Maître Saint-Germain
Sanctus Hermanus
À la rencontre
des autres montes
Canalisés par Pierre Lessard
Adaptés par Josée Clouâtre
Ariane Éditions
À la rencontre des autres mondes – Sanctus Hermanus
Par : Pierre Lessard et Josée Clouâtre
© 2013 Ariane Éditions inc. pour l'édition française
1217, av. Bernard O., bureau 101, Outremont, Qc, Canada H2V 1 V7
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Révision linguistique : Monique Riendeau
Illustration et Graphisme de la page couverture : Julie Gagner
Graphisme et mise en page : Carl Lemyre
Conversion au format ePub : Carl Lemyre
Première impression : décembre 2013
ISBN papier : 978-2-89626-165-9
ISBN ePub : 978-2-920987-193-2
ISBN ePub : 978-2-920987-205-2
Dépôt légal :
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Canada, 2013
Bibliothèque nationale de Paris
Diffusion
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France et Belgique : D.G. Diffusion – 05.61.000.999 www.dgdiffusion.com
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Pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Imprimé au Canada
Les Énergies du Maître Saint-Germain nous rappellent depuis toujours que nous sommes des Êtres universels en visite sur Terre pour exprimer nos dons et qualités profondes et ainsi nous unifier à nous–mêmes et à la vie qui nous entoure. Elles nous amènent à retoucher notre grandeur en nous guidant à ressentir et à communiquer avec les autres mondes.
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce livre : Les 4e et 5e dimensions accessibles aux humains, les mondes parallèles, la projection vibratoire et la dématérialisation, la vie extraterrestre, les voyages interdimensionnels… Les lecteurs n’auront pas qu’un savoir théorique mais aussi des indications précises de transformation de ses limites pour pouvoir contacter et se projeter dans ces mondes. Ce livre donne des outils concrets pour ouvrir ses horizons et vivre de plus en plus comme un être multidimensionnel, non pas en dehors de la société, mais à travers le quotidien. Le quotidien devient alors un paradis dont chacun se réjouit.
« L’Être humain a, de par sa nature, accès à l’Univers. Il n’est pas limité à la Terre. Si ses sens lui permettent un contact intime avec la Terre, l’ensemble de ses facultés sensorielles et extrasensorielles le mettent non seulement en relation avec l’invisible mais le propulsent à la découverte des multiples Univers et leurs multiples dimensions, soit les Ultramondes. » – Les Énergies du Maître Saint-Germain
Pierre Lessard, médium, guide spirituel et enseignant, consacre sa vie à la diffusion des enseignements universels des Énergies du Maître Saint-Germain sous la forme d’entretiens publics, de formations, d’ateliers et de voyages initiatiques. La rencontre de l’invisible et la projection dans les mondes subtils sont au cœur de sa vie et de son mandat de pilier entre l’incarnation et le subtil.
Maîtres et Disciples de vous-mêmes, accueillez notre Amour. S’il vous sied, fermez vos yeux et respirez consciemment. Inspirez la Lumière, inspirez la Connaissance jusqu’au plus profond de vos entrailles. Puis, à l’expiration, abandonnez vos préoccupations, abandonnez vos tensions et vos résistances. Permettez à tout votre Être de se détendre. Inspirez dans la conscience que le souffle cosmique qui vous pénètre apporte en vous la vibration de toutes les formes de vie et leurs connaissances.
Suspendez votre souffle quelques instants afin de permettre à ces vibrations de rencontrer vos cellules, de s’unir à vos propres vibrations, et expirez longuement, sans effort, en abandonnant toute résistance et dans la conscience que le souffle que vous émettez porte en lui votre teinte, votre vibration, et l’offre à la vie sous toutes ses formes.
Abandonnez-vous à cette communion consciente avec la vie et ses multiples expressions. Dans cet abandon, vous sentirez qu’un espace intérieur s’ouvre à vous, un espace d’intimité, un espace d’univers qui ne se définit plus par votre corps, comme si vous ressentiez l’Univers tant à l’intérieur de vous qu’autour de vous. Lorsque vous ne vous laissez pas distraire par les sollicitations de votre corps, par celles de votre mental ou de votre environnement, alors, en un instant, une sensation de paix profonde se manifeste en vous et vous pouvez voguer au rythme de vos vibrations, qui s’harmonisent au rythme du mouvement universel.
Il n’y a plus rien à faire pour un moment, il n’y a qu’à voguer dans cet espace sans chercher de connaissances, sans attendre de messages de l’extérieur, en sachant que cet état d’ouverture permettra à la Connaissance de circuler en vous et de vous inspirer quant à ce que sera votre mouvement juste ultérieurement. C’est l’autorisation de voguer dans cet état intérieur qui permet à chaque Être d’être son propre guide. Il est à la fois le Maître et le Disciple de lui-même, accueillant la lumière et les vibrations de toutes les autres formes de vie qui l’inspirent, l’influencent et participent à son éclairage.
