Du même auteur, avec Nathaëlh REMY :
Mes 20 Pierres de Soin au Féminin, Éditions Leduc, 2019, paru aux éditions France Loisirs sous le titre Le Grand Guide des Pierres de Soin au Féminin en 2017 et traduit en anglais sous le titre Healing Crystals for Women (Eddison Books, 2019)
© 2019 Catherine MAYET
Photos : Catherine Mayet
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Édition : BoD - Books on Demand GmbH
12/14 rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Impression : BoD – Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne
ISBN : 978-2-3222-1310-8
Dépôt légal : septembre 2019
En ouvrant le livre de Catherine Mayet, vous vous préparez à expérimenter un saut quantique à la façon d’Alice traversant le miroir. Irisame appartient à la famille des thérapies contemporaines les plus simples et les plus performantes mises à la disposition des explorateurs de l’âme. Nous savons que la santé est le fruit d’équilibres complexes, tant au niveau de nos actes conscients que de nos fonctions biologiques automatiques ; or les stress de la vie retentissent intensément, bien qu’inconsciemment la plupart du temps, sur notre homéostasie en bloquant les mécanismes d’autoréparation, ce que malaises ou même maladies vont traduire ensuite.
Toutes les médecines tentent de corriger ces « bugs » sur les différents plans de l’ Être tant en palliatif qu’en curatif, mais, par son mode d’action particulier, Irisame apporte sa contribution à toutes, comme un catalyseur, pour reconnecter les circuits neurosensoriels défaillants au travers d’images qui servent de trame informative au cerveau lui permettant de retrouver et faire remonter les émotions concomitantes des stress pour finalement les libérer et les dissoudre en les accueillant en pleine conscience. Lisez ce livre et osez en faire vous-mêmes l’expérience !
Catherine Billod,
Docteur en Médecine, Homéopathe, Ostéopathe
Faire la paix avec son passé présente de multiples avantages dont nous ne sommes pas toujours conscients. L’utilisation de la photo Irisame, en allégeant les « mauvais souvenirs » donne un regard neuf et actuel sur ces évènements souvent anciens. Cette pacification modifie la compréhension de notre passé, de notre présent et agit sans doute sur notre futur.
Si vous appréciez l’inconnu et les mystères vous serez comblé, car ce livre explore un nouveau monde, celui des effets d’une photo. Une photo est multi tâches, multifonctions comme on dit aujourd‘hui. Elle donne des informations bien plus profondes qu’il n’y paraît à première vue. Au fil des témoignages, vous découvrirez qu’une photo de fleur ou de paysage, en apparence anodine, choisie pour une personne, lui permet de vivre des expériences intérieures extraordinaires. Elle peut, pour certaines personnes, favoriser des prises de conscience, entraîner des douleurs, heureusement momentanées, alléger la fatigue. Elle rétablit souvent une vérité cachée en soi, ce qui favorise l‘unité entre le corps, les émotions et le mental et apporte du bien-être. Qui mène la danse ? Cette partie de nous qui sait tout, quel que soit le nom qu’on lui donne : Âme, Conscience, Esprit…
Pourquoi et comment est-ce possible ? Mes lectures et mes recherches m’ont permis de le comprendre. Vous trouverez ici les résultats de mes investigations et de mes hypothèses. Quels sont les avantages à faire une telle expérience ? Les témoignages d’ateliers et de séances rapportés ici vous en donneront un aperçu.
Irisame (la photo qui vous parle) est un instrument de développement personnel qui permet, d’une façon simple et accessible à tous, de pacifier ses états d’âme et les stress du quotidien. C‘est une clef d’accès à des dimensions inexplorées de soi-même et de son Esprit. Elle facilite la découverte et la compréhension des aspects importants de sa vie et leur redonne leur juste place. Ses effets sont libérateurs, énergétiques et nourriciers.
Le processus consiste à regarder en silence une photo choisie spécifiquement pour la personne qui la regarde et pour la problématique pour laquelle elle consulte. Cette contemplation silencieuse met la personne en contact avec des événements oubliés ou des émotions souvent anciennes conscientes et inconscientes qui l’ont marquée ou blessée. Des sensations parfois douloureuses, des émotions et des prises de conscience s’expriment alors intérieurement. Un autre état d’être s’installe progressivement et s’accompagne de l’émergence d’émotions positives.
