Les voici :
une désacralisation de la lecture, ainsi qu'une invitation à réfléchir... et à prier.
Emprisonnement Nelson Mandela est emprisonné dans l’île prison de Robben Island où il restera dix-huit de ses vingt-sept années de prison. Il effectue des travaux dans une carrière de chaux, sa notoriété s’étend au niveau international ; la poussière et la lumière obligent N.M. à se faire opérer du canal lacrymonasal.
Il récite et enseigne le poème Invictus (invaincu) de Henley :
Dans les ténèbres qui m’enserrent
Noires comme un puits où l’on se noie
Je rends grâce aux Dieux, quels qu’ils Soient
Pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances
Je n’ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence
Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l’ombre de la mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.
Aussi étroit est le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.
William Ernest Henley (1843-1903)
Après avoir lu ce poème tu peux sonder ton cœur et contacter la force en toi. Son secret est d’avoir su voir en l’autre, son frère humain, un autre lui-même, avant de voir en lui un geôlier, un Noir, un Blanc, un puissant ou un narcissique égoïste imbécile. Maintenant tu peux œuvrer dans la paix et l’harmonie chez toi, avec tes parents.
de Michel Legrand
Comme une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d´étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine
Entre les mains d´un enfant
Ou les mots d´une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d´ océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D´un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m´ as dit
Mais l´été finit sa course
L´oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s´effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu´on les oublie
Et les feuilles de l´automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l´on jette
Dans l´eau vive d´un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l´eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ronsard relatait les roses
Mon cœur d' artichaut les cueille
Je suis un peu dur de la feuille
Je me défoule en écrit de prose.
Coquilles Saint Jacques au menu
Poireau et sauce aïoli
Je préférerais des raviolis
À la viande, ce plat serait le bienvenu.
Comme dessert un sorbet aux boules
Sans hormone et sans crème
Avant un café c'est ce que j'aime
Peu importe la rumeur de la foule.
Roses rouges et roses blanches
Image imaginée aux tiges dédiées
Je te donne mon numéro relié
Sans épine pour ne pas m' oublier.
Une eau pétillante vient de surgir
Elle me pousse à agir.
Le coup de vent annoncé s'époumone
En air endigué par un bel anticyclone
Les cheveux ébouriffés je ressemble à un clone
Les oiseaux se sont tus comme toute la faune.
Lutter contre les éléments et les rafales
C'est vouloir hâler sans soleil, visage pâle
Ou vouloir s'aider du vent pour se faire la malle
Rester pur sans devenir sale.
Le souffle éolien soulève les feuilles
Force en tourbillon pour faire son deuil
Jusqu'à m'a porte entrouverte au seuil
Un marin avisé évite les écueils.
Respire, il n'y a plus de particules fines
Tu résistes, tu n'es guère câline
Tu vois ployer les arbres jusqu'aux Salines
Tu fais vibrer les vitres comme des crayons les mines.
La tempête n'a de cesse qu'en bruit de fond
Qu'il n'y est de souffle jusqu'au tréfonds!
Un vent léger souffle sur nos vacances. Il y a l'espoir d'être livré en rosé produit de FRANCE. En attendant et dans l'espoir je t'offre ma dernière composition poétique, imaginée sous le soleil de la capitale.
Lettre de Geoffroy qui a le sang chaud. Je pensais à toi ami, je m' appelle Geoffroy. Je suis juste entré ligoté dans mon cachot Il y a de l'ombre, des croix, pas même un réchaud. Dans ce nouvel univers je suis plein d' effroi Ici le climat est glacial il fait froid. J'aimerais tant avoir la foi, un peu chaud. Et pas même une fille pour me surnommer macho. Je n'ai que ma consolation dans mon fief roi. Si j'avais visité une église avec son beffroi .
Je serais parti comme un lion, loin vers Sochaux. Dans la nuit, dans la chaumière veillait Michaud, chevauchant en songe divin son palefroi.
Au baccalauréat avec maestria
Sur ces moutons morts au charbon couverts de chaux
Il y a le berger que l'on a traité de facho
Dans cet alinéa il chante un gloria.
Hasta vuelgo! si Dieu le veut, chante Hugues Auffray
En attendant tu cases une bouteille de rosé de Brem au frais.
Le temps n'est plus où l'âme est triste.
Vivre l'espace temps d'une vie est laborieux
Sans une ami pour se confier sous ces cieux
Peut être aimerais tu de Pierre une améthyste?
S'oublier ou oublier le sens de la vie
En jouant à faire semblant
À pousser des cris plaintes, en caressant
L' espoir de plus d'argent est une chance il nous ravit.
Ne plus craindre, donner pour donner
Résister à la tentation ou prier
Promulguer la bonté de Dieu qui spolie
Notre joie terrestre en nous faisant mortel.
Nos idoles défaites, il reste l' amour
La famille, la bonté, la charité.
Sans la Nature Dieu taquine dans les cités,
Les icônes passent, l' homme veille aux alentours.
Les aigles mangent les anguilles dans leur aire,
Au dessous des nuages les mouettes solitaires.
Désespoir de l’ écrivain
Devant sa feuille blanche
Enfermé dans son chagrin
Avec le cerveau qui flanche
Souffrant de ne savoir peindre
La beauté du crépuscule
A sa muse il va se plaindre
«Muse tu me manipules»
Tu mets ma plume au repos
Tu t’ amuses triomphante
Et tu ris de mes sanglots
Quand la colère me hante
Alors la muse répond
«Va chercher dans tes entrailles
Tout ce qui te correspond
Et ne craint pas la bataille»
La haine est toujours présente
Pour les êtres écorchés
Laisse son humeur ardente
Gronder et te fouailler
L’ écrivain jette des mots
Aiguillonné par la rage
Et décrit avec brio
La tempête qui saccage.