Plus un humain incarné autorise cet état d’ouverture le guidant dans une sensation d’expansion, d’union avec un monde beaucoup plus vaste, plus l’Être ressent le Maître à l’intérieur de lui-même et plus il se dirige vers la réalisation de ce Maître sur cette Terre. C’est dans cet état d’inspiration que chaque Être peut véritablement ressentir la liberté. C’est dans cet état qu’il peut véritablement choisir.
Lorsque l’Être est en attente de l’extérieur, il est prisonnier de lui-même. Ressentez votre propre vibration. Ressentez comment, tout en étant incarné dans ce corps, dans la matière, sur cette Terre, vous pouvez ressentir, pour un instant, que les limites de l’incarnation semblent se dissoudre. Comme si tout était accessible. Et, bien sûr, tout est accessible à l’humain incarné, puisque celui-ci est plus que son incarnation. Puisque son incarnation est le véhicule de l’Esprit et une manifestation de la vibration de l’Âme.
[silence]
L’être humain existe dans l’Univers, avant même d’exister sur cette Terre, et ce n’est pas parce qu’il existe sur cette Terre qu’il n’existe plus dans l’Univers libre et infini. Bien qu’il puisse avoir le sentiment d’être limité dans ce corps, c’est son Esprit et la vibration de son Âme qui lui révèlent son infinité. Ainsi, avant d’être sur cette Terre, existiez-vous ? Après votre passage sur cette Terre, existerez-vous ?
Aucun Être parmi vous ne pourrait se réjouir de répondre négativement à ces deux questions, car une réponse négative justifierait toutes les peurs de l’Être dans l’incarnation. Car toutes les peurs de la plus anodine – si une peur peut l’être – à la plus profonde, sont une expression de la peur de ne plus exister. Ainsi, tout Être porte en lui une sensation en provenance de sa fibre universelle qu’il existe, qu’il existait et qu’il existera au-delà de ce corps et de cette incarnation.
En soi, c’est l’incarnation et la sensation d’emprisonnement dans le corps sur le plan de la matière qui fait naître cette peur de ne plus exister, cette peur de limitations. C’est le passage dans une dimension associée à la matière, entre autres, qui va créer un doute existentiel de la nature universelle de chaque Être. Ce doute, certains l’auront nommé le péché originel. Voilà qui est original ! Comme si l’humain était coupable de porter ce doute. Il est toutefois responsable de le nourrir.
Et parmi tous les buts de cette incarnation, l’un des premiers – que l’Être en soit conscient ou non – sera de cesser de nourrir ce doute pour le dissoudre. Nous vous parlons du doute de sa nature universelle. Puisqu’il existait avant l’incarnation, il existait nécessairement dans une autre dimension. La dimension de la Terre est la troisième. Celle-ci correspond aux différents plans de conscience qui se manifestent dans la matière.
Ainsi, cette Terre, tout comme ce système solaire ou cette galaxie, peut être observée dans cette troisième dimension. Il y a d’autres galaxies, d’autres planètes et d’autres formes de vie dans d’autres lieux. Cela n’est pas une révélation, nous le souhaitons ! Comment, dans cet Univers vaste et infini, l’humain pourrait-il être la seule forme de vie consciente ? Cela n’est pas possible. D’autres formes de vie conscientes utilisent la matière dans cette troisième dimension.
Bien sûr, sur cette Terre, il y a d’autres formes de vie dont la conscience est différente : les animaux, les végétaux, les minéraux. Ces consciences sont différentes de celle des Êtres humains, et vous pouvez imaginer que d’autres planètes portent ces consciences minérale, végétale et que d’autres lieux portent la conscience animale ou une conscience similaire à celle de l’humain.
Or, si vous existiez avant votre venue sur cette Terre, où étiez-vous ? Imaginons que vous étiez sur cette Terre dans une vie précédente. Alors, vous avez vécu cette aventure, et puis vous avez quitté ce corps. Si vous avez quitté ce corps pour un instant simplement, c’est que vous avez changé de dimension. Sinon, vous vous seriez immédiatement rematérialisé. Vous imaginez cela ? Un corps qui est quelque peu en dégénérescence, et puis vous utilisez vos capacités pour recréer un autre corps. Voilà que certains tentent ces opérations depuis fort longtemps. Alors, vous pourriez dire : « Il y a un passage de la troisième dimension à la troisième dimension. » Toutefois, ce n’est pas ce que vous expérimentez, du moins pour l’instant. L’Esprit semble quitter ce corps, et ce dernier continue sa dégénérescence alors que l’Esprit continue à vibrer. Il change de dimension.
Il effectuera un périple – dont nous pourrons nous entretenir ultérieurement – pour se propulser dans une forme de vie consciente, dans une dimension ou une autre, comme il peut revenir sur cette Terre, dans la troisième dimension. Tant et aussi longtemps que l’Être ne s’est point délivré de la sensation d’emprisonnement de la troisième dimension, il y reviendra. Vous avez bien entendu nos paroles : « Tant qu’il ne s’est pas délivré de la sensation d’emprisonnement », et non point délivré de la troisième dimension. La troisième dimension n’est pas une prison. C’est plutôt l’interprétation que l’Être en fait qui peut l’être.
