première partie

introduction

L’approche relationnelle

Nous désirons, pour la majorité d’entre nous, établir une relation étroite avec les autres. Nous souhaitons ardemment donner et recevoir de l’amour et le partager de différentes façons. Souvent, toutefois, nous trouvons que l’intimité que nous recherchons est inaccessible. Des relations de toutes sortes peuvent se créer et cesser d’exister ou elles peuvent changer de nature. Parfois, les relations peuvent être très douloureuses. Nous sommes nombreux à n’avoir pas eu de bons modèles pour nous lier aux autres, tout particulièrement au sein de nos familles ou parmi ceux qui sont les plus proches de nous. Nous faisons tous de notre mieux pour apprendre à être les meilleurs parents, amis, partenaires, frères, sœurs, filles et fils pour quelqu’un. Comme le dit l’ancien adage : Ils ont oublié de nous donner le manuel à notre naissance !

Heureusement, nous vivons dans une période qui connaît de grands changements et de grandes découvertes. Nous apprenons de nouvelles façons de vivre plus consciemment, et une des principales manières dont nous le faisons est par l’intermédiaire de nos relations. De plus en plus de personnes cherchent de l’aide pour comprendre comment fonctionnent les rela­tions — pas simplement nos partenariats intimes, mais toutes nos relations.

Beaucoup de personnes qui cherchent de l’aide pour leurs relations veulent les améliorer (même si nous avons tendance à penser secrètement que c’est la personne qui nous pose des problèmes qui doit faire le plus d’efforts !). Le désir d’avoir des relations plus saines et plus satisfaisantes avec les autres est un objectif noble, et apprendre à communiquer de façon efficace peut améliorer toutes nos relations. La communication est un outil que nous développons sans cesse, surtout pendant que nous grandissons et que nous changeons, et que nous apprenons davantage de choses sur nous-mêmes.

De nombreux psychologues et enseignants, avec beaucoup de points de vue et de types de sagesse différents, choisissent de devenir des spécialistes pour aider les gens à améliorer leurs relations. Bon nombre de ces enseignants sont extrêmement efficaces et très utiles pour leurs clients, mais ils se concentrent en général sur les relations elles-mêmes.

Cependant, il est possible d’adopter une approche différente. Cette perspective ne se trouve pas dans les modèles populaires de relations, et pourtant c’est la voie la plus puissante menant à une conscience développée que j’aie expérimentée. Il s’agit de comprendre que nos relations participent à notre développement et qu’elles peuvent nous guider durant notre vie si nous savons les utiliser de cette manière. Cette approche détourne l’attention de la relation et analyse ce que nous éprouvons dans nos relations et ce que cela peut nous apprendre sur nous-mêmes et sur notre processus intérieur. Que nous soyons dans une relation stable ou que nous voulions en sortir, toute relation est pour nous une occasion d’apprendre et de grandir. Travailler sur mes relations de cette manière a été la façon la plus puissante et la plus complète d’aller vers la conscience que j’aie expérimentée.

Quand nous considérons les relations comme un chemin menant vers la conscience, nous reconnaissons que les relations les plus importantes que nous ayons sont celles que nous entretenons avec nous-mêmes.

En fin de compte, c’est notre première relation, celle qui constituera le fondement de nos relations pour le reste de notre vie. Toutes les autres relations sont des miroirs qui nous renvoient ce que nous pouvons connaître ou ne pas connaître au sujet de nous-mêmes. Le processus consistant à utiliser ces reflets nous renseigne sur notre développement et sur nous-mêmes, et nous aide à devenir des êtres conscients et intégrés.

Et chacune de nos relations, lorsqu’elles sont envisagées sous cet angle, peut devenir un formidable voyage vers la guérison et l’unité.

Dans ce livre, vous découvrirez comment vous pouvez considérer vos relations comme une voie qui vous mène vers une conscience plus vaste. Vous découvrirez également comment les zones problématiques dans vos relations reflètent les leçons précieuses que vous devez apprendre afin de connaître une vie plus remplie et plus satisfaisante. Si vous êtes en conflit dans une relation particulière de votre vie, vous en viendrez à reconnaître qu’elle vous offre, comme toutes les relations, une occasion de trouver la guérison et la croissance.