Pourquoi une photo de fleur ou de paysage entraîne-t-elle des sensations physiques et des émotions? Comment agit-elle ? Pour quelles raisons des réactions aussi variées se manifestent-elles pendant la contemplation ? Les réponses à ces questions peuvent être trouvées dans les travaux scientifiques récents concernant le domaine du cerveau. Les personnes intéressées trouveront en fin d’ouvrage une annexe scientifique avec des explications et des références d’études ou d’ouvrages. N’ayant personnellement pas de connaissances en matière scientifique ces annexes sont d’un abord simple et aisé. Une corrélation est également faite entre l’approche énergétique des émotions (Médecine Traditionnelle Chinoise) et la nature et les localisations des ressentis.
Vous découvrirez que la conscience, l’inconscient, le corps et les émotions communiquent entre eux et interagissent pour restaurer l’équilibre énergétique, émotionnel et mental altéré. La conscience libère les informations importantes si cela est nécessaire pour le bien-être de la personne.
Utilisée quotidiennement, la photo Irisame est un moyen idéal pour retrouver le bien-être et développer l’intuition. En effet, son action est d’ordre énergétique donc subtil. Elle n’agit pas sur les maladies et ne se substitue pas à des soins médicaux. Elle ne consiste pas non plus en une pratique para médicale. Ses effets sont subjectifs, particuliers à chacun et non reproductibles.
C’est une sorte de « madeleine de Proust » visuelle, qui permet, au même titre qu’une musique ou un tableau, de nous ramener à des émotions passées. Elle nous emmène en voyage, à la racine de nos difficultés dont nous seuls détenons la clef. Quand ce voyage silencieux est terminé, une unification s’installe dans notre corps, notre mental et nos émotions.
Chacun des douze chapitres du livre regroupe des témoignages d’atelier ou de séance individuelle sur le thème d’une émotion ou un état d’âme que la photo a permis d’alléger. Des observations éclairent le processus relaté quand cela est nécessaire et une annexe scientifique est adjointe en fin d’ouvrage. Vous constaterez ainsi la grande variété des situations, parfois dramatiques, que la photo Irisame a permis d’adoucir. J’ai gardé le langage et les formulations de celui ou celle qui l’a vécu, reflétant ainsi sa personnalité, son univers, son émotivité, sa formation socio-culturelle. Chaque histoire relatée ici témoigne d’un moment de vie, d’une sensibilité particulière à un événement ou à une émotion. Toutefois, j’ai bien entendu supprimé tout détail susceptible de permettre l’identification des témoins.
Les personnes qui assistent aux ateliers ou qui pratiquent chez elles me parlent de la transformation de leurs attitudes et de leurs comportements habituels. Ce qui dérangeait auparavant entraîne moins d’irritations et éveille « un élan de compassion ». Ces personnes constatent elles-mêmes leur changement en profondeur.
La spécificité de la photo Irisame est de répondre à des besoins particuliers : se libérer de souvenirs pénibles du passé, approfondir une émotion, désir de mieux se connaître, développer une qualité, se libérer de la fatigue dont l’origine est bien souvent émotionnelle, vivre des émotions positives, assouvir sa curiosité… Regarder la photo permet une mise en lumière des blocages anciens stockés dans notre mémoire et dans la mémoire de notre corps.
Une photo choisie pour une personne et sa demande particulière est rarement utilisable par une autre personne. Par contre certaines photos ont des effets pour la plupart d’entre nous. C’est pour cela que d’autres livres seront publiés sur des thèmes précis.
L’intervention d’une tierce personne n’est pas toujours indispensable puisque l’on porte en soi sa propre guérison émotionnelle. Parfois le mental est totalement escamoté, puisque c’est la conscience qui dirige le voyage et nous amène à notre vérité.
Une autre spécificité est la douceur ressentie durant la contemplation de la photo. Bien que des sensations douloureuses soient parfois présentes durant la séance, la douceur est omniprésente et sous-jacente au travail.
Cette introspection nous parle de notre subjectivité, qui est une notion fondamentale lorsque l’on parle de la conscience. Notre expérience est toujours subjective et dépend de nos émotions ainsi que l’explique le scientifique Antonio. Damasio dans son livre L’autre moi-même. Certaines observations exprimées lors des témoignages peuvent sembler étonnantes, voire même bizarres. Elles doivent néanmoins être prises au sérieux puisqu’elles ont été ressenties, vécues puis exprimées.