Tant et aussi longtemps que l’Être croit que cette dimension de l’être incarné est un emprisonnement, alors elle le sera. Pourquoi ? Simplement parce que l’Être, dans toute sa puissance – qu’il en soit conscient ou non – est créateur. Alors, s’il interprète que cela est une prison, il vient de créer une prison. Si l’Être interprète que cette dimension en est une de propulsion, alors c’en sera une. À partir de l’instant où vous êtes conscient de ce que signifie le fait d’être créateur, alors toute la perspective de votre vie et de votre vibration se transformera.
Être créateur signifie que ce que vous laissez circuler en vous comme connaissances, comme sensations, comme état s’exprimant à travers vos émanations, vos pensées, vos paroles, vos actions, participe à votre création. Si, intérieurement, vous portez la conviction que vous êtes emprisonné dans cette incarnation, il en sera ainsi. Voilà qui est merveilleux, n’est-il pas ? Surtout si vous savez que vous êtes créateur et que vous pouvez changer vos croyances et aller retrouver cette conviction et cette croyance que vous êtes un Être libre et créateur.
Ainsi, vous venez d’une autre dimension pour vous incarner et vous réincarner. La seule objection peut provenir de cette interprétation que vous n’existiez pas avant cette vie. Si, pour vous, vous existez au-delà de cette vie, si vous n’êtes pas que ce corps avec une conscience du corps, que vous existez de façon plus ample, cela signifie que vous existiez avant cette vie et, si vous existiez avant cette vie, cela signifie que vous étiez dans une autre dimension. Ce n’est que pure logique, n’est-il pas ?
Vous étiez dans une autre dimension d’un rythme vibratoire plus élevé que celui de la matière, qui a permis cette transition vers une dimension de matière. Même si vous étiez sur la Terre avant cette incarnation ou sur un autre plan de conscience de la troisième dimension, il vous aura fallu élever votre rythme vibratoire. C’est ce qui se crée lorsque vous mourez. L’Esprit se dégage, entre dans une dimension de rythme vibratoire plus élevé pour, par la suite, se réincarner dans la troisième dimension.
Si l’Esprit a accès à toute la Connaissance de l’Univers et si l’Âme est une expression de l’Âme universelle, croyez-vous qu’ils s’incarneraient volontairement dans une prison ? Avez-vous pu imaginer que lorsque votre Esprit vogue allègrement dans l’Univers, il puisse s’incarner dans une prison ? Il y aurait là une forme de masochisme, n’est-il pas ?
À moins que la troisième dimension ne soit une prison que pour quiconque la conçoit ainsi. À moins que la troisième dimension, celle de cette Terre, ne soit une prison que pour les Êtres qui y sont profondément enracinés corporellement. Sinon, la troisième dimension peut être imaginée comme un lieu d’expérience parmi bien d’autres.
C’est ce que nous vous proposons. C’est-à-dire que la vibration de votre Âme est libre dans l’Univers et que, par un ensemble de phénomènes électromagnétiques, elle soit attirée dans les couloirs de la matrice universelle, vers cette galaxie, ce système solaire, cette planète, qu’elle pénètre dans son circuit énergétique et conscientise un fœtus, afin d’explorer une autre dimension de l’Univers.
Pouvez-vous imaginer que de votre contrée vous alliez vers une autre contrée de cette planète apparemment peut-être moins choyée, moins bien nantie, mais différente ? Pourquoi aller vers cette contrée si la vôtre vous offre toutes les perspectives de liberté ? Simplement parce que vous exercez votre liberté et qu’ainsi vous allez voyager dans une autre contrée afin d’y découvrir une autre facette de l’Univers. Pourquoi voyager dans une autre contrée ? Pour découvrir la vie, n’est-il pas ? Pour vous unir à cette vie.
Il en est de même pour l’Âme. Elle projette sa vibration dans cette grande matrice afin d’expérimenter tout ce grand mouvement de lumière créateur. Ce sont toutes ces lumières qui composent l’Univers créateur. Ainsi, vous voilà incarné dans cette troisième dimension en vue de créer. Tout comme chaque cellule photolumineuse de la projection de votre Âme, vous êtes créateur. Dès lors, vous venez dans une troisième dimension pour expérimenter la création dans la matière.
Ce n’est pas parce que le rythme vibratoire est plus réduit, permettant ainsi qu’il y ait de la matière, que votre Esprit, uni à la vibration de votre Âme, y est limité. Nous vous dirons, en empruntant une métaphore, qu’il y est en visite. Une visite, toutefois, qui n’est point passive mais active, qui est une participation. Cette compréhension est absolument essentielle pour chaque Être qui se sent aussi attiré vers d’autres dimensions afin de pouvoir les rencontrer sans avoir à quitter la troisième.