En plus de comprendre comment vous pouvez considérer vos relations comme un chemin menant vers la conscience, vous apprendrez également à utiliser les outils qui apportent la clarté et la guérison à vos relations, incluant la visualisation, les affirmations et les exercices de la méthode du Dialogue intérieur.

Quelques-unes des questions que nous aborderons auront pour sujet les points suivants :

• Prendre conscience de nos comportements inconscients et les améliorer.

• Apprendre à utiliser le « miroir des relations ».

• Utiliser les zones de conflit dans les relations pour nous guider vers la guérison.

• Communiquer avec plus d’efficacité.

• Trouver le point d’équilibre entre l’intimité et l’indépendance.

• Expérimenter des relations plus satisfaisantes avec toutes les personnes présentes dans notre vie.

La voie de la conscience est infinie et demeure toujours une aventure. L’univers nous révèle constamment de nouvelles choses tandis que nous poursuivons notre voyage. Ce livre vous servira de guide auquel vous pourrez vous référer encore et encore tandis que votre chemin continuera à se dérouler.

J’ai écrit ce livre avec Gina Vucci, mon agente depuis de longues années, mon amie et coanimatrice d’ateliers. Il reflète le format de l’atelier consacré aux relations que nous animons ensemble depuis plusieurs années.

J’ouvre nos ateliers par un mot de présentation qui inclut mon histoire, puis je cède la place à Gina pour diriger les exercices explorant la visualisation créatrice (qui sont appliqués au début et à la fin de nos ateliers) et le travail de transformation avec les sous-personnalités des participants. L’atelier sur les relations se déroule en général durant une fin de semaine et il a été l’un des ateliers les plus puissants que nous ayons animés. Je suis très contente que nous puissions partager cet important travail avec vous par l’intermédiaire de ce livre.

L’histoire de Shakti

J’ai été fascinée toute ma vie par les relations, la famille et la communauté. En regardant en arrière, je peux voir qu’à une certaine époque, j’ai eu un profond besoin d’intimité et de connexion. Je crois qu’une grande part de ce désir découlait de ce que j’avais connu durant ma petite enfance dans ma famille.

Une raison expliquant ce besoin est presque certainement liée au fait que j’étais l’unique enfant de mes parents et qu’ils ont divorcé alors que j’étais âgée de trois ans. Après leur séparation, j’ai vécu avec ma mère. Elle ne s’est jamais remariée et n’a jamais eu d’autres enfants, et, par conséquent, notre famille était petite et se résumait à ma mère et moi. Mon père s’est remarié, et j’ai alors eu une belle-mère adorable, deux demi-frères par alliance et, enfin, une demi-sœur. Ils vivaient à quatre heures en voiture de chez moi et j’aimais leur rendre visite ; toutefois, je n’ai jamais vécu avec eux. Même s’ils m’aimaient et si je les aimais, j’avais une tout autre sorte de relation avec eux, principalement parce que je les voyais rarement.

La famille de ma mère vivait au Texas, et après avoir déménagé quelques fois, nous nous sommes installées, ma mère et moi, en Californie.

Nous rendions souvent visite aux membres de sa famille pour Noël ou pour l’Action de grâce, et je me souviens comme si c’était hier que j’étais très heureuse d’avoir l’impression de faire partie d’une grande famille pendant quelque temps. Je crois qu’une part de moi avait toujours désiré connaître ce sentiment.

Durant mes premières années de l’âge adulte, j’ai été déçue par les disciplines de la psychologie, de la spiritualité et de la métaphysique. Nous étions alors dans les années 1960 et 1970 ; de nombreux enseignements philosophiques et spirituels venant de l’Orient faisaient une percée en Occident, et beaucoup d’ha­bitants du monde occidental se rendaient en Asie.

