez-nous bien. Il est sain pour un individu de s’intégrer et de s’harmoniser à son milieu. Cela aussi est dans sa nature. Il est bien naturel de vouloir être aimé et d’aimer dans une quête d’intégration sur plusieurs plans. Toutefois, si, pour ce faire, l’individu se dénie lui-même, alors il vivra des frustrations au lieu de satisfactions profondes. Il aura des attentes, sans doute des dépendances, par rapport à ce à quoi il veut répondre.
Cela l’entraînera vers de la tristesse ou de la colère, vers des réactions devant ses insatisfactions. Son besoin de reconnaissance sera insatisfait et la peur de ne pas être uni augmentera et se manifestera sous différentes formes d’insécurité. Il cherchera à se sécuriser par la possession ou par le pouvoir et le contrôle des autres.
Ses frustrations se manifestant alors par la tristesse, la colère et tout un ensemble d’émotions, elles affecteront son corps physique, créeront des contractions, et rompront le mouvement naturel de l’énergie en lui. L’écart entre ce qu’il est devenu et ce qu’il a le potentiel de créer entraînera des frustrations et une diminution du rythme vibratoire, tant sur le plan mental que sur les plans émotionnel et physique. Cela ébranlera sa puissance créatrice, en plus de lui faire vivre des malaises physiques ou psychiques.
Voilà comment l’être se sabote en niant son essence ou en refusant d’entrer en relation avec elle et de la déployer. Bien sûr, il en est souvent inconscient à cause de l’ampleur des charges, des inscriptions en lui et des influences de son environnement.
Le conflit se définit par l’opposition ou l’écart entre sa pulsion naturelle et ce qu’il exprime dans l’existence. Il veut tant être aimé qu’il occulte ce qu’il est véritablement pour être ce qu’il croit qu’on attend de lui. Il peut, pendant des décennies, se nourrir ainsi d’illusions et avoir l’impression que sa vie lui procure des satisfactions – affectives, sociales, professionnelles, alimentaires, sportives, culturelles. Une vie d’illusions de bonheur.
Toutefois, intérieurement, il peut toujours ressentir sa pulsion profonde, laquelle crée un malaise, est l’expression du conflit en lui. Souvent, il cherchera à fuir ce malaise. À la longue, il créera une tension nettement supérieure à toutes les autres sources extérieures compensatoires. Consciemment ou inconsciemment, il se jugera lui-même. Il fournira un effort continu pour donner un sens à sa vie. Son système nerveux sera continuellement sollicité, et il pourrait vivre des dépressions, des débordements émotifs et maintes tensions dans le corps physique.
Ainsi, le conflit intérieur est créé par le non-respect de la vibration de l’âme, une vibration qui le guide dans son mouvement créateur. Lorsque l’individu est et fait ce qu’il croit devoir être et faire pour plaire à son entourage, il n’est pas l’expression du Je Suis véritable, de l’être de lumière qu’il est, mais bien plutôt une création artificielle qui répond à une structure illusoire, un personnage. Son existence est réduite. Étant un pantin de lui-même, il sera nécessairement agité et développera des frustrations.
L’énergie pure en lui représente le Je Suis véritable, l’âme ou l’être de lumière qui existent en lui. Quand cette énergie n’est pas en circulation libre, c’est que la personnalité, le personnage et tous les besoins de l’être la bloquent. De ce fait, ce dernier est, jusqu’à un certain point, consumé intérieurement. Ses éclats de colère ou de tristesse, par exemple, sont des réactions dont le sens est tout aussi illusoire que ce qui les crée.
Si non seulement l’être vit le conflit, mais est dans l’ignorance de celui-ci, sans possibilité aucune de l’observer, il va donc développer une propension importante à stimuler de la dégénérescence cellulaire. Le cancer, souvent expliqué par des causes extérieures, est aussi un effet fréquent du conflit intérieur.