Ce qui est fascinant, c’est que certains humains se sentent bien limités dans cette troisième dimension, mais qu’ils ne veulent pas la quitter. Ils ont peur de la quitter. En d’autres termes, ils ont peur de mourir. Voilà un paradoxe intéressant. L’Être veut vivre l’infini, mais il a peur de mourir de ce plan de conscience qui, lui, est très bien manifesté. Il a peur de ne plus exister, parce qu’il porte le doute. Mais il a peur aussi parce qu’il pressent que tout est accessible à partir de chaque espace de l’Univers. Si l’Univers se manifeste partout, en tout, alors pourquoi faudrait-il qu’un Être change de lieu pour accéder au Tout, si le Tout est partout ?
Par ces termes, nous voulons vous signifier qu’ici, dans votre corps, sur cette Terre, dans cette troisième dimension, les autres dimensions sont accessibles, et que si vous quittez la Terre dans cette sensation d’emprisonnement, vous y reviendrez. Voilà qui est merveilleux, puisque c’est un paradis terrestre ! Nous le savons. Lorsque vous le saurez aussi, il n’y aura plus de difficultés. (Les gens sourient dans la salle.)
Ainsi donc, si vous venez d’une autre dimension d’un rythme vibratoire plus élevé, cela signifie que vous avez en vous la capacité de capter la Connaissance subtile. Par ces termes, nous entendons que lorsqu’un humain naît, lorsqu’il est enfant il a, par ses sens extérieurs et intérieurs, accès à ce qui est matériel puisque cette troisième dimension est celle de la matière. Lorsque nous employons ce terme de matière, nous entendons aussi tout l’aspect émotionnel qui peut souvent se créer comme une toile d’araignée autour de l’Être. Trop souvent, peut-être.
Pourquoi la création de cette toile d’araignée autour de l’Être ? À cause de ce doute, de ce péché originel. L’humain qui a peur de ne plus exister portera en lui une forme d’insécurité. Il va tenter – du moins une partie de lui – de se sécuriser, d’aller vers une sensation intense de la vie sur cette Terre. Et quelle sensation plus intense que celle d’aimer et d’être aimé existe-t-il ? Donc, dans le doute, il va s’identifier à la Terre, à la matière, à la troisième dimension, et tenter de s’y sécuriser.
Observez des enfants, parfois même très jeunes. S’ils ne sont pas guidés, vous observerez qu’ils vont être attirés l’un vers l’autre et que, très souvent, ils vont tenter d’identifier leur territoire. Malgré une attraction amoureuse, il y a une tentative d’identification à la matière et à un territoire de cette matière. Vous pouvez l’observer encore plus simplement chez les animaux. Toutefois, chez les Êtres humains, il y a cette tentative de représentation d’un territoire. Celui-ci, chez le jeune enfant, inclut sa mère.
Pour que vous saisissiez mieux, voyez comment le jeune enfant, s’il n’est pas guidé, a de la difficulté à partager sa mère ou la nourriture de sa mère ou la vibration de sa mère. Elle fait partie de son territoire. Ultérieurement, il pourra tenter de s’approprier un territoire, même matériel, dans cette tentative de confort, bien sûr, tout à fait normale.
Si l’Être n’est pas guidé vers une perspective de l’infinité de l’Univers, s’il est dans le doute d’une existence infinie et universelle à cause du processus d’incarnation, l’insécurité l’entraînera à vouloir se sécuriser par une forme de possession. Cette dernière, qu’il veut souvent accroître, peut être une possession matérielle mais aussi une revendication d’un droit relationnel sur la mère, ou éventuellement sur un père, sur une sœur et sur d’autres Êtres – un enseignant, par exemple. Cette forme de revendication est une forme de possession pour sécuriser l’Être.
Or, cette revendication entraîne l’Être dans des conflits avec lui-même, puisqu’en lui la fibre universelle lui indique qu’il est universel et qu’il n’a pas à posséder, et des conflits avec l’extérieur, car plusieurs Êtres cherchent à posséder les mêmes espaces ou les mêmes relations. Les Êtres entrent dans ces oppositions, ces comparaisons, ces recherches de performance, en fait dans tout un parcours que plusieurs d’entre vous auront connu pour l’avoir observé chez les autres ! Dans ce parcours, que nous décrivons de manière succincte, il y a certainement des recherches d’amour, des besoins d’attention et tout un ensemble d’émotions, de joie, de tristesse, de jalousie, d’envies qui créent la toile d’araignée émotionnelle.
C’est ainsi que la troisième dimension est celle de la matière, mais l’Être qui n’est pas guidé dans la conscience de sa multidimensionnalité risque de se prendre au piège de la possession, l’entraînant vers tout ce grand océan émotionnel qui peut l’encercler et même le submerger. La troisième dimension, bien que matière, est donc aussi matière et émotions. Lorsque l’Être est prisonnier de la matière, il va nécessairement créer une prison émotionnelle, car cet emprisonnement dans la matière va inévitablement l’insécuriser et, là, tout le processus de création de cette toile ou de ce grand océan émotionnel prendra place.