OPALINE
«Mon père, mon Père je m’ abandonne à toi,
là où il n’y a pas viol;
il y a consentement apprend-on?»
Refrain:
Mon père, mon Père je m’ abandonne à toi,
Fais de moi ce qu’il te plaira
Quoi que tu fasses je te remercie
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Car tu es mon père, je m’ abandonne à toi
Car tu es mon père, je me confie à toi.
Mon père, mon père en toi je me confie
En tes mains je mets mon esprit
Je te le donne, le cœur plein d’amour
Je n’ai qu’un désir, t’ appartenir.
Refrain:
Nous te saluons, ô toi Notre Dame
Marie Vierge Sainte que drape le soleil,
Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas,
En toi nous est donnée l’ aurore du salut.
1. Marie, Eve nouvelle et joie de ton Seigneur,
Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur
Par toi, nous sont ouvertes les portes du jardin,
Guide-nous en chemin, Etoile du matin.
2. Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix,
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton fils, tu as puisé pour nous
L’eau et le sang versés qui sauvent du péché.
3. Quelle fut la joie d’ Eve lorsque tu es montée,
Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie,
De contempler en Toi la promesse de vie.
Bonjour.
La marche de Saint Joseph s'est déroulée dans un
environnement diversifié.
De la boue à l' engorgement des rues parisiennes.
Parler en marchant crée la rumeur n'est ce pas? Ainsi après un départ dans les venelles de Montigny et l' affrontement des voies malaisées de la minière puis la zone militaire et ensuite un repas sorti du sac à Versailles, le train nous amène à Versailles sans encombre.
Le métro ligne 4 suscite une certaine compression dans les rames au risque de se trouver séparés les uns des autres. Là la rumeur et les échanges se taisent, à la station cité tout rentre dans l'ordre, avec la foule, ouf! le vent souffle et fait s'envoler ma casquette. Une fouille succincte, à l'entrée de la cathédrale, je garde mon eau dans la bouteille.
La messe, un temps fort, couronnée d'épines.
Sans retard, donc tout allait bien jusqu'à Saint Eustache, même
les gilets jaunes et les casseurs menacent puis deviennent
invisibles comme par miracle.
La soupe à l'oignon succulente réchauffe le corps et l'esprit et
nous fait séparer le groupe que je ne reverrai plus malgré deux
tours de nef à sa recherche.
L'heure incertaine devenait sûre et j'annonçais mon retour en
banlieue avant les autres à un curé de service, qui me donna le
conseil de filer.
Demain dimanche une journée de récupération et de soins pour
les orteils endoloris.
Une aventure tout en gentillesse, vous mes frères que je n'ai
jamais eus, comme chante Maxime Le forestier.
Merci pour votre fraternité, vous me manquez déjà.
Mr Pariset Claude.
Mon Dieu accorde moi longtemps une bonne santé
La plénitude ineffable dans mon étude
De la diversité, ta nature en bonté
Fais nous oublier ta grande finitude
Il y a peu l’ argent et la dîme étaient roi
Donne nous assez et plus pour avoir la foi
Toi pour ne pas oublier l’ invisible, toi
Le mystère espéré montré du doigt
Merci pour tout, pour ton lumineux spectacle
Merci l’ Esprit qui jamais ne renâcle
Merci pour tes couleurs vraies qui nous inondent
Avec Jésus un jusqu’à la fin du monde
En avant! Hardi Pardaillan! en marche!
Hardi Noé toile sublime dans l’ Arche
En union avec son Père qui est aux cieux
Reviens! Nuées troublées en ce ciel radieux.
Je prie contre le mal sournois, pour ma famille
Les amis conseillent sagement ou pillent.
Un homme avec soin aimait ses bouteilles
Passionnément toutes il les collectionnait
Plus il en avait en rat moins il les buvait
Il admirait la saison des ceps de la treille
Ainsi le vin sage était bon il pensait
Il avait mis sur les goulots des bouchons neufs
Selon son voeu épiait le celcius à dix-neuf
Que faire d'autre avant qu'il ne s'effraye?
Déjà âgé il essuyait une larme
ôtait les ans de poussière maigre collée
Sur le verre lourd une étiquette enroulée
Il disait les années passent sans alarme!
Dans le pays des francs maintenant des euros
Il y a toujours eu un culte à la Bacchus
Le verre fut découvert avant mon Jésus
Mon père gardait son trésor seul en héros.
Deux mille ans ont passé vite des chercheurs
Trouvent des amphores pleines de nectar
Vin de garde pétillant près d'un phare
La robe sémaphore d'un brave pêcheur
Sage conseil: garder son vin vieux
En bonne santé avant de tomber malade
Sans sécurité vigilance en rade
Ou de vous faire dérober saint au mieux.
Car vrai il n'y a pas de bonne eucharistie
Sans bière ni bon vin dans la sacristie.
On ne le verra jamais
Un jour de neige quand fleurit le chèvrefeuille, là
Jamais on ne le verra
Qu'est ce que ça peut faire?
Qu'est ce que ça peut faire?
Tu seras dans mes pensées pour toujours plaire.
Tu dormais comme un ange auprès de moi
Tes larmes coulaient, tu étais plein d' émoi
Dans ma tente, pauvre chaumière,
Bat un cœur pleine de joie, comme hier
Elle t' emporte loin, l'eau de la rivière
Fleure la bruyère, chante le trouvère fier