La dégénérescence cellulaire est un processus naturel chez l’humain ou toute autre forme de vie de la troisième dimension. C’est un processus universel de vieillissement engendré par l’usage ou la friction. Les cellules se détruisent et se récréent. Les frustrations nées d’un conflit intérieur accélèrent le processus de dégénérescence et causent des malaises physiques ayant une incidence sur la psyché. La désorganisation psychique entraîne une désorganisation physiologique, laquelle aura une influence sur les émotions et le mental. Par conséquent, le rééquilibre d’un aspect amène le rééquilibre d’un autre aspect.
Comme le conflit intérieur est créé par une non-reconnaissance de la pulsion créatrice et que cette pulsion prend naissance dans le hara, il affectera nécessairement les gonades, soit les glandes de la reproduction (ovaires et testicules). Il agira aussi sur l’ampleur et la qualité de votre expression, perturbant potentiellement le rythme de la glande thyroïde ou les organes qui lui sont associés. Ainsi, un conflit non conscientisé et non résolu provoquera des déséquilibres dans la région du hara et des glandes et organes associés. Un dysfonctionnement ou déséquilibre des ovaires, de l’utérus ou des testicules est intimement lié au conflit intérieur.
Souvent, afin de trouver satisfaction, l’être se tourne vers autrui dans l’espoir de voir combler ses attentes de bien-être. Évidemment, même s’il est aidé, ses attentes véritables restent sans réponses satisfaisantes. Sa frustration donnera lieu à des conflits avec son milieu. Bien sûr, l’individu pourra toujours justifier ses conflits par des causes extérieures. Néanmoins, ceux-ci seront la cause de grandes émotions. Ces fortes émotions, exprimées ou non, entraîneront rapidement des déséquilibres émotionnels, mentaux et physiques.
Dans une tentative de réduire ses insatisfactions, l’être cherchera des compensations – souvent inconsciemment –, mais ces dernières ne combleront pas son besoin d’intensité ou de reconnaissance. Plusieurs types de compensations (nourriture, drogue, sexe, sport extrême, travail, etc.) pourront lui donner l’illusion d’une satisfaction. Étant donné qu’elles seront superficielles en comparaison de sa véritable recherche, il pourra facilement en abuser dans l’espoir d’intensifier sa satisfaction jusqu’au point du déséquilibre physique ou psychique.
Ici, nous voulons mettre en lumière que c’est d’abord et avant tout la non-réponse à la pulsion de vie qui crée les insatisfactions. D’une part, celles-ci entraînent des abus dans la manière de vivre, lesquels abus offrent des satisfactions, certes, mais sont éventuellement destructeurs. D’autre part, elles provoquent des conflits qui génèrent des émotions destructrices si elles ne sont pas conscientisées, mais fort révélatrices le cas échéant.
Les conflits intérieurs ou avec les autres, et les comportements compensatoires qu’ils engendrent, sont fort destructeurs. Nous ne faisons ici que les identifier afin qu’ils soient reconnus comme une source majeure de plusieurs déséquilibres fondamentaux.
Le processus de dégénérescence, résultat de déséquilibres, s’amorce dans vos sociétés actuelles, durant les premières années de la vie, donc de façon assez paradoxale tout au long de la croissance. L’enfant qui se développe dans le milieu de vie de vos sociétés, en fonction de l’évolution de votre humanité, enregistre inconsciemment qu’il est fort difficile d’être soi-même, voire impossible. Il enregistre qu’il faille s’uniformiser et s’adapter à une forme de vie qui n’est pas dans sa nature profonde. C’est alors que débute le déséquilibre, avec ses conséquences.
Bien que cette vision puisse vous sembler fort pessimiste, rappelez-vous que l’être s’est créé lui-même. Dès lors, il a la possibilité de se recréer à partir de toutes ses capacités énergétiques, de ses pouvoirs de guérison et de création.
Il faut savoir, par contre, que la pulsion de vie en lui est si forte, si puissante, que si la réponse obtenue est insatisfaisante, s’il n’est pas complice avec elle, il sera enclin à s’autodétruire. Vraiment, c’est en retrouvant une complicité avec une pulsion de vie qui se déploie que l’individu va non seulement se guérir, mais découvrir un parcours vers la joie réelle, pure, vers l’amour et la réalisation de son être.