Revenons à cet enfant qui, lui, vient nécessairement d’une autre dimension. Même s’il a été incarné dans sa précédente manifestation, entre deux manifestations, il fut dans une autre dimension. Dès lors, par ce passage dans une autre dimension et par sa nature à la fois multidimensionnelle et subtile, il capte, à partir de ses sens, non seulement la matière, mais aussi le subtil. Ainsi, si un enfant peut toucher la terre, sentir le parfum des fleurs, entendre les sons de la nature, il peut aussi ressentir des émotions et se créer un monde intérieur imaginaire. L’enfant a, par sa nature, accès à l’Univers. Il n’est pas limité à la Terre. Il est certainement capable d’être en relation avec la Terre à partir de tous ses sens, mais à partir des mêmes sens il peut être en relation avec le subtil, l’invisible, et l’invisible peut être de différentes dimensions.
Si nous parlons de l’air que vous ressentez lorsqu’il y a du vent ou lorsqu’il y a trop de déchets associés aux particules d’air, alors nous disons que l’air fait partie de la troisième dimension. Même s’il n’y a pas tous ces déchets dans l’air, l’air est tout de même dans un certain état de contraction. Bien sûr, l’humain dans son modernisme est actuellement à rendre l’air de plus en plus contracté et de moins en moins respirable. Il est à dépouiller l’air du prâna, c’est-à-dire de l’énergie pure, ou du moins à voiler cette énergie des substances qu’il fait circuler dans cet air.
Quoi qu’il en soit, l’enfant a accès au subtil, même de la troisième dimension. Par exemple, aux lumières qui circulent autour des humains, aux pensées qui s’échappent d’eux comme des vibrations, les vibrations de l’Esprit d’un humain. L’enfant a accès à cela. Il peut aussi voir la circulation d’Esprits.
Par ces termes, nous voulons dire que l’enfant peut accéder au monde subtil et aux autres dimensions tant et aussi longtemps qu’on ne l’incite pas à refermer ses accès. Certains enfants capteront des sonorités très subtiles en provenance d’autres dimensions. Certains capteront des lumières et d’autres, les formes créées par ces lumières en provenance d’autres dimensions. L’enfant n’est donc pas que dans un monde imaginaire. À moins que vous ne traduisiez imaginaire comme l’ensemble de tout ce qui existe dans l’Univers. Alors, il est bien dans l’imaginaire, il est bien dans l’Univers.
Ce que nous voulons souligner ici, c’est que si l’enfant est guidé pour retrouver sa nature multidimensionnelle, sa capacité ne se refermera pas, mais au contraire s’intensifiera. Vous aurez donc ici une Terre remplie d’enfants qui deviendront des adultes ayant accès de façon toute naturelle aux autres dimensions parce qu’ils y auront toujours accédé. C’est ce que vous vivrez ultérieurement en tant qu’humanité. C’est ce que vous pouvez vivre sur cette Terre en tant qu’individualité, si vous n’attendez pas le rythme d’évolution de l’humanité tout entière.
Bien sûr, vous pouvez observer que les enfants sont plutôt incités à refermer les canaux les mettant en relation avec les autres dimensions. Ils y sont guidés par les demandes ou les commandes des adultes ou à partir des insécurités des adultes à capter un subtil qu’eux-mêmes ont oublié puisqu’ils se sécurisent dans la matière. Et nous voilà dans un cercle vicieux. Les enfants sont incités à s’emprisonner dans une troisième dimension parce que leurs guides se sentent emprisonnés dans cette troisième dimension. C’est ce qu’ils connaissent.
Alors, plutôt que de projeter des torts, voyez comment un Être peut transmettre ce qu’il connaît, ce qu’il expérimente. À moins d’être amené lui-même à expérimenter ce qu’il ne connaît pas et à permettre aux enfants d’expérimenter ce qu’eux connaissent. C’est dans ce sens que nous vous disons que, souvent, les enfants sont les guides des adultes dans cette relation subtile. Toutefois, très rapidement, les enfants sont guidés par des adultes afin de refermer leurs canaux, leur ouverture aux dimensions, et devront donc être amenés par d’autres adultes à rouvrir leurs canaux pour éventuellement inviter les adultes qui les ont guidés, à refermer leurs canaux ! Tout est simple, n’est-il pas ? (Les gens sourient.)
Alors que si souvent nous vous entretenons des enfants du nouvel âge, dont l’accès aux différentes dimensions est simple, il ne faille pas croire que les enfants que vous êtes ou que vos parents n’y avaient pas accès. C’est le sens de notre propos actuel. Les enfants actuels du nouvel âge, que vous avez surnommés les enfants indigo, souvent sont venus sur cette Terre dans une humanité précédente. Une humanité qui a évolué de façon très importante, dans laquelle les relations avec le subtil ont été permises. Ce sont des enfants qui ont aussi œuvré dans d’autres dimensions et qui se réincarnent afin de participer à la grande transmutation de cette humanité vers l’âge d’or.