Comme tant d’individus de ma génération, j’ai beaucoup voyagé en Europe et en Asie, et j’ai été profondément influencée par les différentes cultures que j’ai approchées, tout particulièrement par la culture indienne. Comme toute Occidentale moderne typique, je me suis tout d’abord concentrée sur les aspects mental et physique de la vie. J’étais habituée à analyser ma vie d’un point de vue logique et j’étais attirée vers l’action et la réussite. Les cultures que j’ai découvertes durant mes voyages étaient orientées vers une approche plus spirituelle de la vie et elles cultivaient l’énergie de l’être. Au début, la différence m’a beaucoup impressionnée, puis graduellement, j’ai commencé à comprendre que je devais trouver plus d’équilibre entre faire et être dans ma vie.

Lorsque je suis revenue aux États-Unis, je savais que j’étais engagée sur un chemin de développement personnel, que j’apprenais à vivre une vie plus épanouissante et à apporter une contribution significative au monde. J’ai lu beaucoup de livres, participé à de nombreux ateliers et de nombreux groupes, et j’ai suivi une thérapie de groupe et une thérapie individuelle. Je suis allée vivre dans une communauté d’individus qui avaient la même recherche que moi et qui me donnaient l’impression de faire partie de la grande famille que j’avais toujours voulu avoir. Nous méditions ensemble, travaillions ensemble et nous partagions entre nous les nombreuses choses que nous découvrions. Nous avons commencé à animer des ateliers destinés au public et nous enseignions aux participants ce que nous apprenions.

Je faisais quelques découvertes fascinantes — des idées et des outils qui m’aidaient à vivre une vie plus pleine et plus riche. Certaines d’entre elles se présentèrent à moi sous forme de livres ou d’ateliers et d’autres sous forme de formations individuelles. Une de mes premières influences fut un livre intitulé La Nature de la réalité personnelle de Jane Roberts. Il démontre la façon dont nous modelons notre propre expérience de la réalité et propose que nous ayons le pouvoir de créer notre réalité d’une manière plus consciente. C’était un concept radical, et je désirais le suivre. J’ai cherché d’autres livres traitant de ce sujet tout en développant mes propres idées sur la façon d’appliquer ce processus dans ma vie.

Par l’intermédiaire de ce travail et de plusieurs expériences fortuites, j’ai découvert la visualisation créatrice, une technique simple mais puissante qui peut nous aider à créer notre vie plus consciemment. Nous pouvons apporter un certain soulagement dans notre vie et réaliser nos rêves les plus fous par l’in­termédiaire d’exercices de visualisation créatrice, de méditations et d’affirmations. J’utilisais également ces pratiques pour élever le niveau de conscience dans mes relations intimes.

Ces explorations de ma psyché m’ont inspirée pour diriger mes propres ateliers et pour travailler avec les gens de façon individuelle. J’ai découvert que j’avais un don pour partager avec les autres des choses que j’utilisais dans mon propre processus. Après un certain temps, j’ai eu l’idée d’écrire une brochure reprenant ces idées, qui pourrait être utile aux participants de mes ateliers. J’ai été ainsi amenée à publier mes livres Techniques de visualisation créatrice et, plus tard, Vivez dans la lumière. Petit à petit, en l’espace des quelques années suivantes, ces livres d’avant-garde sont devenus des succès de librairie à l’échelle internationale. Je n’avais pas envisagé d’être une auteure ou une formatrice à succès ; j’avais seulement voulu partager les idées et les expériences qui m’excitaient. Jamais dans mes rêves les plus fous — ou mes visualisations créatrices —, je n’avais imaginé que mes écrits proliféreraient à ce point.

Tout en continuant à me familiariser avec de nouveaux outils et de nouvelles techniques, je les ai intégrés dans mes différentes activités. J’ai également continué à écrire et j’ai publié 12 livres au total. Arrivée dans la trentaine, je commençais à être connue et mes livres se vendaient bien. Je voyageais partout dans le monde pour donner des conférences, enseigner et diriger des ateliers. J’aimais beaucoup cela. J’étais passionnée par mes différentes activités et je trouvais très gratifiant de travailler avec mes étudiants et mes clients. Malheureusement, mes activités envahissaient ma vie. Une trop grande partie de ma conscience était centrée ou basée sur mon travail, et j’ai commencé à ressentir un grand déséquilibre dans ma vie.