La contemplation silencieuse a été utilisée depuis l’Antiquité dans les domaines philosophiques, esthétiques et religieux. Elle permettait un recentrage, un contact intime avec soi-même. La contemplation Irisame relie notre conscience, notre corps et nos émotions même inconscientes. C’est une expérience émotionnelle corrective, en adéquation avec le principe de la vie, l’homéostasie (voir annexe scientifique, p. →).
La vie active nous impose quotidiennement des stress. Mon expérience m’a montré que ces stress émotionnels sont générateurs d’une fatigue qui peut, à la faveur de la contemplation, s’éliminer rapidement sous la forme de nombreux bâillements, laissant alors la place à des émotions positives et bénéfiques.
À la lecture des témoignages, vous constaterez que des sensations physiques sont fréquemment évoquées. Elles reflètent la libération des blocages émotionnels et énergétiques. Elles sont toujours momentanées et cessent dès l’interruption de la contemplation.
Mais il semble que la photo permette également de supprimer certaines douleurs légères antérieures à la contemplation. Cela a été mentionné lors de témoignages et je n’ai trouvé aucune explication à ce mystère.
L’emploi de la photo s’effectue selon divers protocoles dont ce livre rend compte.
Lors des consultations individuelles, la personne regarde la photo sur un écran d’ordinateur et le praticien reste à quelques mètres d’elle. C’est sans doute plus rassurant pour la personne car elle peut parler et se sent accompagnée. Le praticien zoome et agrandit certaines parties de l’image. Ce mode dynamique permet d’approfondir l’observation de la photo pour éliminer d’autres blocages.
Elle peut se dérouler également à distance, quand la personne ne peut se déplacer, qu’elle possède un ordinateur et une adresse électronique pour recevoir la ou les photos à contempler. Il y a peu de différences entre la séance à distance et la consultation en cabinet. Que ce soit via Skype, ou par téléphone, l’échange se poursuit tout au long de la séance.
La personne pratique seule. Elle commande sa photo par Internet ou par courrier en joignant une photo d’elle-même et une lettre manuscrite expliquant sa demande. Elle reçoit alors sa photo accompagnée d’un protocole personnalisé lui suggérant, par exemple d’appliquer la photo sur certaines zones du corps. Elle peut ensuite recontacter le thérapeute pour faire le point.
Dans un premier temps, la photo se contemple yeux ouverts, puis les yeux fermés, enfin on la pose et la déplace afin de mieux sentir ses effets dans le corps. Des personnes malvoyantes ont utilisé Irisame. Leurs ressentis physiques sont immédiats.
Les ateliers se déroulent en groupe. Ma compréhension d’Irisame s’est accrue grâce à ces ateliers. Nous y abordons différentes émotions comme la peur, la colère ou des thèmes comme le bonheur, l’amour, la joie…
À la fin de l’atelier, les participants partagent leurs expériences s’ils le souhaitent. Depuis 2013 et, bien entendu, avec leur accord, j’ai enregistré la plupart des témoignages et j’ai sélectionné pour ce livre ceux que j’ai trouvés les plus bouleversants.
Avant 2013, je demandais à chaque participant de préciser la localisation des sensations (tête, gorge, estomac, membres…), le type de sensation éprouvée (frissons, chaleur, froid, bâillements, pétillements, fourmillements) et si des sentiments négatifs ou positifs avaient été ressentis.
La réutilisation de la photo est un atout majeur du processus Irisame. Le moment choisi pour cette pratique individuelle est variable : certains pratiquent le soir afin d’éliminer les stress de la journée, d’autres le matin. La durée d’utilisation varie entre quinze minutes et une heure, selon le besoin de chacun et la fréquence des utilisations.
Parfois je recommande de poser la photo la nuit sur le lit près de soi. Ainsi l’action est plus douce et demeure inconsciente. Des rêves peuvent donner des indications précieuses sur le travail effectué par la photo. Le sommeil sera plus profond ou plus léger.
