© 2017, Lydia Montigny
Editeur : BoD-Books on Demand GmbH, 12/14 rond-point
des champs Elysées, 75008 Paris – France
Impression : BoD-Books on Demand GmbH, Norderstedt
Allemagne
ISBN : 978-2-322-12391-9
Dépôt légal : Novembre 2017
Viens,
Sans détour, sans discours,
Simplement, sans atours,
De nuit ou de jour,
Là où l’on dit « toujours »…
Viens,
Au fond de tes yeux
Je fais un vœu
De mille reflets bleus
Entre la mer et les cieux…
Viens,
Même si l’été est polaire,
L’hiver extraordinaire,
Car seuls les mots sincères
Font vibrer l’imaginaire…
Accepter
… ne relève pas de la fatalité
mais de la détermination
à vouloir se battre et se relever…
Deviens cette solitude…
Cet instant si vide
Qui me comble de rien,
Cet abîme candide,
Radieux et divin,
Ce silence infernal
Transparent et fatal,
Ce moment de néant
Où ton cœur béant
Croit enfin que demain
Sera mon dessein…
Deviens cette solitude
Fugitive et légère
Je serai ta quiétude
Solitude… silence sur notre Univers…
Dis-moi que la nuit va venir
Que les rêves font fleurir
Comme les étoiles dans l’avenir,
Les strass de ton sourire,
La douceur de ton soupir…
Dis-moi que la nuit ne va pas finir…
Comme un loup égaré
Dans la forêt glacée
Je laisserais mon empreinte
Sur le sol enneigé
Hurlant une longue plainte
Que la lune entendrait…
Comme un grand magicien
Au regard magnétique
J’errerais sans fin
Dans un monde fantastique
Pour noyer le chagrin
D’avoir quitté ta main…
Comme une vieille photo
Qu’on frôle du bout des doigts
Les larmes couleraient parfois :
Pourquoi partir si tôt…
Comme un cri à la vie
Comme un nom à l’oubli,
Je veux juste croire
A la force de ma mémoire…
La délicatesse
est à la Parole
ce que la Tendresse
est au Geste…
Oublie la foule
Qui t’entraine dans sa houle,
Cette course mécanique
Affolante hystérique…
Oublie tous ces horaires
Et jette-les, très haut en l’air,
Gomme scènes et schémas,
Va, libre, ne te retourne pas…
Oublie les « si » et les « pourquoi »
Les réponses sont là
Contre toi, dans tes bras,
Elle… elle n’oublie pas…
Dans l’espace absolu du silence
Où scintille ce sentiment intense,
Immense,
Comme essentiel de l’existence,
Je voudrais juste devenir
La douce lumière de ton sourire…
La douleur n’oublie rien
Du chemin qui est sien,
Elle rampe à tes pieds
Comme une ombre d’acier…
Elle mord sans répit
En torture inassouvie
M’évanouissant encore
De ses éclairs dans le corps…
Elle ricane sans cesse
Mais j’ai fait la promesse
De ne pas lui céder
Ni de loin, ni de près,