SOMMAIRE

  1. La commande nerveuse sensoriel du mouvement
    1. Le cerveau
    2. Intelligence artificielle
  2. Les gestions électriques
    1. Le système nerveux
    2. Un circuit électrique
  3. Les organes moteurs
    1. Reproduire le réflexe
    2. Reproduire un membre, exoprothèses bionique

Introduction

L’intelligence artificielle est définie comme étant l’intelligence présentée par une entité artificielle. Un tel système est généralement supposé être un ordinateur. Bien que l’intelligence artificielle est une forte connotation de science-fiction, elle demeure une branche essentielle de l’informatique, ainsi que les comportements intelligents, l’apprentissage ou encore l’adaptation des machines. La recherche concernant l’intelligence artificielle porte essentiellement sur la production de machines permettant d’automatiser les tâches nécessitant un comportement intelligent. Les exemples incluent le contrôle, la planification, la capacité de répondre aux questions de diagnostics et de consommation, mais encore la parole et la reconnaissance faciale. L’intelligence artificielle est alors devenue une discipline scientifique, axée sur la fourniture de solutions aux problèmes de la vie réelle. Les systèmes d’intelligences artificielles sont désormais utilisés de façon courante en économie, médecine, dans les forces militaires, mais également tout en étant intégrés à de nombreuses applications domestiques courantes.

L’intelligence artificielle est un domaine qui a une longue histoire mais qui est toujours en constante croissance et toujours en constante évolution. Les racines de cette intelligence ainsi que le concept des machines intelligentes remontent à la mythologie grecque. Des artefacts intelligents apparaissent dans de nombreux domaines depuis lors, tel que l’automatisation, la commande intelligente, ou encore la robotique basée sur le comportement, sur lequel nous nous concentrerons, avec de véritables dispositifs mécaniques démontrant de manière époustouflante, un comportement avec un certain degré d’intelligence. Après que les ordinateurs “modernes” sont devenus disponible après la Seconde Guerre Mondiale, il est devenu réalisable de créer des programmes pouvant accomplir des tâches intellectuelles difficiles. Bien que l’intelligence artificielle soit quelque chose de révolutionnaire et en évolution permanente, elle relate tout de même certains problèmes tels que la reconnaissance des formes, de la parole et des visages ou encore du contrôle robotique. Bien que tous deux aient des caractéristiques communes, nous comprenons que le cerveau humain et l’intelligence artificielle soient différentiable, mais l’intelligence artificielle peut-elle réellement se rapprocher de notre cerveau? En effet, L’intelligence artificielle est l’art de la programmation des ordinateurs afin de produire un comportement intelligent, tandis que le cerveau humain, quant à lui, est l’organe qui perçoit, pense et agit, c’est donc lui qui permet de donner un sens à l’existence. Effectivement, le cerveau est responsable de nos comportements et donc de nos interactions avec les individus. En bref, le cerveau est le centre du système nerveux, capable d’intégrer des informations, de contrôler la motricité et d’assurer les fonctions cognitives. Nous pouvons alors nous demander, l’intelligence artificielle pourrait-elle permettre à l’espèce humaine de contrôler son corps différent? Bien que cette question soit très pertinente, elle reste tout de même très complexe. Afin de répondre à cette problématique, nous allons donc tout d’abord s’appuyer sur la commande nerveuse sensorielle du mouvement, puis nous nous concentrerons sur les différentes gestions électriques du cerveau humain afin de tenter une comparaison avec l’intelligence artificielle, et enfin, nous parlerons de la robotique, afin de comprendre si l’intelligence artificielle ainsi que la robotique peuvent permettre de contrôler notre corps différemment.