Ma vie professionnelle prenait le pas sur ma vie personnelle. J’éprouvais des difficultés, en particulier avec mes relations romantiques, et j’ai découvert que de mauvaises habitudes se répétaient de façon exponentielle dans ces relations. Cela a fini par devenir un processus douloureux, et j’étais pressée de trouver un vrai partenaire. Je n’obtenais pas la connexion intime que je cherchais ou le partenaire que je pensais être prête à accueillir.

Bien sûr, je pensais seulement que j’étais prête. J’avais beaucoup travaillé sur moi-même, ce qui incluait de nombreux processus émotionnels. J’ai étudié avec différents enseignants, j’ai lu des livres et j’ai suivi une thérapie. Mais les vieilles habitudes continuaient à se manifester et, d’une certaine façon, je me sentais coincée. Les outils qui avaient si merveilleusement fonctionné dans les autres secteurs de ma vie ne semblaient pas convenir au domaine des relations. J’avais l’impression qu’un tout autre niveau de mon processus allait se dévoiler ; un niveau de conscience plus profond essayait de se manifester.

Le fait de me retrouver confrontée à un tel défi m’a incitée à visualiser une nouvelle guidance et à prendre une nouvelle direction.

J’ai finalement été mise en relation avec un couple, le docteur Hal Stone et son épouse, la docteure Sidra Stone, qui étaient à la fois thérapeutes et enseignants. Dans le cadre de leurs recherches, ils avaient découvert que nous avons de nombreuses « sous-personnalités », des aspects de nous-mêmes qui agissent comme des personnalités individuelles ayant chacune leurs idées et leurs opinions ainsi que ce qu’elles aiment ou n’aiment pas. Ils avaient développé une technique pour dialoguer avec ces sous-personnalités de manière à orienter la conscience sur le processus qui se déroule à l’intérieur de nous. Le cadre de leurs activités est appelé « la psychologie des sous-personnalités et du processus de l’ego conscient », et ils ont appelé « Dialogue intérieur » la technique pour « parler » avec les sous-personnalités. Ils sont vite devenus mes enseignants et mes mentors, et sont maintenant des amis très chers.

Quand j’ai commencé à pratiquer la méthode du Dialogue intérieur, je suis devenue beaucoup plus consciente de tout ce qui se passait à l’intérieur de moi. Je suis devenue plus consciente de ce que je ressentais et j’ai découvert toutes les différentes parties de moi-même que je ne soupçonnais même pas d’exister.

En ce qui concerne le problème relatif à mon compagnon, j’ai découvert que j’étais seulement en contact avec les parties de moi qui voulaient une relation sérieuse et je ne comprenais donc pas pourquoi cela ne se produisait pas. Je croyais fermement que je voulais commencer une relation et que j’étais prête pour cela. Je continuais à me demander pourquoi tous les hommes qui m’attiraient n’étaient pas disponibles ou ne me convenaient pas — ou vivaient à des milliers de kilomètres de moi ! Je persistais à penser que quelque chose n’allait pas chez eux. Mais, en fait, il y avait des parties de moi dont je n’avais pas conscience qui n’étaient pas prêtes à avoir un compagnon ou qui n’en voulaient pas du tout.

Tout cela me semble tellement évident maintenant. Je voyageais de par le monde en expliquant que la vie extérieure d’une personne reflète ce qui se passe à l’intérieur, et voilà que j’étais pressée de rencontrer la bonne personne et rien ne se produisait. Il est évident que c’était le fait d’un processus qui se déroulait à l’intérieur de moi-même.

Quand nous voulons réellement quelque chose et que cela ne se réalise pas, c’est qu’une partie de nous l’empêche de se produire. Dans mon cas, un conflit intérieur causait beaucoup d’ambivalence au sujet de la relation et de l’engagement.