Vous avez aussi à reconnaître que même si les pressions de la famille et de la société sont lourdes à porter et n’incitent pas l’être à se reconnaître, si celui-ci s’abandonne à l’état de victime, à un processus d’autosabotage, alors, bien sûr, il devient vulnérable à plusieurs parasites. Par vulnérabilité, nous entendons une fragilité devant d’éventuelles oppositions ou intrusions, laquelle fragilité se crée de plusieurs façons.
La vulnérabilité quant aux véritables pouvoirs de guérison découle de ce qui suit.
D’abord des doutes de l’individu quant à sa nature universelle et de ses craintes de ne pas être à la hauteur, ces dernières étant, bien sûr, un effet de la non-reconnaissance.
Du fait de ne pas s’autoriser à être dans la sensation de soi, ce qui empêche l’intensification du rythme vibratoire et du champ magnétique. L’individu n’a pas su communier avec lui-même, à s’aimer profondément pour relâcher toutes les formes de déni, de culpabilité et de jugement.
De la difficulté à ressentir la joie. Parce qu’ils souffrent physiquement et émotivement, les individus attendent d’être guéris avant de se permettre des instants de joie. Or, c’est l’état de joie amoureuse qui est au cœur du remède de la guérison.
De l’attachement au déséquilibre, à la blessure. Cela peut vous sembler choquant, mais le fait qu’une personne trouve un bénéfice à son malaise, souvent inconsciemment, empêche sa guérison. S’il n’y avait pas de bénéfice au déséquilibre, ou si ce dernier n’était pas né de sources qui apportent un bénéfice, la personne agirait beaucoup plus rapidement en vue de sa transformation. Dans la mesure où la souffrance devient plus importante que les joies, même superficielles, rattachées à un choix, l’être choisira la guérison. Mais il faille d’abord qu’il prenne conscience du bénéfice associé à son déséquilibre ou à ses choix. Quelles joies ou petites satisfactions, quels petits bonheurs, même éphémères, retrouvera-t-il dans sa maladie, son déséquilibre ou sa cause ? L’attention des autres, la délicatesse des gens autour de lui, l’aide qui fait en sorte qu’il est moins seul ? Pour d’autres, au contraire, le malaise devient une raison de se retirer, car il y avait un inconfort à être en collectivité. Ils justifient ainsi leur retrait. Certains se sentent plus conformes à leur entourage dans la souffrance. Ces exemples ne s’appliquent évidemment pas à tous, mais ils illustrent la notion de bénéfices du malaise. Identifier les bénéfices permet de se détacher de la maladie. Tant et aussi longtemps que l’individu n’a pas identifié les bénéfices de son déséquilibre, il aura de la difficulté à s’en détacher. Cela est un élément majeur. Toutefois, si les bénéfices sont inconscients ou camouflés, il peut aussi résister inconsciemment à les découvrir. Ainsi, l’attachement au déséquilibre est un indice des bénéfices qu’il dissimule.
La vulnérabilité découle aussi de la volonté de ne se guérir que physiquement. Or, le déséquilibre physique est la conséquence d’un déséquilibre émotionnel, psychique. Ce choix peut être de l’ignorance, de la résistance associée à une culpabilité ou de la peur des changements nécessaires. Ainsi, lorsque l’individu porte en lui une intention de guérison physique, cette intention doit être aussi associée à l’intention d’être, dans le processus de guérison physique, amené à comprendre ce qu’il a à transformer sur le plan psychique. L’individu doit être dans une intention de disponibilité à comprendre, à modifier ses attitudes, ses états d’être et ses comportements. La non-disponibilité au changement est un frein important au processus de guérison physique.