Si ces enfants sont moins susceptibles de s’abandonner à une guidance contractée, il faille toutefois être vigilant. Ce sont souvent les enfants du nouvel âge, qui sont devenus des adultes du nouvel âge, qui permettent à plus de ces enfants de s’incarner et qui permettent aussi à des enfants de rouvrir leurs canaux fermés par certains adultes dans leur insécurité. Ainsi, ce cercle vicieux se transforme en un cercle vertueux. Le cercle vicieux, les enfants guidés en vue de se refermer deviennent des adultes qui ont peur et qui guident d’autres enfants à se refermer, jusqu’à ce qu’il y ait des enfants qui soient moins faciles. Certains, direz-vous, sont hyperactifs. Ils ont, en fait, un hyperaccès !
Ou bien d’autres semblent tout à fait opposés, dans une forme un peu latente. Ils semblent souvent ailleurs ou peut-être plus en relation avec d’autres dimensions. Alors, que ces enfants soient les sous-actifs ou les plus éthérés, ou des hyperactifs, ils sont moins facilement influençables à une fermeture, mais ils le sont tout de même. Plusieurs d’entre eux sont fortement influencés dans des milieux dépourvus de cette conscience. Toutefois, c’est le mouvement global qu’il faille observer, dans lequel de plus en plus d’Êtres permettent une ouverture vers les autres dimensions.
Si ces enfants ont accès à une autre dimension, cela signifie que vous, qui souhaitez accéder à ces autres dimensions, le pouvez. Vous le pouvez parce que vous avez vibré dans ces autres dimensions. Là-dessus, on ne peut être plus clair. Maintenant, il y a pour le moins seize dimensions dans cet Univers. Une douzaine de dimensions pour le moins sont accessibles à l’Esprit humain tel qu’il se présente sur cette Terre et sont accessibles par la suite à l’Esprit qui se libère de sa sensation de limitation de la troisième dimension.
Lorsque nous vous disons : « Pour créer ce nouveau monde, il faille que l’humanité émerge de l’océan des émotions », nous entendons qu’il faut que l’humanité dans son ensemble, tous les Êtres humains, puisse s’élever au-delà de ces considérations de possession qui l’entraînent dans tout ce monde d’opposition et toutes ces formes émotionnelles limitatives, incluant l’orgueil. Il faille que vous saisissiez que tout ce qui est vécu ainsi appartient à une facette de la troisième dimension, mais n’est pas la troisième dimension. La troisième dimension peut provoquer cela, et l’a provoqué dans votre humanité.
Si vous inscrivez en vous que la troisième dimension n’est pas que cela, vous pourrez alors imaginer que vous vivez sur cette Terre en relation avec vous-même et avec d’autres dimensions en étant délivré de cette forme de prison, de cette forme de toile ou de cet océan émotionnel. Souvent, les Êtres qui sont sur une voie de conscience, une voie initiatique, veulent changer de vie. Ils veulent aller ailleurs que sur cette Terre, et nous leur demandons : « Où voulez-vous aller ? » « Ailleurs », répondent-ils. « Mais où ? » Ailleurs est un autre endroit aussi.
Par cela, ils entendent un espace dimensionnel où cette sensation de limitation n’existe pas. Pourquoi ? Parce que, dès qu’un Être ouvre sa conscience et qu’il ressent qu’il est plus qu’un être incarné, il veut retrouver sa liberté. Or, sa liberté est multidimensionnelle. Il existe partout. Le ailleurs et l’au-delà est donc ici, en dedans de lui. Bien qu’il y ait plusieurs dimensions, ce n’est pas en quittant une dimension sans l’avoir transcendée que l’Être va ressentir la liberté qu’il porte en lui.
Un Être n’a pas à créer la liberté ; il a à la redécouvrir et à l’exercer. Il faudra bien que les Êtres entendent ce que signifie la liberté. Lorsque l’Être est prisonnier de la toile d’araignée, il imagine que sa liberté consiste à travailler ou à ne pas travailler aux heures ou aux jours qui lui conviennent. Il est encore une fois prisonnier de ses insécurités et de ses besoins, de ses attentes limitées. La liberté, c’est le mouvement libre de l’Esprit dans l’Univers qui est expérimenté même sur cette Terre.
L’Être peut donc accéder à d’autres dimensions, et la dimension la plus facilement accessible pour l’humain est la quatrième. C’est la dimension où la Connaissance de l’Univers circule librement. C’est la dimension dans laquelle l’Être aura à la fois une sensation et une perception de ce qu’il est et de ce qu’il expérimente dans la troisième dimension. C’est une dimension dans laquelle il se propulse déjà lorsqu’il quitte ce plan sans s’en rendre compte, s’il est toujours dans cette toile.