Je savais que je rencontrais des difficultés, mais je ne savais pas de quelle nature. J’ai pris beaucoup plus conscience de ce qui se passait en travaillant avec mes sous-personnalités. J’ai commencé à explorer et à comprendre les parties de moi qui ne voulaient pas d’une relation ou qui étaient effrayées à l’idée d’en avoir une. Par exemple, j’avais toujours été une femme forte et indépendante. J’avais presque 40 ans et une partie de moi ne voulait pas perdre son indépendance ou ne voulait pas faire de compromis avec quelqu’un d’autre. Un autre aspect de moi-même que j’ai découvert était ma tendance à me soucier des autres. Je craignais inconsciemment que si j’étais engagée dans une relation sérieuse, je finirais simplement par prendre soin de quelqu’un d’autre alors que je ne savais même pas combler mes propres besoins. J’avais connu plusieurs relations dans lesquelles je m’étais retrouvée dans ce rôle et j’avais donc de bonnes raisons de craindre que cela ne se reproduise.

À un niveau plus profond, il y avait une enfant en moi qui avait peur de s’ouvrir et de devenir intime avec quelqu’un. Cet aspect, ou sous-personnalité, craignait d’être blessé et abandonné — surtout en raison de la peine que j’avais ressentie lorsque j’étais enfant quand mes parents avaient divorcé. En outre, d’autres parts de moi-même étaient impliquées, mais ces parties étaient les plus dominantes dans mon processus.

Maintenant que j’avais découvert quelques-unes des différentes voix à l’intérieur de moi, je pou­vais clairement sentir l’ambivalence de ces sous-personnalités conflictuelles. Une des choses les plus extraordinaires de la psychologie des sous-personnalités est que cela nous permet d’accompagner notre ambivalence, de la reconnaître et de la sou­tenir pour de bon. La majorité du temps, nous essayons, pour la plupart d’entre nous, de choisir un côté ou un autre. Nous pensons qu’une partie de nous a raison et qu’il existe une bonne façon d’être. Nous décidons que nous voulons adopter une façon ou une autre — « je veux être comme ceci ou je ne veux pas être comme cela ». Ou « j’accepte cette part de moi et je ne veux pas de cette partie de moi ». Cette façon de penser — tout noir ou tout blanc — ne fonctionne pas, car toutes les parties de nous existent et nous ne pouvons pas simplement les éliminer. Vous pouvez les enterrer ou les réprimer, mais tôt ou tard, elles réapparaîtront, souvent durant une relation conflictuelle ou une crise de santé. Nous avons besoin de toutes ces parties pour connaître un véritable équilibre dans notre vie. Nous avons besoin de toutes ces sous-personnalités, même si nous ne savons pas qu’elles existent.

La méthode du Dialogue intérieur consiste à développer la conscience et à induire la reconnaissance des différentes sous-personnalités qui cohabitent au fond de nous. Il s’agit de les faire apparaître et de rester en contact avec elles. Quand nous avons connaissance des différentes forces qui opèrent au fond de nous, nous pouvons travailler avec elles de différentes manières. J’ai travaillé à reconnaître et à expéri­menter — nous appelons souvent ce processus « prise de conscience » — ma propre ambivalence concernant la relation, en atteignant chaque partie de moi-même et en ressentant les parties qui désiraient vraiment entrer en relation et celles qui ne le voulaient pas. Je n’ai pas eu besoin de remédier à cette ambivalence ni de la modifier ; je n’ai eu qu’à être profondément en accord avec elle. Par certains côtés, ce moment dans mon histoire n’était qu’un début. J’ai continué à étudier, à apprendre et à grandir en travaillant de cette façon avec mes relations. À présent, je vais interrompre mon histoire ici, mais j’ai d’autres anecdotes à partager avec vous que vous retrouverez tout au long de ce livre ! Tandis que nous aborderons les différents chapitres, nous explorerons la façon dont nos diverses sous-personnalités se forment, se renforcent ou sont réprimées.

deuxième partie

la puissance des personnalités