© Arthur Celette, 2019
Edition: BoD – Books on Demand GmbH,
12/14 rond-point des Champs-Élysées, 75008, Paris,
Impression: BoD – Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne.
ISBN : 9782322134847
Dépôt legal : Janvier 2019
Je me lève et je suis amoureux,
J’oublie l’importance de ces jeux,
Je ne suis plus un être de glace,
Je peux enfin me regarder dans la glace,
Depuis que tu t’y trouves à mes côtés,
Pendue à mon épaule prête à m’embrasser,
Oui j’ai finalement atteint l’ataraxie,
Contre toi à l’arrière d’un taxi,
Trouvant le temps long bloqué par d’autres,
Trouées seront nos poches quand quatre,
Seront les saisons de notre amour,
Quand la vie ne sera plus qu’un retour,
Éternel vers tes lèvres.
Hiver, comme la buée sur mes verres,
Printemps, comme ces narcisses florissants,
Été, comme ce que nous avons été,
Automne, comme la foudre sur moi qui tonne.
La pluie sur la vitre,
Piètre début par la nature,
J’en revins à ce que l’on est,
Tout donnant mes airs à ces signaux,
Laisse-moi vivre parmi ces égos,
La fin, connaître un élément à jamais,
Que l’on brûle mon enveloppe,
Ma lettre est celle d’un maudit cachet,
Les secrets d’une âme sont cachés,
Je m’adresse à Destinée envolée.
Il m’est venu que voute céleste,
N’était qu’un huis clos s’amusant de nos déraisons,
Qu’est-ce que sont ces liens de l’équation,
Je me suis amusé à toucher l’inceste,
On me condamne de l’aimer,
J’attends qu’on m’explique pourquoi devrais-je
complexer,
Je m’excuse à des textes qui se veulent loi,
La solution n’accepte pas de moi,
Pourtant le résultat n’est pas écarté.
Civilisation comme objectif,
Survivre n’est qu’un geste rétif,
Attention cet enfant pleurant,
N’a le droit de reproduire son sang,
Il est un danger pour la floraison,
Personne ne remet en question,
Cette manie de civiliser sans raison.
J’ai pris ce train,
Pour changer mon train de vie,
Les cernes marquent mon manque d’entrain,
Beaucoup de filles, mais rien ne me dévie,
J’attends que la machine avance,
Personne à côté de moi dans le wagon,
Mon ennui noyé dans une tasse,
La détermination élimine les compagnons,
On ne peut dire que je suis seul,
M’accompagne dans mon éclosion les tilleuls,
Je préserve mes conquêtes,
De comprendre cet homme sans tête,
Je m’excuse, mon train ne s’arrête pas,
Ou juste l’instant de quelques pas,
Amoureux de ceux qui le sont,
Comme si j’avais soixante ans,
Cette chimère fille de violons,
Dont je n’ai envie de manier réellement.
Ma vérité n’a qu’une face,
S’exposer à cette créature,
C’est risquer de perdre la face,
Trop occupé à mes aventures,
J’aime être sur le quai,
Prêt à disparaître, laissant mes laquais,
Vous transmettre ma légende,
Une épaisse brume solide,
Je défie la réalité,
Ne sachant où y exister.
On a rendu l’amour aux Hommes,
Pour lui éviter de vivre,
Dans mon esprit c’est Rome,
Pratiquant, pas croyant dans mes livres,
Je prends plaisir à caresser ses cheveux,
La locomotive les fera voler,
Peut-être suis-je peureux,
De cette drogue ne vouloir goûter,
Mes rêves n’ont leur place,
Au Paradis, c’est un paradigme,
Les femmes me ralentissent,
Ensemble on atteint le paroxysme,
Tout seul je m’épargnerais une chute,
Je suis un ange comme Satan,
Je vous laisse joueur de flûte,
La gloire ne s’attend.
Je ne vois plus que mes paupières,
Tes doigts serrant mes cheveux,
Me font comprendre ce que tu veux,
Je le ferai sans prière,
Évite de déchirer les draps,
Mon dos sera marqué de plaisir,
Des cicatrices me prolongeant dans ce délire,
À te faire crier, je suis en bas,
Tu me sors du jardin d’Éden,
Dégainant ce qui te transpercera,
Une mort digne d’une reine.
Je savoure l’instant où je t’enfonce,
Dans ce cercueil, t’arrachant de lents gémissements,
Ton corps répondant au mien plaisant,
Ta lèvre déchirée par la mienne ronce,
Je ne sens plus ta maternité,
N’échangeant plus qu’avec tes hanches,
Épousant tes fesses, elles ne sont plus blanches,
Je te tire les cheveux te faisant haleter,
Mon esprit vient de se perdre,
Dans ce toucher de trop de formes,
Un bonheur dans l’interdit hors norme,
Mis à mort de s’éprendre.
Enfin, l’un à côté de l’autre,
Nous réalisons la beauté de cet instant,
Dommage qu’il ne soit pas de sentiment,
Un baiser et j’irai en fantasmer une autre.
Un premier flocon,
Sur mon si petit front,
Ton cœur était mon son.
Nous perturbions tes nuitées,
Te demandant d’être allaité,
De l’endroit d’où vient aimer.
Tes colères sont le bruit de l’amour,
Nous dansions à en devenir sourd,
Rigolant pensant avoir de l’humour.
Tu voulais notre guérison par tes doux chants,
Qu’un jour nous arrivions à être Parent,
Sans lui, tu nous as recouverts de sentiments.
Je te délivre mes émotions,
Car sans toi, exister nous n’aurions,
Je te fais rire en jouant du violon.
Ma musique est toujours bleutée,
De tes prunelles émerveillées,
Toujours elle te sera dédiée.
Dernier bruit tambour,
Cœur devenu si lourd,
De te perdre toujours.
Baladé de maison en appartement,