La commande nerveuse sensoriel du mouvement

I. Le cerveau

Le cerveau, assisté, par les nerfs et la moelle épinière, permet essentiellement d’assister les mouvements mais aussi les réactions de notre corps. Ici, nous verrons le premier acteur de ce système: les organes de perceptions:

Le cerveau, centre de commande du corps humain, est le principal organe de la commande du système nerveux. Celui-ci est composé de 100 milliards de cellules nerveuses, mais avant d’expliquer la fonction de celles-ci, il est utile de s'intéresser sur sa forme caractéristique. Comme toutes les cellules, elle possède un corps cellulaire, tandis que, contrairement à ces dernières, des ramifications (divisions de nerfs ou d’un vaisseau) s'étendent depuis ce corps cellulaire selon une structure arborescente. On distingue deux types de prolongements schématiser ci dessous accompagnée d’une explication:

Ce premier type se définit par l'information provenant des neurones étant transmise par l'intermédiaire des dendrites (prolongement du corps cellulaire des neurones dont elles partagent les organites), on parle alors de signaux d'entrée.

Le deuxième type de prolongement se définit aussi par l'information mais celle-ci quitte le neurone par l'intermédiaire de l'axone pour être transmise à un ou plusieurs neurones, on parle dans ce cas de signaux de sortie. L'axone véhicule les messages nerveux à distance, dans le système nerveux. Un seul neurone maintient un contact avec de nombreuses autres cellules nerveuses, ces contacts sont appelés les synapses, ce sont des zones de contact fonctionnelles qui s'établissent entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule. Le signal se propageant à l'intérieur des ramifications nerveuses est de nature électrique, or à la synapse, les messages qui sont transités d'un neurone à l'autre sont envoyés généralement, par l'intermédiaire d'un neurotransmetteur, une substance chimique qui a pour but de transmettre l'influx nerveux.

Lorsque celle-ci se relâche en trop grande quantité, cela devient la cause de nombreux dysfonctionnements, elle joue donc un rôle très important pour notre santé. Le cervelet lui, est une partie importante de l’encéphale, il se situe sous les hémisphères cérébraux (sous le cerveau) et en arrière du tronc cérébral (du crâne). Celui-ci joue un rôle essentiel dans le contrôle moteur, particulièrement à la coordination des mouvements et de l’équilibre. Il reçoit des informations de tous les segments du névraxe c’est à dire de la moelle épinière, le tronc cérébral et le cerveau. Il traite ces informations pour donner aux programmes moteurs du mouvement, une organisation chronologique et somatotopique (une représentation dans le temps, et une représentation disproportionnée en fonction des fonctions par exemple). Le cervelet assure ainsi la régulation, la synchronisation et la coordination des différentes activités musculaire telles que; l'activité musculaire du mouvement volontaire global, l’activité musculaire toniques de la posture ainsi que l’activité musculaire des réflexes du maintien de l’équilibre.

Le tronc cérébral est composé de plusieurs lobes:

Situé devant le Lobe Pariétal et le Lobe Temporal, le lobe frontal est responsable de l’organisation de la contraction des différents muscles de l’organisme pour que des mouvements s'effectuent dans un but précis.

Le lobe frontal intervient également dans les fonctions du langage et de la planification. Cette zone a donc sous son contrôle tous les mouvements conscients et volontaires du corps. L’encéphale comprend aussi le diencéphale; Il est recouvert des hémisphères cérébraux et se compose essentiellement de trois structures; le thalamus, l’hypothalamus et l’épithalamus.

Le thalamus est un relai par où passe l'information sensorielle qui sera acheminée vers le cortex. Il contient plusieurs noyaux qui reçoivent certaines informations spécifiques et les retransmettent vers des régions corticales spécifiques. Il sert également de relais pour l'intégration de certaines informations motrices. Le noyau ventro latérale relayer de l'information en provenance du cervelet et le noyau ventral antérieur reçoit des noyaux basaux. Les noyaux antérieurs transmettent l'information en provenance de l'hypothalamus et participent à la régulation des émotions et plusieurs fonctions viscérales. Puis, le noyau réticulaire du thalamus, en agissant sur les autres noyaux thalamiques, influencerait l'attention et la concentration que nous portons envers ces différentes modalités sensorielles.

L’hypothalamus, lui, est localisé sous le thalamus. Il contient plusieurs noyaux importants qui contrôlent des fonctions physiologiques dont la nutrition, la reproduction puis la relation qui sont importantes pour l'homéostasie, il joue avec plusieurs émotions, les hormones, donc le comportements ainsi que l'équilibre fonctionnel du corps, entre autre la faim et la soif.