C’est donc une dimension de Connaissances. Non point les connaissances que vous vous échangez intellectuellement en utilisant le mental, mais les connaissances subtiles. À partir de la quatrième dimension, un Être peut accéder aux connaissances de la vie sur cette Terre comme aux connaissances d’autres plans de conscience ou d’autres dimensions. C’est une ouverture de la conscience. « L’ouverture de la conscience, direz-vous, permet à l’Être d’accéder à la quatrième dimension », et nous vous dirons que l’accès à la quatrième dimension est une ouverture de conscience.
L’ouverture de conscience, c’est la compréhension intégrée dans l’Être que la vie existe au-delà de la forme qu’il peut voir et sentir physiquement. Maintenant, cette ouverture de conscience peut être limitée ou très vaste. Lorsque nous disons : « Un Être vit une ouverture de conscience, alors il a un accès – sans en être conscient – à la quatrième dimension », et que nous vous demandons : « Savez-vous que vous êtes des Esprits, des Âmes ? Ressentez-vous, par moments, que vous êtes plus que cela, qu’il y a la vie, qu’il y a d’autres présences, d’autres dimensions ? », à partir de l’instant où vous avez cette conscience, il y a un premier accès à la quatrième dimension. Toutefois, cet accès peut se limiter à cette simple connaissance si l’Être s’y limite. Plus l’Être s’autorisera à capter cette Connaissance, plus il sera imprégné des connaissances de l’Univers. Et ainsi, plus il retrouvera ses capacités spirituelles énergétiques de circuler non seulement dans les dimensions, dans les plans de conscience, mais aussi sur cette Terre, dans le treillis énergétique.
Bon, reprécisons tout cela. La quatrième dimension est un espace dimensionnel dans lequel l’Être capte des connaissances, des faisceaux de lumière qui lui donnent soit la sensation dans son corps, soit la perception au niveau de l’Esprit de qui il est, d’où il est et de ses possibilités. Plus l’Être accède à ces connaissances subtiles, plus celles-ci s’intègrent et plus il libère sa capacité d’utiliser ces connaissances et ses capacités.
L’ouverture de conscience provoquée par la quatrième dimension fait en sorte que l’Être pourra vivre de plus en plus facilement dans cette troisième dimension, car il pourra y utiliser des capacités extrasensorielles lui permettant de ne pas être limité à ce qu’il voit ou à ce qu’il sent.
Les connaissances et les capacités qu’un Être peut retrouver dans la quatrième dimension sont si grandes qu’elles l’entraînent vers sa réalisation, son illumination. C’est aussi simple que cela. Toutefois, tant que tout cela est mécanique, que tout cela est au premier niveau, vous savez, la petite ouverture infime, minuscule, signifie que l’Être accepte cela. Par exemple, vous acceptez l’idée qu’une quatrième dimension est remplie de connaissances et que, peu à peu, toutes ces connaissances vous donneront accès à l’Univers entier. Voilà qui est merveilleux !
Vous avez compris cela. Cependant, cette compréhension ne sera pas suffisante. Si vous continuez à vous nourrir dans l’océan émotionnel, l’ouverture ne pourra être plus grande. Il faille choisir que votre véritable nourriture n’est pas de matière ou d’émotion. Il faille choisir d’être prêt à émerger, d’être vigilant afin de ne pas continuellement répéter toutes ces recherches de satisfactions superficielles dans un monde limité et, parallèlement, de permettre une hausse de rythme vibratoire favorisant cette ouverture toujours de plus en plus grande de la conscience.
Dès lors, sans quitter votre corps, vous pourrez chaque jour, et même à chaque instant, vous nourrir de ces connaissances de la quatrième dimension. Sachez que la quatrième dimension, vous la vivez dans votre corps. C’est l’Esprit qui accède à la quatrième dimension. Alors, vous n’avez pas besoin de dissoudre le corps. Vous voilà soulagé, n’est-il pas ?
Dans cette quatrième dimension se trouve un espace que nous avons nommé Manika. C’est un diamant aux multiples facettes. Il est un espace dans lequel toutes vos mémoires sont représentées et toutes les facettes d’une même situation, tous leurs effets et toutes leurs causes. Dans la quatrième dimension, Manika se situe entre le plan astral et le plan causal. C’est l’espace de la quatrième dimension auquel vous avez le plus facilement accès. Vous y accédez dans vos rêves et vous pouvez y accéder dans une projection subtile. Cet espace est si grand qu’il vous guide dans tous les aspects de votre vie. Nous vous en parlerons plus précisément dans notre prochain entretien sur les vies parallèles.
Manika n’est pas le seul espace de toute la quatrième dimension, car au-delà de vos mémoires et des éléments qui sont associés à vos expériences, il y a un espace de Connaissance de l’être humain et de ses capacités, c’est-à-dire de ses capacités physiques, cellulaires et psychiques. Par exemple, comment un humain peut-il transmuter ? Comment peut-il changer l’état de ses cellules ? Comment un humain peut-il projeter sa pensée dans un autre lieu ? Comment un humain peut-il projeter ses paroles subtiles vers un autre Être ? Comment un humain peut-il dématérialiser et rematérialiser ?