Elle vient aussi du fait de croire à la prédisposition ou à la programmation de la maladie, soit à la thématique karmique, laquelle est bien responsable d’inscriptions génétiques et mémorielles prédisposant à des déséquilibres – par exemple, certaines maladies héréditaires et malformations ou certains comportements. Il y a une relation directe entre un thème karmique individuel et un déséquilibre. La relation plus indirecte existe tout de même entre le déséquilibre de l’individu et le karma familial ou collectif. Cependant, cela ne doit pas justifier une attitude de victime et une passivité relative à l’utilisation des pouvoirs de guérison. La maladie n’appartient pas à l’individu, mais à une interprétation et à une croyance inscrites en lui. Voilà pourquoi, dans le processus de guérison, il peut être amené non seulement à prendre conscience d’une inscription, mais aussi à retrouver en lui l’énergie pour la changer et ne pas résister au changement. L’appropriation d’un déséquilibre, souvent observée dans le langage de l’individu, participe souvent à son intensification et presque toujours à sa difficulté de dissolution.
La vulnérabilité vient aussi des désirs, qui prennent souvent une place importante dans le processus de guérison. Pourtant, ainsi que le chapitre sur l’intention et le désir le démontre (voir 1.5), les désirs vulnérabilisent l’être en court-circuitant son véritable pouvoir. La première base des pouvoirs est la trilogie énergétique. Elle nous révèle que la véritable puissance existe lorsque l’être répond à sa pulsion de vie dans la conscience et l’amour, et qu’ainsi il vivra la pure joie. Or, en croyant que la satisfaction de ses désirs lui apportera la joie, il accorde un pouvoir illusoire à ces désirs. Dans l’attente de cette satisfaction, il risque de négliger l’intensification de son énergie et, évidemment, cela le vulnérabilise. Dans un processus de guérison, si l’individu est centré, par exemple, sur le désir qu’un remède ou des vacances le guérissent, il peut négliger d’intensifier l’énergie en lui qui en favoriserait l’efficacité. D’autre part, l’intention pure de guérison signifie que l’être sera déjà orienté vers l’intensification de son processus créateur une fois la santé retrouvée. Cette intention permet une véritable inscription sous la loi d’attraction. Le désir de guérir n’offre aucune puissance.
Ce regard sur les désirs est important puisqu’il explique comment votre humanité est prisonnière de la troisième dimension. En quelques énoncés, nous sommes à vous transmettre la vulnérabilité de cette humanité qui perd ses pouvoirs au profit de ses désirs, qui est totalement submergée dans l’océan de l’émotivité. Quoique la majorité des humains soient prisonniers d’un regard intellectuel, ce sont tout de même leurs peurs et leurs insécurités qui les conduisent dans la recherche de possessions, du pouvoir et dans une forme de dépendance.
Ainsi, plusieurs éléments font en sorte que l’être peut être vulnérable, qu’il peut provoquer les déséquilibres d’une part et neutraliser un véritable processus de guérison d’autre part.
L’être peut tout guérir, mais va-t-il le faire ? Sa capacité de guérison ne peut être évaluée que par une capacité énergétique, bien sûr. La guérison est un processus qui met en relation tous les aspects de l’individu, soit les aspects physique, émotionnel, mental, énergétique et spirituel.
Sa vulnérabilité énergétique et psychique entraîne une vulnérabilité physique, soit un affaiblissement de son système immunitaire. L’irrespect de l’environnement provoque des transformations majeures de la faune et de la flore ainsi qu’une augmentation du taux d’humidité donnant lieu à une prolifération importante de nouveaux microbes et microparasites. Pour répondre à ces intrusions, les humains auront à transformer leurs états intérieurs pour retrouver leurs pouvoirs.
Ainsi, l’être au cœur d’un processus spirituel, celui de la maîtrise, qui connaît ses défis karmiques ainsi que les différentes voies de guérison énergétique doit aller au-delà de cette connaissance. Il doit concrétiser les changements d’état, d’attitude et de comportement qui témoigneront non seulement de sa connaissance et de sa compréhension des façons dont il se sabotait et se détruisait, mais de la manière dont la régénérescence totale de son être fait partie intégrante de ses pouvoirs.
L’expérience de l’incarnation dans la troisième dimension est intimement associée aux émotions chez l’humain. Il est donc intéressant de comprendre ce qu’est l’émotion et quel est son rôle, au lieu de tomber sous son joug.