À chaque réutilisation de la photo, des couches différentes d’émotions sont pacifiées. Ces mémoires inscrites dans le corps et la conscience s’éliminent au fur et à mesure des séances et restaurent ainsi une unité émotionnelle et sensorielle nouvelle.
Le processus qui se déroule concerne non seulement la conscience, mais aussi l’inconscient. Les deux utilisations de la photo qui fait l’objet du récit intitulé « Mon cadeau du matin de Pâques » confirment cette donnée essentielle : enlever la tristesse (première expérience) puis donner accès à la joie (seconde expérience).
Les découvertes des scientifiques dans le domaine des neurosciences sont une grille de lecture pour comprendre certaines expériences Irisame. Elles sont présentées succinctement dans les annexes scientifiques en fin d’ouvrage.
Les liens observés résultent en particulier de mes quelques connaissances en Médecine Traditionnelle Chinoise. Irisame trouve dans cette tradition millénaire une explication modeste, incomplète sans doute, mais néanmoins réelle. Il semble que la contemplation de la photo Irisame entraîne un rééquilibrage de l’énergie-émotion dans le méridien concerné.
En effet, cette tradition relie les émotions au corps et particulièrement aux organes, dans leur fonction énergétique. Elle constate que l’émotion excessive, qu’elle soit exprimée ou refoulée, affecte la circulation de l’énergie. Les photos Irisame ont des effets sur les circuits énergétiques du corps humain appelés « méridiens ».
Ce livre raconte des expériences personnelles, mais aucune n’est un modèle et aucune n’est reproductible, car chaque histoire est unique, individuelle et contextuelle : elle concerne une personne donnée à un moment donné par rapport à une question particulière.
Certaines personnes ne sont pas réceptives au processus Irisame. Rester en silence, être immobile, et attentif est difficile lorsqu’on est à dominante extravertie. Et d’une façon générale, il n’est pas toujours aisé d’observer les ressentis dont nous sommes parfois coupés depuis l’enfance. Persévérance et patience sont indispensables.
Concernant chaque récit :
Le symbole * inscrit à la suite du titre du témoignage indique que la personne a écrit elle-même son témoignage et me l’a envoyé par mail.
Le symbole ** indique qu’il a été enregistré lors de l’atelier.
L’absence de symbole indique que l’expérimentateur m’a raconté son expérience et que je l’ai consignée par écrit.
Les témoignages mentionnés sur ce livre n’engagent aucunement la responsabilité de Catherine Mayet.
On sait maintenant qu’une carte du corps est localisée dans le cerveau. Corps et cerveau communiquent entre eux de façon permanente. Cette carte est constamment réactualisée.
Comme l’explique David Servan Schreiber dans son ouvrage Notre corps aime la vérité, « Les souvenirs passent par le corps ». Le corps témoigne de ce qui se passe en nous en profondeur. Il nous informe des émotions que nous vivons, même si nous ne le savons pas consciemment. Cette mémoire du physique explique-t-il a souvent été ignorée dans le travail de psychothérapie. Aujourd’hui, l’essor de la psychothérapie psychosomatique, de thérapies comme celle de la mémoire cellulaire, de la Gestalt, de l’ostéopathie émotionnelle permettent de réguler les émotions dans le corps.
Le passé s’inscrit en nous. Un article écrit sur internet par une équipe canadienne de thérapeutes parle de la mémoire des tissus et ses implications en donnant des indications intéressantes sur les kystes énergétiques. Le corps crée des nœuds. Ces nœuds conservent la mémoire des émotions. (Voir annexes scientifiques p 150).
En Belgique, l’ostéopathe Roger Fiametti a développé une approche similaire qualifiée de « Somato émotionnelle » et a publié de nombreux ouvrages sur ce sujet. L’information du malaise émotionnel s’inscrit toujours plus ou moins subtilement, dans nos tissus, créant des tensions, des blocages énergétiques, des nœuds ou des kystes.
Christophe André dans son ouvrage « Les Etats d’âme » explique que la douleur provient de « lésions anatomiques » et que la souffrance comporte en plus une part subjective provenant de l’état d’âme. Elle entraîne une « rumination » de la douleur. La photo Irisame semble agir avec prédilection sur les souffrances liées à des états d’âme.
Ainsi que vous allez le découvrir, la contemplation est également une clef visuelle et sensorielle pour retrouver notre mémoire émotionnelle corporelle.
