© 2017, Lydia Montigny
Editeur : BoD-Books on Demand GmbH
12/14 rond-point des Champs Elysées
75008 Paris – France
Impression : BoD-Books on Demand GmbH
Norderstedt – Allemagne
ISBN : 978-2-322-08650-4
Dépôt légal : août 2017
Au milieu de nulle part
Au centre de n’importe où
Se trace l’infini
Et le départ de tout…
Elle dort dans la terre
Origine de tout…
Son rire de cristal
En cascade, dévale
Entre mousses et roches…
Elle jaillit de la terre
Comme un cœur soudain fou
Que l’amour accroche
Aux rayons de lumière…
De l’aval à l’amont
Tes pas te guideront
A la source de ma prière…
C’est partir à l’aventure
D’une invention à l’état pur,
Se projeter dans le futur
Avec l’instinct qui te murmure
Que le chemin n’est pas obscur
Si la confiance en la nature
Est ta plus belle armure…
C’est refuser que la griffure
De la vie ne soit une torture
Mais la trace de la dorure
Que la sagesse épure…
Improviser… L’espoir est ta signature…
D’où vient la pluie
Qui ruisselle par magie
Dans l’immense désert
Aux fleurs éphémères ?...
D’où vient le vent
Si froid ou si brûlant ?
« C’est la Terre qui soupire » !
Dit mon ami Zéphyr…
D’où vient le monde ?
Que quelqu’un me réponde
Avant qu’il ne se fonde
Dans la nuit furibonde…
D’où vient la vie ?
Elle est née quelque part…
Qu’importe… il se fait tard…
J’imagine Aujourd’hui
Comme origine de Demain…
Dis, d’où viens-tu ?
A la source du destin
Coule un flux certain
Identique et sans fin…
Dis-moi, à présent … où vas-tu ?...
La force des vagues transforme les roches en galets…
La force des vagues transforme les galets en sable…
Ainsi va la Vie…
La vie nous transforme peu à peu,
Amoindrissant nos soucis au fur et à mesure pour ne
nous laisser apprécier que l’essentiel…
… et certains se plaignent d’être dérangés par un
grain de sable ?... Ironie !
…Soyons simplement heureux d’être debout et de pouvoir marcher sur cette plage…
… Là est l’essentiel !...
Excuse l’heure passée
Qui ne s’est pas arrêtée
A la gare aujourd’hui…
Demain arrive… tu peux attendre ici…
Excuse l’eau qui a coulé
Sous le pont des soupirs,
Sa source était l’avenir
Où je me suis baignée…
Excuse cette tendresse
Ces mots qui te caressent…
Où est donc la raison
De l’excuse, en amont ?...
C’est en se souvenant des pas faits Hier
Que l’on comprend
Ceux qu’il faudra faire Demain…
Il fond…
Sous l’été, il fond…
Si doux, si rond,
Il glisse de ton front
A ton cou… Lent
Si lent, silence…
Quelle nonchalance,
Sans décadence,