L’émotion est une sensation, le fruit d’une interprétation du regard. Elle n’est pas créée par l’expérience elle-même. Son registre est fonction des croyances, des connaissances et des valeurs inscrites chez l’individu. L’émotion est donc créée par ce dernier. C’est son interprétation d’un événement qui décidera si une sensation est d’ordre émotionnel, en fonction de la réaction spontanée qui a lieu dans le corps des émotions et le corps mental, suivant les inscriptions présentes. Il ne faille pas confondre les émotions avec les sentiments nobles de la joie pure ou de la paix de l’âme.
Ainsi, l’interprétation qui fait naître l’émotion peut être illusoire puisqu’elle dépend d’une vision limitée de la réalité. Dans la compréhension spirituelle du travail sur soi, l’émotion qui engendre un inconfort ou même une douleur est créée à partir d’une blessure ou d’une contraction déjà existante. Son rôle réel consiste à encourager une relation équilibrée de l’individu avec son environnement. Elle le guide vers les inscriptions en lui à éclairer et à réinterpréter selon une perspective plus universelle. Elle l’aide à prendre conscience de ses ombres.
Une émotion de colère ou de tristesse à l’anniversaire que ses amis ont oublié lui révèle un aspect de sa dépendance. Elle peut aussi le guider à reconnaître et à dévoiler des aspects de lui qui ne demandent qu’à vibrer plus intensément. Par exemple, une émotion de joie à l’écoute d’un poème déclamé par un enfant peut lui révéler un aspect de sa tendresse.
Toutes les émotions provoquent immédiatement une sensation ressentie dans le corps physique, un déséquilibre émotionnel et physiologique. Elles génèrent une chaleur et une transformation du sang et de tous les liquides du corps. Lorsque l’émotion est extériorisée et comprise, les corps se régularisent naturellement.
Les émotions fortes et désagréables créent un affaiblissement dû aux réactions chimiques qu’elles déclenchent dans le sang. Elles peuvent avoir des effets nocifs sur plusieurs organes, particulièrement le cœur et le foie, ainsi que la rate, le pancréas et les poumons. Les émotions non exprimées et non comprises peuvent provoquer des stagnations énergétiques et sanguines affectant des organes, des tissus et des cellules. Elles créent aussi une contraction importante du système nerveux central et périphérique en plus de l’inconfort psychique qui les accompagne.
Lorsque les émotions ne servent pas à reconnaître les croyances et les peurs limitatives qui encombrent l’être, elles donnent lieu à des déséquilibres psychiques et physiques. Plus de 90 % des maladies sont d’origine émotionnelle. Évidemment, les émotions douloureuses seront créées par l’être qui porte en lui des attentes nées de son besoin de reconnaissance non satisfait ou de son essence non exprimée. Elles seront la source de déséquilibres possiblement majeurs, tel le cancer.
Les émotions représentent un merveilleux outil pour l’être sur la voie de la maîtrise. Elles lui permettent de dévoiler les interprétations, les croyances et les programmations limitatives qui l’alourdissent et diminuent son rythme vibratoire. Toutefois, s’il s’en nourrit pour l’illusoire intensité qu’elles créent en lui, elles collaboreront à sa destruction.
L’intelligence cellulaire dont le corps humain est doté lui permet de transmettre naturellement à l’individu ses besoins en nourriture, tant en quantité qu’en qualité. Le corps reconnaîtra les aliments qui ne lui conviennent pas, en les rejetant s’ils ne sont pas assimilables ou en l’indiquant par un malaise immédiat ou à long terme. Ainsi, lorsque l’être est en communication avec son corps, il ressent que certains aliments sont véritablement nocifs pour lui. D’autres aliments peuvent cependant être très sains (les fruits, par exemple) lorsqu’ils sont absorbés seuls, ou ils peuvent altérer le processus de digestion s’ils sont associés à d’autres. D’aucuns correspondent mal ou pas du tout aux besoins du corps (les sucres, par exemple). La réaction aux associations malsaines et aux aliments inadéquats variera d’un corps à l’autre quant à l’intensité du déséquilibre, à sa forme et au temps requis pour se manifester.
