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Triosième édition

© 2012, Cosmic River

Edition : Books on Demand GmbH, 12/14 rond-point des Champs Elysées,

75008 Paris

Impression : Books on Demand GmbH, 22848 Norderstedt, Allemagne

ISBN : 978-2-3221-4239-2

Dépôt légal : janvier 2012

NOTES PERSONNELLES DE L’AUTEUR A PROPOS DU CHOIX DU TITRE: LE PHOENIX DE NOS AMES

Apocalypse 22

“Et il me montra un fleuve d’eau de la vie limpide comme du cristal qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve,il y avait un arbre de vie,produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et don’t les feuilles servaient à la guérison des nations…”

Le Phoenix étant un des premiers symboles chrétiens de la résurrection du Christ , il n’est pas de titre mieux adapté à cet ouvrage qui traite de la Parole de Dieu et tente de déceler la vérité cachée derrière des millénaires d’interprétations théologiques

Si Dieu ou l’origine universelle de toute chose n’était plus envisagé comme un être supréme juge de nos âme mais comme une énergie strictement physique que commence à cerner la physique quantique?

Introduction : Dieu ou de l’origine universelle

Qui croit encore en Dieu aujourd’hui ? Des milliards d’êtres humains, me direz-vous, aux quatre coins de la planète, sentent cet appel d’une force supérieure. Mais qui acompris Dieu ? Qui a compris la Parole ?

Des hommes sont devenus des idoles, un message universel d’amour s’est peu à peu mué en une vague utopie. Le nom de Dieu, s’il est connu de l’entière humanité, a-t-il jamais eu son véritable sens ?

On se rit presque du « Seigneur » et des croyants tellement leur dévotion semble ignorante et naïve. L’ésotérisme et la communication avec l’au-delà rencontrent leurs adeptes assoiffés de la preuve d’une survie de l’âme et de compréhension objective.

Mais les êtres désincarnés, s’ils nous éclairent et nous apportent leur témoignage, ont gardé une perception proche de leur vie terrestre et n’ont pas encore atteint l’origine.

Ils habillent de leur subjectivité humaine, de leurs « mots d’humains », la description de leur état ; ce qui, malgré l’avancement de la connaissance, conduit toujours à répertorier la question de la survie de l’âme au rayon de l’occulte et de l’irrationnel.

À l’heure actuelle, nombreux sont les non croyants peu convaincus par des institutions religieuses désuètes, prisonnières du carcan des siècles. D’autres restent hermétiques à la question de Dieu, se satisfaisant de leurs seules préoccupations terrestres.

D’autresencoredoutent et, tout enrestant ouverts, laissent simplement cette question à plus tard, quand les croyants, pour le peu qui pratiquent, s’illusionnent en s’achetant une éternité auprix de quelques rituels religieux.

Le Dieu des religions est prisonnier du mythe que les siècles et les fantasmes des hommes ont construit autour de lui, de ces légendes subtilement entremêlées au propos originel ; en particulier celui du Christ.

Se souvient-on seulement que le mot Dieu à l’origine ne signifie pas être suprême, créateur mais seulement lumière du ciel ? Ne serait-il pas temps de balayer le mythe, l’utopie, comme l’a déjà bien entamé la pratique du spiritisme, pour accéder à une approche expérimentale et intellectuelle de Dieu entendu comme cette origine universelle ?

Cette force matrice de toute chose, quête de l’humanité depuis l’aube des temps, ne pourrait-elle pas être un jour pleinement révélée et comprise dans sa logique et sa globalité ?

Quelle serait la nature decette force, de cette énergie au sens physique du terme et quel lien y aurait-il entre elle et les âmes qui y reviendraient ?

Comment expliquer de manière rationnelle, cohérente, sans se référer à des puissances mystérieuses et impénétrables, cette existence d’un autre niveau de réalité ? Ne pourrait-on pas dépasser les hypothèses brumeuses et s’accorder sur une vérité, une exactitude, une certitude ?

Le mystère ne serait-il pas à notre portée humaine ?

Sans être encore palpable par nos sens limités, la vision de l’origine ne pourrait-elle pas traverser nos esprits ? S’il restera toujours la question de la preuve pour mettre en doute ce raisonnement, une investigation et une explication cohérente feraient basculer l’irrationnel vers le rationnel.

Il noussuffirait simplement de basculer de la croyance à la compréhension.

À l’heure où nos sociétés ont soif de certitudes, d’investigations scientifiques, de rationalité, la question de Dieu ou de l’origine pourrait être observée comme un phénomène, un fait naturel complexe dont la logique pourrait être mise à jour.

Un seul et même message a survécu aux millénaires et même s’il est passablement écorné, est arrivé jusqu’à nous : celui de Jésus-Christ. Ici il n’est nullement question de convictions religieuses dans la manière dont on l’abordera, seulement de le prendre comme point de départ à nos recherches et de le recouper avec l’expérimentation physique de Dieu, de cette origine universelle par le biais de la médiumnité.

Ainsi, si au lieu d’y croire naïvement ou d’y voir un fol idéal, nous réexplorions cette Parole Christique presque comme on déchiffre une langue étrangère.

Ne devrions-nous pas rechercher sous ces mots une vérité beaucoup plus lointaine et subtile que celle qui s’offre à première vue à l’esprit, comme s’il nous fallait déchiffrer le sens caché d’un message évident au premier abord, mais tellement évident qu’il en paraît naïf ?

Comme si deux réalités se superposaient, le sens premier des mots semble encacher unautre quin’apas d’équivalence dans la sphère humaine.

Ainsi la mythologie religieuse, transmise à travers les siècles, d’une éternité de l’être dans l’amour de Dieu et la béatitude ne ferait que dissimuler un fait naturel bien loin de la condition humaine, concernant un autre niveau de matière et un autre état que l’être humain.

Pour mettre à jour cette origine universelle trois outils vont être nécessaires ; l’expérimentation physique du médium, la Parole du Christ et la logique, la déduction, le raisonnement.

Et pour deviner de quoi nos expressions humaines symboliques sont l’image déformée, il faut comprendre que « Dieu » ou l’origine universelle est matière bien sûr, une matière extrêmement pure et inaccessible à nos sens, et que cette matière a ses lois et son fonctionnement.

L’outil de l’accession à cette matière est la médiumnité.

Déchiffrer la symbolique humaine

Aborder l’idée de Dieu de manière objective, c’est en premier lieu constater l’existence d’un autre niveau de matière et d’un autre niveau de « réalité », antérieurs et étrangers à la perception humaine.

Eneffet, cetteconditionprécédantmêmeledéveloppementde l’humanité, elle ne peut en toute logique posséder les attributs de l’intelligence humaine.

On comprend alors que tous les qualificatifs humains qui désignent Dieu, la description de la vie éternelle oula relation homme – Dieu pour accéder à cette vie éternelle ne sont pas à prendre au pied de la lettre, même si leur signification demeure valable. Il s’agit d’une représentation à visage humain d’un phénomène qui ne connaît pas l’être.

Ces notions récurrentes et fondamentales dans l’enseignement du Christ d’amour universel, de béatitude, de vie éternelle, d’un Dieu de bonté et d’amour infini désignent de façon symbolique une réalité qui est tout autreque celle que nos repères humains figurent d’un abord immédiat.