© 2016, Etienne Sauze
Éditeur : BoD-Books on Demand GmbH,
12/14 rond point des Champs Élysées, 75008 Paris, France
Impression : BoD-Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne
ISBN : 978-2-322-14169-2
Dépôt légal : 10/2016
J’emprunte ce poème à Raoul Follereau, auteur du « Livre d’amour » en 1920 et j’en fais un hymne au voyage à vélo, la clé de la réussite :
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez-lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.
En premier lieu je dédie ce livre à mes parents ; Danie et Jean-Christophe, pour m’avoir inculqué les valeurs qui ont guidé ce projet : partage, persévérance et convictions.
Je dédie également ce livre à mes trois sœurs, Madeline, Pauline et Juliette, pour leur soutien tout au long du voyage.
Je dédie ce livre à Saïda, ma compagne qui a accepté que je parte et qui m’a soutenu dans ce projet que tout le monde pensait irréalisable.
Je dédie ce livre au reste de ma famille, pour leur aide avant de partir et pendant le périple : Edgar, Claire, Fernand, Mado, Philippe et Béné, Michel et Cathy, Jacky et Marie-Noëlle, Nicolas, Florence et Guy, Aurélien, Brigitte, Jean-François, Jean-Marie, Benjamin et Emilie, Florence et Adrien, Solenne, Nadège, Toumani et Naomi, Marie Lise, Alexandre et Gaïa, Martin, Anaëlle, Maxime, Emma, Paul, Francine et Gérard. Merci aussi à Marie et aux dominicaines du monastère de Langeac.
Merci à tous ceux qui ont participé à la campagne de crowdfunding : Aziz, Fatima, Salah, Toria, Nadia, la famille Larroque (Martine, Camille, Caroline et Jean-Luc), les I'raid'Uctibles : Laura et Aurélie, Cécile, Benoit B, Anne-Lise, la famille Bon, Virginie, Sylvie, Sophie C, Sophie Ch, Andrew, Equipe Solar, Alix, François, Stéphane B, Rebecca, Gaéa, Clément, Raphael, Benjo, Noémie, Yves, Sonia, Charlotte, Luisa, Camille L, Jean-Marc, Florentin, Leslie, Simon, Aline, Marion, Martine, Sylvain, Charlotte, Pauline V, Kanika, Jessy, Julien, Max, Nicolas M, Ariane, Mélanie.
Merci aux écoles de Fenioux, d’Ardin, de Faye sur Ardin, de St Pompain, de Coulonges sur l’Autize, de Chassenon, aux collèges de Niort, de Coulonges sur l’Autize, à l’Université de Poitiers.
Merci enfin aux entreprises et services publics qui m’ont soutenu dans cette aventure : Horoquartz, le Crédit Agricole et l’agence de Coulonges, Créasport et Hors Catégorie, l’agence 3008, le conseil général des Deux-Sèvres et le projet Jeunes, la communauté de communes de Gatine-Autize et son président, Déclic éco, la maison de l’Europe des Deux-Sèvres et toute l’équipe, la maison de l’Europe de Paris, Eco Attitudes Energies et Europe Direct Poitiers.
Un remerciement et une pensée toute particulière pour Monique et Gérard Pison.
Bien cher lecteur, autant vous avertir tout de suite, ce livre n’en est pas un. Ne venez pas chercher ici un style digne de Camus ou de Voltaire, ne venez pas lire la prose de St Exupéry ou l’éventuelle analyse de Raymond Aron sur l’Etat de l’Union Européenne. Ce livre est le récit d’un jeune européen né après la chute du mur de Berlin, un jeune qui a toujours connu l’Europe unie et en paix. Ce jeune c’est moi et ce récit est celui de mon voyage autour des 28 capitales européennes en vélo solaire. Avant de commencer, laissez-moi répondre à quelques questions que vous vous poser certainement.
C’est vrai que l’Union Européenne n’attire pas la sympathie au premier abord. Ce n’est pas souvent le terrain choisi pour un voyage de 15 000km, alors pourquoi faire autant de vélo si c’est pour rester en Europe ?
Tout a commencé par une année Erasmus en Irlande, puis une seconde en Espagne. J’ai découvert en deux années deux cultures différentes à quelques heures de chez moi. J’appartiens maintenant à cette génération Erasmus qui peut partir étudier à l’étranger sans le moindre souci administratif. Une génération ultra mobile pour qui les frontières ne sont que formalités. Grâce à cela, nous sommes certainement la première génération à connaitre aussi bien nos voisins européens mais nous sommes peut-être aussi la dernière à connaitre l’Europe unifiée. Ce constat effrayant mais réaliste à l’heure du Brexit m’a suffi pour prendre la décision. A la fin de mes études, je parcourrai chacune des 28 capitales européennes afin de découvrir où je vis et qui je suis en tant qu’européen.