Nous allons commencer notre exploration des effets de la photo Irisame sur les mémoires corporelles, puis nous aborderons les mémoires d’agressions chimiques
Cette personne, fonctionnaire à la retraite, vient pour la première fois. Je lui ai parlé de ma découverte d’Irisame, et désire avoir son avis. Sa curiosité l’amène dans mon cabinet un soir de juin.
Quelques minutes se sont écoulées depuis qu’elle s’est assise sur une chaise, la photo dans ses mains. À sa grande surprise, elle me confie « ressentir des choses dans son pied gauche ». Son étonnement grandit lorsqu’elle découvre que ce ressenti inconnu s’est transformé en douleur sourde, puis en une douleur aigue.
Elle perçoit un mouvement à l’intérieur de son pied, des sensations qui remontent sur son mollet ou qui en redescendent.
À plusieurs reprises pendant la séance elle s’étonne : « Je rêve, une photo qui me réveille autant de douleurs, ça n’est pas possible, ça n’est pas réel ! ».
Comme je l’interroge sur l’histoire de ce pied gauche, elle me confie qu’elle a accumulé entorses, foulures et chutes diverses en bicyclette depuis son enfance.
Les ressentis douloureux durent depuis maintenant trente-cinq minutes. Je pense qu’il a dû se passer autre chose de bien plus grave. Finalement le souvenir remonte à sa mémoire. Dans la véranda de sa maison, elle avait glissé en se précipitant pour répondre au téléphone. Son pied était passé à travers la verrière devant les yeux horrifiés de son mari et de sa fille. Urgence, suture et rééducation s’en étaient suivis, me raconte-t-elle.
Observations un accident entraîne une avalanche de douleurs et d’émotions diverses. Le pied avait gardé en mémoire toutes ces souffrances et ces émotions liées à l’accident. Les tissus ont relâché ces nœuds dans le corps. A la fin de cette séance, en se levant, la personne a trouvé que sa façon de marcher n’était plus la même. En rentrant chez elle, épuisée, elle s’est assoupie dans le RER, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant.
Quelques mois plus tard une deuxième séance a eu lieu. Les sensations se sont concentrées sur le dos et les omoplates, précisément les zones sur lesquelles travaillait son ostéopathe. Séance houleuse, là aussi, mais moins tempétueuse que la première fois !
« J’ai des douleurs persistantes au bras pour lesquelles mon médecin m’a prescrit vingt séances de rééducation et de massage. Deux fois par semaine, une main experte traite mon épaule et mon bras. Je décide pourtant d’aller chez une ostéopathe pour un problème de cheville suite à une chute et j’en profite pour lui parler de mes douleurs au bras. Lorsqu’elle travaille sur mon bras je ressens des émotions intenses de tristesse. L’ostéopathe m’a alors conseillé de chercher les causes de cette tristesse. Cela m’aiderait à me rétablir plus vite, m’a-t-elle dit. Dès mon retour, je vous ai contactée pour avoir une photo et savoir d’où provient cette tristesse.
En contemplant cette photo, immédiatement, deux prénoms s’imposent à moi. Je me demande pourquoi ces deux personnes remontent à mon souvenir. Je réalise alors que les deux, à trente ans d’écart, m’avaient demandée en mariage. La photo m’a permis de relier les deux personnes avec mon bras. J’ai baillé une trentaine de fois pendant environ vingtcinq minutes. »
Observations Les histoires d’amour peuvent laisser des traces sur notre corps, couche après couche. L’intervention et le ressenti de l’ostéopathe ont permis la conscientisation d’un trouble émotionnel ayant matérialisé la tristesse sur le bras. La photo a aidé à ramener à la conscience les informations précises de tristesses inscrites sur le bras droit.
(Le thème de l’atelier était l’abondance)
« J’ai été très étonnée par le choix de la photo, car jusqu’ici, elle m’avait toujours plu, mais cette fois-ci, je me suis demandée quel était le rapport avec le thème de l’abondance. Et je me suis retrouvée dans mon cerveau. Tout de suite, j’ai senti par endroit des dégradations. Tout ce qui s’est passé pendant la séance m’amène à la conclusion qu’il y a une dégradation quelque part dans mon cerveau.
[elle montre les endroits]. [Elle le montre]