Copyright © 2009 Caroline Plaisted
Titre original anglais : Brownies Helping Hands
Copyright © 2011 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Stripes Publishing LTD
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Marie-Hélène Cvopa
Révision linguistique : Frédéric Barriault
Correction d’épreuves : Suzanne Turcotte, Carine Paradis, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © 2009 Katie Wood
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89667-441-1
ISBN PDF numérique : 978-2-89683-198-2
ISBN ePub : 978-2-89683-417-4
Première impression : 2011
Dépôt légal : 2011
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Bibliothèque Nationale du Canada
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Comme tous les mardis soir, la première unité des Brownies de Badenbridge se réunissait. Les fillettes étaient joyeuses et chantaient à tue-tête. Vicky et Sam, les chefs Brownies, se tenaient les mains et formaient une arche avec leurs bras. Les fillettes passaient dessous en sautant et en souriant, tout en chantant. À la fin de la chanson, elles formèrent le cercle brownie, comme elles le faisaient chaque fois que les sizaines se rassemblaient au début des réunions. Les sizaines étaient les groupes qui formaient l’unité brownie.
Les sizaines de la première unité des Brownies de Badenbridge étaient les Blaireaux, les Renards, les écureuils, les Lapins et les Hérissons.
Au moment où la dernière Brownie rejoignit le cercle, toutes les fillettes levèrent la main droite et devinrent silencieuses.
— Bienvenue ! dit Vicky en souriant. C’est vraiment chouette de vous voir toutes. Je vous propose de vous asseoir et nous vous dirons ce que nous ferons ce soir.
Jamila, l’une des Blaireaux, sourit à ses quatre meilleures amies assises de l’autre côté du cercle. Il y avait Charlie, une écureuil ; Grace, une Lapin ; Ellie, l’une des Hérissons et Katie, qui faisait partie des Renards. Les cinq filles s’étaient inscrites aux Brownies récemment et aimaient participer à toutes les activités amusantes.
— Dans un peu moins de quatre semaines, ce sera une journée très importante pour les Brownies à travers le monde, annonça Sam.
Tout autour du cercle, les Brownies excitées se redressèrent en se demandant ce que Sam allait leur dire.
— Parce que, poursuivit Sam, le 22 février sera la journée mondiale de la pensée. Est-ce que quelques-unes des nouvelles Brownies voudraient tenter de deviner pourquoi on l’appelle la journée de la pensée ?
Katie leva précipitamment la main.
— S’il vous plaît, Sam ! dit-elle en agitant sa main avec impatience.
— Oui, Katie ? dit Sam en souriant.
— On l’appelle la journée de la pensée parce que c’est le jour où nous devons toutes réfléchir ? suggéra Katie.
— Oui, en quelque sorte, répondit Sam. Cependant, ce n’est pas tout à fait cela. Y en a-t-il une parmi vous qui puisse me dire à quoi nous devons particulièrement penser en cette journée ? Est-ce que l’une des anciennes Brownies s’en souvient ?
Cette fois un grand nombre de mains se levèrent précipitamment.
Sam sourit.
— Izzy, de quoi te rappelles-tu ?
Izzy était la sizenière des Blaireaux.
— Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les Brownies d’autres pays ?
— Oui ! répondit Sam. Est-ce que quelqu’un parmi vous se souvient quels anniversaires sont soulignés par le jour de la pensée ? Tu le sais, Boo ?
Boo, la sœur aînée de Charlie, était une Brownie depuis plusieurs années. Elle était également la seconde dans le groupe des Lapins.
— Oh ! s’exclama Boo en levant précipitamment sa main, ayant oublié que Sam lui avait déjà posé la question.
Sam rit.
— Vas-y, Boo.
— Le 22 février est le jour de la naissance de Lord et de Lady Baden-Powell ! dit Boo.
— C’est juste ! répondit Sam. Lord Baden-Powell a mis sur pieds l’organisation des Scouts et des Guides au cours du siècle dernier, et Lady Baden-Powell a pour sa part joué un rôle important auprès des guides pendant de nombreuses années. Vous vous rendez compte, les filles ? Les premières Brownies existaient déjà il y a 100 ans !
Les Brownies en eurent le souffle coupé.
Sam leur sourit.
— Le 22 février de chaque année, toutes les Brownies ont une pensée pour Lord et Lady Baden-Powell, de même que pour les autres Brownies du monde entier.
— Alors, dit Vicky en sortant un livre, pour nous faire réfléchir à cette journée, j’ai eu l’idée de vous lire une histoire afin que nous puissions toutes en apprendre un peu plus sur la façon dont les Brownies ont commencé…
Vicky raconta à la première unité des Brownies de Badenbridge comment les organisations des Scouts et des Louveteaux ont débuté. Il y a plus de 100 ans de cela, en 1907, ces organisations ont été créées et n’admettaient que les garçons. Elle expliqua qu’un jour, alors que Lord Baden-Powell organisait une immense réunion pour les scouts, quelques filles se présentèrent. Elles aussi voulaient être des Scouts et elles refusèrent de quitter les lieux lorsqu’on leur a dit que seuls les garçons pouvaient y être admis. Elles formèrent alors leur propre unité, pour filles uniquement. Lord Baden-Powell fut si impressionné qu’il demanda à sa sœur, Agnes Baden-Powell, de lui apporter son aide pour les débuts du mouvement guide.
Lorsque Vicky eut terminé de lire l’histoire, Grace leva immédiatement la main.
— Vicky ? demanda-t-elle. Katie et moi avons une cousine en Australie qui est une Brownie. Dans quels autres pays y a-t-il des Brownies ?
cureuils.
— Il y a au total environ dix millions d’Arc- en-ciel, de Brownies, de Guides et de membres de la section Sénior. Vous vous imaginez ? dit Vicky. Cependant, les Brownies ne s’appellent pas toutes Brownies. Dans certains pays elles portent des noms différents. Dans d’autres, toutes les filles, quel que soit leur âge, sont appelées Guides.
— Wow ! s’exclamèrent les Brownies, surprises.
— Bien, dit Sam. Le jour de la pensée. Nous avons de la chance parce qu’on nous accordé la permission d’organiser notre fête du jour de la pensée sur la rue Principale, cette année. Nous vous en dirons plus à ce propos bientôt.
Les Brownies échangèrent des coups d’œil excités. Une fête sur la rue Principale !
— Mais pour l’instant, poursuivit Sam, parmi les préparatifs de cette journée, nous avons pour vous des feuilles à colorier remplies de faits à propos des Brownies à travers le monde, annonça-t-elle.
— Si les sizenières veulent bien venir prendre les feuilles, dit Vicky, les secondes pourraient sortir les boîtes de crayons de couleur pour que vous puissiez commencer. À vos tables, chacune dans sa sizaine, Brownies !
Les Brownies se levèrent et se ruèrent. Elles étaient impatientes d’en apprendre plus !