Je joue au tiercé pour que les chevaux
puissent courir dehors, sinon je m’en fous,
c’est plus pour eux que pour moi.
Brèves de comptoir, 1988
de Jean-Marie Gourio
Petit et grand monde des courses de trot
Lorsque j’ai accepté de couvrir les événements du monde des courses pour le « Magazine du trot » j’étais loin d’imaginer l’extraordinaire diversité des acteurs de cet univers inconnu pour moi.
Passionnés, joueurs, spectateurs, experts... les turfistes se définissent par différents profils. Le passionné du monde hippique qui parcours les hippodromes, le turfiste qui aime le jeu, l’ambiance des courses et ses rituels, le joueur qui parie davantage pour les gains que pour les chevaux, mais aussi les familles, le dimanche, sur les hippodromes et les femmes encore minoritaire dans un univers très masculin.
En France, le nombre de turfistes est particulièrement important. On considère que près de 6,5 millions de Français s’adonnent à cette passion de manière ponctuelle ou régulière, soit près de 10 % de la population.
Avec ses 237 hippodromes répartis sur tout le territoire, l’hexagone compte la moitié de l’ensemble des hippodromes européens.
Et pour faire vivre ces infrastructures, c’est toute une filière professionnelle qui tient les rennes. Eleveurs, entraîneurs, sportifs de haut niveau, vétérinaires, juges, journalistes spécialisés, courtiers ou professeurs des centres d’apprentissage, tous réalisent un rêve, un métier passion auquel ils vouent leur existence.
C’est à eux qu’est dédiée cette sélection parmi les milliers de photos que j’ai réalisé durant deux ans en parcourant les hippodromes, les haras, les stands ou le Centre de formation des apprentis.
Alain Bachellier