Voilà des exemples de la Connaissance. La matière est en soi une contraction de l’énergie. Celui qui s’élève au-delà de la troisième dimension se décontracte. « Détendez-vous », disions-nous ! Décontractez-vous. Retrouvez un espace beaucoup plus ample, un rythme vibratoire plus élevé, celui de la quatrième dimension, qui vous permettra aussi de comprendre comment changer le rythme des choses.
Souvent, vous vous êtes préoccupé de la création de certains sites de cette Terre : Comment les pyramides de l’Égypte ont-elles été créées ? Comment certains lieux du Pérou ont-ils été créés ? Comment certaines cathédrales, compte tenu de l’évolution technologique de l’époque, ont-elles été créées ? Bien sûr, plusieurs hypothèses ont trait à la venue d’extraterrestres. Mais il y a aussi la Connaissance subtile de certains Êtres humains, c’est-à-dire comment l’humain portant en lui une autre dimension, donc un rythme vibratoire plus élevé, peut modifier la densité, le volume de la matière. Il s’agit ici de transmutation, simplement d’une manipulation énergétique.
Aujourd’hui, votre science vous transmet qu’elle peut manipuler les gènes pour créer de nouveaux aliments et même de nouveaux Êtres. Pouvez-vous imaginer que la manipulation cellulaire permette de changer la masse, la densité et le volume de la matière comme la pierre ? Pouvez-vous simplement l’imaginer ? Si c’est le cas, cela est donc possible.
Auriez-vous pu imaginer, il y a de cela quelques décennies, que l’humain puisse créer un autre être humain cellulairement ? Certains d’entre vous oui, d’autres non. Aujourd’hui, presque tous peuvent l’imaginer, puisque la science est déjà à produire ces humains. Ce que nous vous disons, c’est que dans la quatrième dimension l’Être accède non pas à des images du futur, mais à la Connaissance de ce qu’est l’énergie, donc des capacités de l’Esprit humain.
Le premier pas consiste à autoriser la circulation de la Connaissance. Le deuxième pas consiste à laisser s’intégrer ces connaissances pour ressentir de plus en plus leurs capacités. Le troisième pas consistera à utiliser ces capacités. C’est lorsque l’Être pourra véritablement utiliser ces capacités qu’il pourra circuler non seulement dans une projection de l’Esprit, mais dans une projection globale, dans les autres dimensions.
C’est comme si nous vous disions : « La quatrième dimension est une grande bibliothèque dans laquelle il y a les connaissances et les guides d’utilisation de ces connaissances. Plus vous allez à la bibliothèque, plus vous avez de connaissances, et plus vous pouvez vous en servir. » Toutefois, cette bibliothèque n’est pas associée à l’intellect. Ses connaissances sont déjà présentes dans vos cellules et sont stimulées par cet accès.
À l’heure actuelle, tous les humains accèdent donc à la quatrième dimension, du moins par le rêve. Certains y accèdent à l’état d’éveil, et un tout petit nombre s’y projettent continuellement. L’une des façons de s’y projeter est la projection dans l’espace méditatif, qui est l’abandon à la Connaissance de la quatrième dimension. Ces connaissances guideront l’Être afin qu’il se délivre de plus en plus du joug de ses émotions et de la matière sur lui ; elles l’amèneront à utiliser son Esprit, toute sa capacité de transmutation, pour profiter de la troisième dimension.
Cette Terre est abondante, luxuriante et, lorsque l’Être n’est pas limité à son corps, elle devient tout à coup un paradis et, surtout, une oasis dans l’Univers infini duquel se projeter. À partir de ses connaissances, il peut se projeter vers la cinquième dimension, et celle-ci ne devient plus seulement une connaissance intellectuelle, mais une rencontre vibratoire.
La cinquième dimension est un espace vibratoire dans lequel des faisceaux lumineux vibrent en totale harmonie – ce qui est représenté par la joie et la paix. C’est ainsi que la cinquième dimension fut souvent représentée par des Êtres conscients ou des Initiés comme étant la dimension des Maîtres, la représentation de Shambala, là où se situent les Maîtres ascensionnés. C’est un lieu transitoire, un lieu de relation et, bien sûr, la Connaissance s’y rencontre pour une création détachée et désidentifiée de toutes les formes de personnages.
En d’autres termes, c’est l’espace du Maître. Lorsqu’un Être vit l’illumination, il est en relation continue avec la cinquième dimension et nécessairement avec la quatrième. Car, pour vibrer sur la cinquième, il faut passer par la quatrième. Pour vous entretenir de la quatrième dimension, il faut que vous y ayez accès. Sinon, nous ne pouvons nous entretenir que de la matière et des émotions.