Les denrées alimentaires semées, cultivées, récoltées et préparées sans conscience et sans amour sont non seulement moins nourrissantes, mais possiblement plus difficiles à assimiler. L’absorption d’une telle nourriture pendant une longue période pourra entraîner des états d’apathie sur le plan psychique, une vulnérabilité du système immunitaire, un ralentissement du processus de régénérescence cellulaire et une accélération du vieillissement.
La nourriture modifiée génétiquement par l’homme est aussi difficilement assimilable. La nature a toujours transformé génétiquement les aliments qu’elle offrait. Cette transformation naturelle a lieu progressivement dans le temps, selon le rythme d’évolution des diverses formes de vie avec lesquelles les aliments sont en interaction. Le corps de l’homme se transforme aussi et s’adapte aux transformations naturelles. Lorsque les hommes non seulement apportent des modifications dans les structures génétiques des aliments, mais les précipitent, ils ne respectent pas les rythmes de transformation et d’adaptation du corps humain, notamment du système digestif. Le rythme vibratoire des aliments ainsi transformés est diminué. Des déséquilibres digestifs s’ensuivront et des difficultés d’assimilation et d’intégration des nutriments affaibliront l’individu tout en causant des douleurs. L’estomac et les intestins sont particulièrement touchés par la nourriture modifiée, et, de façon générale, la qualité du sang. Si la modification génétique a lieu progressivement, sur un nombre réduit d’aliments, dans l’amour et le respect de la nature et des humains, et dans un but humanitaire et d’équité, alors la vibration de l’aliment transformé permettra une meilleure assimilation. Toutefois, la recherche actuelle d’enrichissement et de contrôle dans un cadre de concurrence et de performance sans égard pour l’équilibre humain fait en sorte que les aliments modifiés non seulement créent des ralentissements et des douleurs dans le processus de digestion, mais contribuent à la formation de toxines qui encombrent le corps et favorisent la détérioration des tissus.
Le corps de l’humain et son rythme vibratoire se sont transformés de telle manière que la nourriture animale ne leur correspond plus. À l’instar des humains, les animaux réagissent aux tensions créées par la non-reconnaissance à leur égard, à l’absence de liberté et de communication, aux modifications génétiques de leur nourriture, etc. Ils portent dans leur chair de plus en plus de déséquilibres et de substances toxiques pour l’homme, et celles-ci contribueront entre autres aux tensions du système nerveux, aux déséquilibres artériels et à la dégénérescence cellulaire.
La diminution du rythme vibratoire des aliments et l’altération de leurs caractéristiques provoquent une diminution de leur qualité nutritive. La surconsommation d’aliments peut s’avérer une recherche inconsciente de plus de nutriments ou, encore, un comportement compensatoire. Elle est une source de déséquilibres physiques et émotionnels majeurs.
Votre environnement naturel est à ce jour fort souillé par votre quête de confort, de satisfactions et votre recherche de pouvoirs et de performances. Or, la vie humaine sur cette terre existe grâce à la nature. La détérioration de la faune et de la flore a, bien sûr, une incidence directe sur la qualité de la vie humaine et sur la santé de chacun.
Une proportion importante des maladies et des déséquilibres tant chez les individus que dans la nature est causée par les transformations imposées à la nature par l’homme. Ainsi, la nature a de plus en plus de difficulté à jouer son rôle.
C’est néanmoins l’absence de complicité et de communication subtile entre les hommes et la nature, et ses deva, qui perturbe le plus l’équilibre humain et planétaire.
À travers les âges, les hommes furent éclairés, guidés et inspirés par la conscience de la nature. La perte de cette complicité est en soi une perte de grandes connaissances et de grandes sagesses qui assuraient aux hommes une vie plus équilibrée et harmonieuse. De plus, une communication subtile avec le monde végétal et minéral donnait accès à des connaissances sur l’utilisation médicinale des plantes et des pierres.